Lettre à monsieur François Hollande, Président de la République.
Le 21 janvier 2013.
Monsieur le président de la République,
il y a quelques semaines je vous ai adressé un courrier qui n'a pas reçu de réponse, à part celle du député Bruno Le Roux, patron des députés socialistes à l'assemblée nationale.
De mémoire, dans sa lettre, monsieur Le Roux m'indiquait que la proposition de loi de son collègue Le Guen Jean Marie, relative à l'ordre infirmier, serait étudiée et mise au voix avant la fin 2012.
Depuis, beaucoup d'eau à coulé sous les ponts et madame Touraine, ministre de la santé, à semble t-il changé d'avis, contrairement aux déclarations affirmées au salon infirmier où l'ordre infirmier et son président avaient été rhabillés pour deux hivers, au moins.
Monsieur le président normal, dans un pays normal, comme la France, il est normal que l'on écoute, que l'on entende et que l'on fasse allégeance à la volonté du peuple, fût-il peuple infirmier de quelques 500000 âmes, voire plus avec les retraités, les étudiants, etc ...
Aujourd'hui, après bientôt une année de présidence et de gouvernement socialiste pour lesquels j'ai voté, comme beaucoup de mes collègues et de mes copines infirmières, je suis déçue, très très déçue. L'hôpital allait mal, il va très mal et les personnels avec.
On nous avait annoncé un changement pour maintenant, j'ai comme l'impression que je serai en retraite, voire morte avant de voir quoique ce soit qui ressemble à un vrai changement de la politique suivie par monsieur Sarkozy et poursuivie par vos ministres, madame Touraine à la santé, en tête.
Monsieur le président, à force de ne pas respecter vos promesses, même si tous les hommes et les femmes politiques nous ont habitué à ce petit jeu du plus gros mensonge électoral - iste, nous finirons bien un jour par ne plus y croire, à vos promesses. J'en connais une qui doit bien se marrer dans son coin et qu'on entend plus guère car elle sait très bien qu'elle va encore plus cartonner aux prochaines élections. Vous avez deviné que je parlais de madame Bleumarine. Sans rien faire, elle recueille tous les déçus de droite et de gauche et ça commence à faire, beaucoup, beaucoup de monde monsieur le président.
Ne comptez, en tous cas, plus sur moi pour répondre à un élan républicain lors de la prochaine présidentielle en cas de présence de madame Bleumarine au second tour. Je m'abstiendrai.
Recevez quand même mes salutations respectueuses au regard de la fonction que vous avez endossée en mai dernier.
Granier Solange
infirmière fatiguée et désabusée, mais encore et toujours révoltée.
Membre, et fière de l'être, du syndicat infirmier contre l'ordre Résilience.
Pour me joindre : syndicat infirmier RESILIENCE - 13 rue de Molsheim - 67000 Strasbourg.
Le 21 janvier 2013.
Monsieur le président de la République,
il y a quelques semaines je vous ai adressé un courrier qui n'a pas reçu de réponse, à part celle du député Bruno Le Roux, patron des députés socialistes à l'assemblée nationale.
De mémoire, dans sa lettre, monsieur Le Roux m'indiquait que la proposition de loi de son collègue Le Guen Jean Marie, relative à l'ordre infirmier, serait étudiée et mise au voix avant la fin 2012.
Depuis, beaucoup d'eau à coulé sous les ponts et madame Touraine, ministre de la santé, à semble t-il changé d'avis, contrairement aux déclarations affirmées au salon infirmier où l'ordre infirmier et son président avaient été rhabillés pour deux hivers, au moins.
Monsieur le président normal, dans un pays normal, comme la France, il est normal que l'on écoute, que l'on entende et que l'on fasse allégeance à la volonté du peuple, fût-il peuple infirmier de quelques 500000 âmes, voire plus avec les retraités, les étudiants, etc ...
Aujourd'hui, après bientôt une année de présidence et de gouvernement socialiste pour lesquels j'ai voté, comme beaucoup de mes collègues et de mes copines infirmières, je suis déçue, très très déçue. L'hôpital allait mal, il va très mal et les personnels avec.
On nous avait annoncé un changement pour maintenant, j'ai comme l'impression que je serai en retraite, voire morte avant de voir quoique ce soit qui ressemble à un vrai changement de la politique suivie par monsieur Sarkozy et poursuivie par vos ministres, madame Touraine à la santé, en tête.
Monsieur le président, à force de ne pas respecter vos promesses, même si tous les hommes et les femmes politiques nous ont habitué à ce petit jeu du plus gros mensonge électoral - iste, nous finirons bien un jour par ne plus y croire, à vos promesses. J'en connais une qui doit bien se marrer dans son coin et qu'on entend plus guère car elle sait très bien qu'elle va encore plus cartonner aux prochaines élections. Vous avez deviné que je parlais de madame Bleumarine. Sans rien faire, elle recueille tous les déçus de droite et de gauche et ça commence à faire, beaucoup, beaucoup de monde monsieur le président.
Ne comptez, en tous cas, plus sur moi pour répondre à un élan républicain lors de la prochaine présidentielle en cas de présence de madame Bleumarine au second tour. Je m'abstiendrai.
Recevez quand même mes salutations respectueuses au regard de la fonction que vous avez endossée en mai dernier.
Granier Solange
infirmière fatiguée et désabusée, mais encore et toujours révoltée.
Membre, et fière de l'être, du syndicat infirmier contre l'ordre Résilience.
Pour me joindre : syndicat infirmier RESILIENCE - 13 rue de Molsheim - 67000 Strasbourg.