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Monsieur le Premier Ministre,
en réponse à la claque magistrale, que le peuple de gauche en n'allant pas voter massivement, a infligé à la majorité présidentielle et au précédent gouvernement dont vous étiez ministre de l'Intérieur, monsieur François Hollande, Président de la République vous a nommé, hier, à l'Hôtel de Matignon.
Recevez, nos meilleurs voeux de réussite pour la France, même si nous sommes persuadées que le changement de personne ne modifiera, en rien, les résultats escomptés, sans changement de cap politiique significatif dans les meillieurs délais, puisque monsieur le Président de la République a dans son allocution télévisée, précisé qu'il ne changerait pas de politique, ou presque, reconduisant le pacte à 50 milliards d'euros l'unité, pacte qui sera financé, n'en doutons pas, par les salariées.
Monsieur le Premier Ministre, nos problèmes infirmiers demeurent même si les gouvernements (tré)passent, et ceux de la population française que nous soignons au quotidien, aussi. Ainsi, les salaires de la fonction publique hospitalière, bloqués sous monsieur Sarkozy, demeurent figés sous la présidence Hollande. Il en est de même pour la prise en compte de la pénibilité infirmière dans le calcul de la retraite, de la persistance des gouvernements successifs pour maintenir un ordre infirmier qui fait des ravages au quotidien dans notre profession, etc ...
Ainsi, en écoutant simplement les gens et en discutant avec eux, sans avoir fait Sciences Po ou encore l'ENA, sans être prévisionniste ou commentateur attitré de la politique politicienne, nous savions que les français allaient continuer à installer - maladroitement - le front national durablement dans notre paysage politique, la droite dite républicaine ne devant ses scores qu'au minable comportement de la Gauche, dite républicaine.
Nous nous souvenons, aussi, de la manière dont a été obligé, votre prédécesseur, pour étouffer le début d'incendie qui commençait à brûler nos impatiences lorsque votre collègue Peillon a "évoqué" le blocage de l'avancement des échelons dans les trois fonctions publiques.
Nous n'oublions, bien évidemment pas, d'associer à nos revendications nos collègues infirmières libérales et nos collègues infirmières du secteur privé, ou encore nos collègues aides soignantes, kiné, pédicure, etc ...
Monsieur le Premier Ministre, nous avions clairement appelé à élire monsieur Hollande à l'Elysée, tant les manières de faire de monsieur Sarkozy nous insupportaient. Force est de constater que ces mauvaises manières perdurent depuis presque deux ans. Aussi, nous avons - citoyennement - appelé à ne pas voter socialiste lors des toutes récentes municipales, histoire de donner à l'ensemble de vos collègues, élus socialistes, une piqûre de rappel, afin que ces élus retrouvent leurs esprits et se reconvertissent rapidement.
Et faute d'un rapide, concret et très significatif changement dans le comportement et dans les actes de votre prochain Gouvernement, nous recommencerons, dans à peine deux mois pour les européennes, à appeler à ne pas voter pour celles et ceux qui ne respectent pas leurs engagements électoraux. Et ainsi de suite jusqu'à vous faire entendre raison.
L'Europe et la finance ne doivent pas être les seuls vecteurs de décisions dans notre pays, même si nous sommes des européennes convaincues, déçues de constater que malgré l'expérience de 2008, les banques et les financiers continuent de prospérer pendant que le peuple de France, ne mange plus, ou presque, à sa faim.
Monsieur le Premier Ministre, nous savons votre engagement républicain affirmé pour la France qui vous a accueillit il y a fort longtemps. Nous savons que vous êtes un homme de dialogue et d'action. Il vous incombe donc de nous prouver, avec votre future équipe resserrée, que nous pouvons encore espérer, à défaut de passer au stade de la Révolte, après avoir enduré ceux de la désillusion et de la colère.
Recevez, monsieur le Premier Ministre, nos salutations infirmières, républicaines et citoyennes, plus que déterminées.
