https://www.facebook.com/notes/solange-granier/monsieur-le-pr%C3%A9sident-cher-fran%C3%A7ois-je-ne-mappelle-pas-julie-ou-val%C3%A9rie/253130508193676
Monsieur le Président, cher François, je ne m'appelle pas Julie ou Valérie,
.
13 février 2014, 20:51
Monsieur le Président, cher François, je ne m'appelle pas Julie ou Valérie,
mais je suis infirmière et je me permet de vous interpeller, une nouvelle fois, car comme beaucoup de mes collègues je suis très en colère des misères qui sont faites à la profession à laquelle j'appartiens depuis plus de 30 ans.
Je ne suis pas Julie ou Valérie, encore moins journaliste ou comédienne mais je suis infirmière et après avoir vu gelé mon salaire en 2010 (pour combien de temps ?), il semble que ce soit mon avancement d'échelon (tout ce qui me reste avant la retraite et mes yeux pour pleurer) qui va subir le même sort. Ainsi depuis presque 5 ans, le paquet de café augmente à la caisse du Super U mais mon salaire régresse, chaque mois un peu plus à force d'augmenter, aussi, les charges et les prélèvements qui sont opérés sur ma fiche de paye.
Je ne fais pas la une des magazines mais je suis infirmière et je crois mériter, comme l'ensemble de mes collègues, autant d'attention et d'écoute que les belles blondes auxquelles vous accordez, c'est votre droit (mais en privé svp), toute votre écoute.
Comme vous, cher François, j'ai fait voeux de venir en aide à mes concitoyens pour apaiser leurs douleurs physiques et morales, sans faire état d'aucune discrimination des personnes alitées qui ont besoin de moi.
Infirmière dans le secteur public, j'ai comme mes collègues libérales et celles qui exercent dans le privé une haute opinion du soin et de l'aide aux hospitalisés et aux souffrants, contrairement aux patrons du privé hospitalier et aux financiers qui dirigent les hôpitaux publics comme on gère une société "à faire du fric", au détriment de l'Humain.
Je ne vous parle même pas des dépassements d'honoraires honteux qui sont exigés des patients sous peine de se voir opérer par un médecin de seconde main.
Votre ministre de la Santé a même négligé de me rendre la pénibilité qui m'a été enlevée sous le septennat de monsieur votre prédécesseur, je ne vois d'ailleurs aucune différence entre sa politique et celle que vous menez depuis maintenant deux ans. Il est vrai que se lever à 4 heures du matin, travailler la nuit et deux week end sur trois n'a rien de pénible, et ce, pendant plus de trente ans au détriment de ma vie de famille.
Aussi, cher François, monsieur le Président, j'ai pris la décision de ne plus voter socialiste aux prochaines élections, encore moins ump, votre prédécesseur ayant réussi à dégoûter (un peu comme vous) de très nombreux français de la politique.
Je vous souhaite, quand même, une bonne fin de mandat, d'ici là je serai en retraite, à moins que nous ne continuiez à rajouter un trimestre de cotisation tous les ans comme je le crains fortement.
Avec mes respecteuses salutations.
Monsieur le Président, cher François, je ne m'appelle pas Julie ou Valérie,
.
13 février 2014, 20:51
Monsieur le Président, cher François, je ne m'appelle pas Julie ou Valérie,
mais je suis infirmière et je me permet de vous interpeller, une nouvelle fois, car comme beaucoup de mes collègues je suis très en colère des misères qui sont faites à la profession à laquelle j'appartiens depuis plus de 30 ans.
Je ne suis pas Julie ou Valérie, encore moins journaliste ou comédienne mais je suis infirmière et après avoir vu gelé mon salaire en 2010 (pour combien de temps ?), il semble que ce soit mon avancement d'échelon (tout ce qui me reste avant la retraite et mes yeux pour pleurer) qui va subir le même sort. Ainsi depuis presque 5 ans, le paquet de café augmente à la caisse du Super U mais mon salaire régresse, chaque mois un peu plus à force d'augmenter, aussi, les charges et les prélèvements qui sont opérés sur ma fiche de paye.
Je ne fais pas la une des magazines mais je suis infirmière et je crois mériter, comme l'ensemble de mes collègues, autant d'attention et d'écoute que les belles blondes auxquelles vous accordez, c'est votre droit (mais en privé svp), toute votre écoute.
Comme vous, cher François, j'ai fait voeux de venir en aide à mes concitoyens pour apaiser leurs douleurs physiques et morales, sans faire état d'aucune discrimination des personnes alitées qui ont besoin de moi.
Infirmière dans le secteur public, j'ai comme mes collègues libérales et celles qui exercent dans le privé une haute opinion du soin et de l'aide aux hospitalisés et aux souffrants, contrairement aux patrons du privé hospitalier et aux financiers qui dirigent les hôpitaux publics comme on gère une société "à faire du fric", au détriment de l'Humain.
Je ne vous parle même pas des dépassements d'honoraires honteux qui sont exigés des patients sous peine de se voir opérer par un médecin de seconde main.
Votre ministre de la Santé a même négligé de me rendre la pénibilité qui m'a été enlevée sous le septennat de monsieur votre prédécesseur, je ne vois d'ailleurs aucune différence entre sa politique et celle que vous menez depuis maintenant deux ans. Il est vrai que se lever à 4 heures du matin, travailler la nuit et deux week end sur trois n'a rien de pénible, et ce, pendant plus de trente ans au détriment de ma vie de famille.
Aussi, cher François, monsieur le Président, j'ai pris la décision de ne plus voter socialiste aux prochaines élections, encore moins ump, votre prédécesseur ayant réussi à dégoûter (un peu comme vous) de très nombreux français de la politique.
Je vous souhaite, quand même, une bonne fin de mandat, d'ici là je serai en retraite, à moins que nous ne continuiez à rajouter un trimestre de cotisation tous les ans comme je le crains fortement.
Avec mes respecteuses salutations.