Lettre des infirmières à monsieur le Président de la République (ou du moins ce qu'il en reste).
Le 30 août 2014.
Monsieur le Président de la République,
avant les congés d'été, nous avons assisté au grand déballage des misères de l'UMP, parti politique empêtré dans des histoires de (très) gros sous, entre autres. La semaine passée, point d'orgue du malaise qui ronge le PS depuis des mois, nous avons constaté l'implosion du Gouvernement de monsieur le Premier ministre, vous obligeant par la même à remanier, calmant le jeu dans votre propre camp politique, mais pour combien de termps ?
La République et ses citoyens, monsieur le Président, méritent mieux que ces comportements mesquins, bêtes et méchants de la part d'élus ou de personnages publics choyés par le contribuable, politiciens qui ont tous en commun de ne pas connaître les fins de mois difficiles, quand dans le même temps, plus de 3 millions de français sont toujours et encore inscrits sur les listes, chez Paul Emploi, parmi eux et c'est une triste nouveauté maintenant confirmée, de plus en plus d'infirmières !
Monsieur le Président de la République : trop c'est trop !
Les politiques et autres politiciens passent, trépassent mais la France est toujours malade des comportements qui lui ont été infligés depuis plus de 30 ans d'indécisions ou de statut quo des pouvoirs publics et, nous, sommes toujours et encore là à assister à la décomposition lente et plus que douloureuse de nos institutions.
Elu en mai 2012 sur un programme "dit de Gauche", vos choix sans cesse réaffirmés mais sans cesse sanctionnés dans les urnes depuis plus de 2 ans ressemblent forts à celui de votre prédecesseur, remercié par le Peuple pour en avoir trop abusé, aux seuls profits de la finance qui ronge des pans entiers de notre économie, dans le seul but de réjouir des actionnaires toujours plus gourmands, sous l'oeil malveillant des autorités Européennes.
Monsieur le Président de la République, nous, sommes au contact - souvent intimement - de la population française pour la soigner, 24 heures sur 24 et nous connaissons les problèmes du quotidien qui la rongent. Avec un salaire régulier, nous ne sommes d'ailleurs pas mieux loties et comme l'ensemble de la majorité populaire, nous ne parvenons plus, non plus, à boucler nos fins de mois.
Les infirmières, au nombre de 600 000, en activités dans ce pays, salariées ou en exercice libéral, sont en colère, très en colère, de ne pas être écoutées, entendues et de constater que le système de soins, pourtant autrefois envié, coule lentement mais aussi sûrement que le déficit cumulé de nos dettes et autres engagements.
Madame Lepen compte les points, engrange toujours plus de bulletins de vote, élection après élection, et il est maintenant fort probable qu'elle soit déjà qualifiée pour participer au second tour de la présidentielle de 2017 quand, dans le même temps, vous même, avez déjà baissé les bras (?) en annonçant puibliquement, il y a plusieurs mois, ne pas vous représenter si la courbe du chômage n'était pas inversée d'ici là.
Monsieur le Président de la République, après les temps du mécontentement et de la grogne, celui de la révolte populaire ne semble plus très loin, annonçant un chaos et des blocages institutionnels, comme en 1968. Vos adversaires politiques républicains ne méritent pas plus notre considération, co-responsables, eux aussi, de cette situation.
Citoyennes, électrices et contribuables, nous vous demandons donc respectueusement, monsieur François Hollande, "d'inverser significativement la vapeur" avant que le train républicain ne fonce droit dans le mur, sur des rails qui semblent avoir été sabotés par "les meilleurs d'entre nous" et pour le seul profit de la plus grande minorité financière.
Pour Lesinfirmières Encolère,
https://www.facebook.com/lesinfirmieres.encolere
Le 30 août 2014.
Monsieur le Président de la République,
avant les congés d'été, nous avons assisté au grand déballage des misères de l'UMP, parti politique empêtré dans des histoires de (très) gros sous, entre autres. La semaine passée, point d'orgue du malaise qui ronge le PS depuis des mois, nous avons constaté l'implosion du Gouvernement de monsieur le Premier ministre, vous obligeant par la même à remanier, calmant le jeu dans votre propre camp politique, mais pour combien de termps ?
La République et ses citoyens, monsieur le Président, méritent mieux que ces comportements mesquins, bêtes et méchants de la part d'élus ou de personnages publics choyés par le contribuable, politiciens qui ont tous en commun de ne pas connaître les fins de mois difficiles, quand dans le même temps, plus de 3 millions de français sont toujours et encore inscrits sur les listes, chez Paul Emploi, parmi eux et c'est une triste nouveauté maintenant confirmée, de plus en plus d'infirmières !
Monsieur le Président de la République : trop c'est trop !
Les politiques et autres politiciens passent, trépassent mais la France est toujours malade des comportements qui lui ont été infligés depuis plus de 30 ans d'indécisions ou de statut quo des pouvoirs publics et, nous, sommes toujours et encore là à assister à la décomposition lente et plus que douloureuse de nos institutions.
Elu en mai 2012 sur un programme "dit de Gauche", vos choix sans cesse réaffirmés mais sans cesse sanctionnés dans les urnes depuis plus de 2 ans ressemblent forts à celui de votre prédecesseur, remercié par le Peuple pour en avoir trop abusé, aux seuls profits de la finance qui ronge des pans entiers de notre économie, dans le seul but de réjouir des actionnaires toujours plus gourmands, sous l'oeil malveillant des autorités Européennes.
Monsieur le Président de la République, nous, sommes au contact - souvent intimement - de la population française pour la soigner, 24 heures sur 24 et nous connaissons les problèmes du quotidien qui la rongent. Avec un salaire régulier, nous ne sommes d'ailleurs pas mieux loties et comme l'ensemble de la majorité populaire, nous ne parvenons plus, non plus, à boucler nos fins de mois.
Les infirmières, au nombre de 600 000, en activités dans ce pays, salariées ou en exercice libéral, sont en colère, très en colère, de ne pas être écoutées, entendues et de constater que le système de soins, pourtant autrefois envié, coule lentement mais aussi sûrement que le déficit cumulé de nos dettes et autres engagements.
Madame Lepen compte les points, engrange toujours plus de bulletins de vote, élection après élection, et il est maintenant fort probable qu'elle soit déjà qualifiée pour participer au second tour de la présidentielle de 2017 quand, dans le même temps, vous même, avez déjà baissé les bras (?) en annonçant puibliquement, il y a plusieurs mois, ne pas vous représenter si la courbe du chômage n'était pas inversée d'ici là.
Monsieur le Président de la République, après les temps du mécontentement et de la grogne, celui de la révolte populaire ne semble plus très loin, annonçant un chaos et des blocages institutionnels, comme en 1968. Vos adversaires politiques républicains ne méritent pas plus notre considération, co-responsables, eux aussi, de cette situation.
Citoyennes, électrices et contribuables, nous vous demandons donc respectueusement, monsieur François Hollande, "d'inverser significativement la vapeur" avant que le train républicain ne fonce droit dans le mur, sur des rails qui semblent avoir été sabotés par "les meilleurs d'entre nous" et pour le seul profit de la plus grande minorité financière.
Pour Lesinfirmières Encolère,
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