à
Monsieur le Président de la République.
Palais de l’Elysée. 75008 Paris.
Strasbourg, le 06 avril 2014.
Monsieur le Président,
comme suite aux récentes élections municipales, dites « intermédiaires », les résultats vous ont amené à nommer un nouveau Premier ministre, en la personne de monsieur Manuel Walls. Nous lui avons déjà souhaité, sans grand enthousiasme il faut l’avouer, nos meilleurs vœux de réussite pour la France, là où son prédécesseur, monsieur Jean Marc Ayrault, n’avait certes pas démérité, appliquant le programme politique, sur vos instructions.
Monsieur le Président, la non nomination d’un véritable ministre de la Santé de plein exercice, lors du remaniement, laisse supposer que vous allez reprendre les « choses en main » avec l’aide d’un secrétaire d’Etat, dont le nom brûle les lèvres de tous les commentateurs et « autres spécialistes autorisés ».
Comme nous l’avons écrit à monsieur Manuel Walls, dans le courrier ci-joint, le changement de personne ne modifiera en rien le mécontentement des français qui attendent une autre politique, basée sur les intentions électorales que vous aviez diffusé pendant votre campagne, en 2012.
Monsieur le Président, il est des promesses « qui n’engagent que ceux qui les reçoivent » comme avait l’habitude de répéter un de vos prédécesseurs. Les nôtres, monsieur le Président, ne sont pas de vains mots et notre appel à voter contre le Parti Socialiste, que nous avions pourtant soutenu pour vous amener aux fonctions qui sont actuellement les vôtres, aux municipales est renouvelé pour les prochaines européennes, dans quelques semaines.
Nous avons, aussi, fait part de notre colère infirmière aux Parlementaires Socialistes, dans la lettre ci-jointe, car trois sujets professionnels retiennent notre attention, pas la vôtre semble t-il :
- La non prise en considération de la pénibilité infirmière dans le calcul de la retraite, notamment pour les hospitalières.
- Le blocage de nos salaires depuis plus de 4 années et la volonté, sous-jacente, de procéder de même pour l’avancement des échelons catégoriels, dans les fonctions publiques.
- Le maintien, contre l’avis de la profession, d’un Ordre infirmier alors que les chiffres, non vérifiés et publiés par l’ONI, le 03 avril dernier font état d’une abstention de 78% parmi les inscrits/adhérents (souvent contraints !), abstention qui grimpe à plus de 95% si on ramène les 29 547 votants au presque 600 000 professionnelles infirmières en activité (14% en 2008). Nos collègues du syndicat infirmier Résilience sont ainsi, plus que, confortées dans la lutte qu’elles mènent au quotidien contre cet Ordre infirmier néfaste, inutile, surendetté, et, qui multiplie les procédures à l’encontre des infirmières opposantes, détruisant des vies professionnelles pourtant installées.
Monsieur le Président, nous infirmières et nos collègues paramédicaux, kinés, aides-soignants, pédicures et autres, représentons, toutes catégories confondues, plus d’un million de citoyen, contribuables et … électeurs.
Comme nous l’avons affirmé à monsieur le Premier ministre, les directives européennes et les contraintes financières internationales ne doivent pas être les seuls vecteurs qui gouvernent la France et les français qui n’en peuvent plus de ne plus pouvoir « boucler les fins de mois » tout en cotisant et en payant toujours plus d’impôts et de taxes diverses et (a)avariées, toutes plus indigestes les unes que les autres, avec cette impression que rien ne va mieux, car malgré nos efforts. La situation de nombreux salariés ne s’améliore pas : où vont donc toutes ces cotisations et autres impôts ?
La santé, grande absente des débats et meetings de la campagne de 2012 ne saurait être ignorée plus longtemps car c’est un domaine qui touche chacune d’entre nous, parfois gravement, et là aussi, les inégalités devant les soins se creusent, à tous les niveaux.
Pour toutes ces raisons, monsieur le Président de la République, nous vous demandons de faire en sorte que les revendications légitimes des infirmières, sur les trois sujets cités plus haut (pénibilité, salaire et Ordre infirmier) soient reconnues, entendues et fassent l’objet de mesures rapides.
Dans l’attente, nous vous adressons, monsieur le Président, nos salutations infirmières respectueuses, citoyennes et – plus que jamais, déterminées.
Pour Lesinfirmières Encolères,
Monsieur le Président de la République.