Monsieur le Premier Ministre,
en réponse à la claque magistrale, que le peuple de gauche en n'allant pas voter massivement, a infligé à la majorité présidentielle et au précédent gouvernement dont vous étiez ministre de l'Intérieur, monsieur François Hollande, Président de la République vous a nommé, hier, à l'Hôtel de Matignon.
Recevez, nos meilleurs voeux de réussite pour la France, même si nous sommes persuadées que le changement de personne ne modifiera, en rien, les résultats escomptés, sans changement de cap politiique significatif dans les meillieurs délais, puisque monsieur le Président de la République a dans son allocution télévisée, précisé qu'il ne changerait pas de politique, ou presque, reconduisant le pacte à 50 milliards d'euros l'unité, pacte qui sera financé, n'en doutons pas, par les salariées.
Monsieur le Premier Ministre, nos problèmes infirmiers demeurent même si les gouvernements (tré)passent, et ceux de la population française que nous soignons au quotidien, aussi. Ainsi, les salaires de la fonction publique hospitalière, bloqués sous monsieur Sarkozy, demeurent figés sous la présidence Hollande. Il en est de même pour la prise en compte de la pénibilité infirmière dans le calcul de la retraite, de la persistance des gouvernements successifs pour maintenir un ordre infirmier qui fait des ravages au quotidien dans notre profession, etc ...
Ainsi, en écoutant simplement les gens et en discutant avec eux, sans avoir fait Sciences Po ou encore l'ENA, sans être prévisionniste ou commentateur attitré de la politique politicienne, nous savions que les français allaient continuer à installer - maladroitement - le front national durablement dans notre paysage politique, la droite dite républicaine ne devant ses scores qu'au minable comportement de la Gauche, dite républicaine.
Nous nous souvenons, aussi, de la manière dont a été obligé, votre prédécesseur, pour étouffer le début d'incendie qui commençait à brûler nos impatiences lorsque votre collègue Peillon a "évoqué" le blocage de l'avancement des échelons dans les trois fonctions publiques.
Nous n'oublions, bien évidemment pas, d'associer à nos revendications nos collègues infirmières libérales et nos collègues infirmières du secteur privé, ou encore nos collègues aides soignantes, kiné, pédicure, etc ...
Monsieur le Premier Ministre, nous avions clairement appelé à élire monsieur Hollande à l'Elysée, tant les manières de faire de monsieur Sarkozy nous insupportaient. Force est de constater que ces mauvaises manières perdurent depuis presque deux ans. Aussi, nous avons - citoyennement - appelé à ne pas voter socialiste lors des toutes récentes municipales, histoire de donner à l'ensemble de vos collègues, élus socialistes, une piqûre de rappel, afin que ces élus retrouvent leurs esprits et se reconvertissent rapidement.
Et faute d'un rapide, concret et très significatif changement dans le comportement et dans les actes de votre prochain Gouvernement, nous recommencerons, dans à peine deux mois pour les européennes, à appeler à ne pas voter pour celles et ceux qui ne respectent pas leurs engagements électoraux. Et ainsi de suite jusqu'à vous faire entendre raison.
L'Europe et la finance ne doivent pas être les seuls vecteurs de décisions dans notre pays, même si nous sommes des européennes convaincues, déçues de constater que malgré l'expérience de 2008, les banques et les financiers continuent de prospérer pendant que le peuple de France, ne mange plus, ou presque, à sa faim.
Monsieur le Premier Ministre, nous savons votre engagement républicain affirmé pour la France qui vous a accueillit il y a fort longtemps. Nous savons que vous êtes un homme de dialogue et d'action. Il vous incombe donc de nous prouver, avec votre future équipe resserrée, que nous pouvons encore espérer, à défaut de passer au stade de la Révolte, après avoir enduré ceux de la désillusion et de la colère.
Recevez, monsieur le Premier Ministre, nos salutations infirmières, républicaines et citoyennes, plus que déterminées.