Out a écrit:J'attends avec impatience le compte rendu de cette réunion, même si j'y compte pas trop, sur son rendu...
Pour les autres acteurs, faudrait éviter de tomber dans le raccourci beauf. Contre productif, injuste et insultant pour ceux du terrain
le voilou :par NonCestNon Aujourd'hui à 5:35Commission d'étude sur le devenir de l'Ordre des Infirmiers.
Importante représentativité des différents modes d'exercice de la profession infirmire, dont l'intersyndicale enfin réunie et parlant d'une voix commune, des représentants de la branche psychiatrie, scolaire, privée, deux représentants du monde libéral ( Convergence et la FNI ) et enfin votre serviteur représentant RESILIENCE ; à noter aussi la présence opportune et particulièrement efficace d'Alizée ( Anti-Ordre des Kinés ) au titre de son adhésion à Résilience.
En tout une vingtaine de personne en face desquelles on ne retrouvera que la présence timide d'une seule députée, apparentée PS, ayant rapidement éludé le rappel de ses propos émis lors de sa profession de foi, sur son opposition aux Ordres professionnels. Ce rappel a été judicieusement placé en début de tour de table par une déléguée syndicale.
Dès lors, le ton était donné, et au-delà des échanges librement exprimés par les opposants, on ressentait bien que la commission était juste chargée de réaliser une « étude concernant les difficultés d'adhésion morale » à un Ordre rejeté massivement par la profession.
A la question de la décision qui devait résulter de cette commission, et non pas une mission parlementaire, la réponse avouée du bout des lèvres était que cette étude durerait environ deux mois. Impossible d'obtenir un réel calendrier d'avancée sur le sujet, et encore moins si cela déboucherait sur une proposition parlementaire dans une orientation ou une autre.
Toutefois, l'orientation des questions posées par la représentante de cette commission laissait entrevoir un maintien de l'Ordre en place, «... car il s'agit d'une Loi ... », que des aménagements semblaient nécessaires ( au regard des missions de service public manifestement inaccomplies par les ordinaux – répertoire ADELI – recensement de la profession – incapacité à produire un code de déontologie [massivement rejeté] ) mais qu'il « … semblait nécessaire de maintenir un système disciplinaire interne à la profession... ».
A ces propos, tollé immédiat et général côté des syndicats de salariés et expression gênée côté des syndicats de libéraux car non seulement ils furent ( la FNI en tête, les principaux instigateurs de cet Ordre inique et rétrograde ), mais de surcroît, la majorité des affaires disciplinaires ( 97 cas examinés en 2012 selon le chargé de mission aux affaires de Santé du PS) initiées par ces tribunaux d'exception furent quasiment toutes invalidées lors de l'arbitrage « au National », où siégeait, heureusement, un Magistrat indépendant, manifestement mieux au fait des lois de notre pays, et surtout animé d'une impartialité rarement constatée dans les basses couches ordinales aujourd'hui en déroute de locaux et de personnel...
Résilience a produit à ce sujet, une liste non exhaustive mais néanmoins parfaitement détaillée des nombreux litiges recueillis sur le terrain avec les noms des ordinaux zélés concernés et celui de victimes involontaires d'un acharnement stigmatisant le plus souvent des conflits d'intérêt purement financiers.
Reste donc à prouver une réelle volonté de la majorité parlementaire face à cet ordre qui a bien du mal à trouver une place en soins palliatifs en raison de son déni de fin de vie imminente et inéluctable.
La lutte continue, et si cette dernière peut nous sembler longue, ardue et fatigante, reste le passage incontournable pour échapper à des mains inexpérimentées, aux compétences perdues, mais animées d'une volonté de nuisance et de malfaisance réelle et ostentatoire.
Résilience rappelait aussi qu'il était le seul syndicat dont le seul mot d'ordre était l'abrogation totale et définitive de tous les ordres para-médicaux en général et infirmer en particulier. Votre serviteur revendiqua aussi, qu'il exerçait sa profession dans la plus stricte illégalité depuis 2006..