Palais de l’Elysée. 75008 Paris.
Strasbourg, le 06 avril 2014.
Monsieur le Président,
comme suite aux récentes élections municipales, dites « intermédiaires », les résultats vous ont amené à nommer un nouveau Premier ministre, en la personne de monsieur Manuel Walls. Nous lui avons déjà souhaité, sans grand enthousiasme il faut l’avouer, nos meilleurs vœux de réussite pour la France, là où son prédécesseur, monsieur Jean Marc Ayrault, n’avait certes pas démérité, appliquant le programme politique, sur vos instructions.
Monsieur le Président, la non nomination d’un véritable ministre de la Santé de plein exercice, lors du remaniement, laisse supposer que vous allez reprendre les « choses en main » avec l’aide d’un secrétaire d’Etat, dont le nom brûle les lèvres de tous les commentateurs et « autres spécialistes autorisés ».
Comme nous l’avons écrit à monsieur Manuel Walls, dans le courrier ci-joint, le changement de personne ne modifiera en rien le mécontentement des français qui attendent une autre politique, basée sur les intentions électorales que vous aviez diffusé pendant votre campagne, en 2012.
Monsieur le Président, il est des promesses « qui n’engagent que ceux qui les reçoivent » comme avait l’habitude de répéter un de vos prédécesseurs. Les nôtres, monsieur le Président, ne sont pas de vains mots et notre appel à voter contre le Parti Socialiste, que nous avions pourtant soutenu pour vous amener aux fonctions qui sont actuellement les vôtres, aux municipales est renouvelé pour les prochaines européennes, dans quelques semaines.
Nous avons, aussi, fait part de notre colère infirmière aux Parlementaires Socialistes, dans la lettre ci-jointe, car trois sujets professionnels retiennent notre attention, pas la vôtre semble t-il :
- La non prise en considération de la pénibilité infirmière dans le calcul de la retraite, notamment pour les hospitalières.
- Le blocage de nos salaires depuis plus de 4 années et la volonté, sous-jacente, de procéder de même pour l’avancement des échelons catégoriels, dans les fonctions publiques.
- Le maintien, contre l’avis de la profession, d’un Ordre infirmier alors que les chiffres, non vérifiés et publiés par l’ONI, le 03 avril dernier font état d’une abstention de 78% parmi les inscrits/adhérents (souvent contraints !), abstention qui grimpe à plus de 95% si on ramène les 29 547 votants au presque 600 000 professionnelles infirmières en activité (14% en 2008). Nos collègues du syndicat infirmier Résilience sont ainsi, plus que, confortées dans la lutte qu’elles mènent au quotidien contre cet Ordre infirmier néfaste, inutile, surendetté, et, qui multiplie les procédures à l’encontre des infirmières opposantes, détruisant des vies professionnelles pourtant installées.
Monsieur le Président, nous infirmières et nos collègues paramédicaux, kinés, aides-soignants, pédicures et autres, représentons, toutes catégories confondues, plus d’un million de citoyen, contribuables et … électeurs.
Comme nous l’avons affirmé à monsieur le Premier ministre, les directives européennes et les contraintes financières internationales ne doivent pas être les seuls vecteurs qui gouvernent la France et les français qui n’en peuvent plus de ne plus pouvoir « boucler les fins de mois » tout en cotisant et en payant toujours plus d’impôts et de taxes diverses et (a)avariées, toutes plus indigestes les unes que les autres, avec cette impression que rien ne va mieux, car malgré nos efforts. La situation de nombreux salariés ne s’améliore pas : où vont donc toutes ces cotisations et autres impôts ?
La santé, grande absente des débats et meetings de la campagne de 2012 ne saurait être ignorée plus longtemps car c’est un domaine qui touche chacune d’entre nous, parfois gravement, et là aussi, les inégalités devant les soins se creusent, à tous les niveaux.
Pour toutes ces raisons, monsieur le Président de la République, nous vous demandons de faire en sorte que les revendications légitimes des infirmières, sur les trois sujets cités plus haut (pénibilité, salaire et Ordre infirmier) soient reconnues, entendues et fassent l’objet de mesures rapides.
Dans l’attente, nous vous adressons, monsieur le Président, nos salutations infirmières respectueuses, citoyennes et – plus que jamais, déterminées.
Pour Lesinfirmières Encolères,