par ON DIFFUSE +++ ET ON ENVOIE +++ A L'ELYSÉE :
Monsieur le Président de la République,
vous nous avez fait répondre, le 09 décembre 2015, par madame votre Cheffe de Cabinet que nos préoccupations étaient transmises à madame Touraine, ministre de la Santé.
Nous sommes le 16 février 2016 et, sauf erreur, madame la ministre ne nous a pas répondu. Ce qui ne nous étonne pas, tant son mépris affiché ostensiblement à l'égard des professionnelles de la Santé est devenu sa seule marque de dialogue envers les soignants. Nous le lui rendons bien volontiers et les commentaires affichés sur l'ensemble des réseaux sociaux sont de plus en plus méchants, nombreux et légitimes vis à vis de la politique menée par les Gouvernements successifs de monsieur le Premier ministre.
Se déplacer pour aller voter dans les urnes et devenu bien inutile tant les pouvoirs publics restent sourds, aveugles et muets aux résultats pourtant très significatifs de ces consultations électorales devenues obsolètes.
Vous avez d'ailleurs tout récemment reconduit cette même ministre au même portefeuille et c'est donc sur les mêmes bases que nous continuerons, inlassablement, à interpeller les pouvoirs publics de ce pays dans lequel nous nous sentons de moins en moins à notre place, pour ne pas dire de plus en plus exclues. La population nous en est le témoin privilégié, au quotidien.
Les colloques institutionnels comme celui du 11 février dernier, les témoignages et autres soutiens aux ordres professionnels réaffirmés par la ministre, à votre demande, ne feront - en rien - reculer notre détermination à vouloir rendre aux professionnels du soin, la dignité et la reconnaissance bafouées un peu plus chaque jour par des Gouvernements qui, depuis mai 2007, appliquent méthodiquement la même politique vis à vis des infirmières, notamment, au seul motif de la RGPP initiée par votre prédécesseur.
C'est donc tout aussi naturellement que nous allons nous employer à continuer ce que nous avons commencé depuis quelques mois : faire perdre, vous et vos amis de la Gauche dite de gouvernement, les prochaines élections de 2017 car nous sommes toujours plus dégoûtées de la manière dont vous avez, renié et trahi nos convictions citoyennes, républicaines, humanistes au seul profit de la finance comme le faisait monsieur Sarkozy qui a été remercié. Nous avons toutes en mémoire votre discours d'alors : "moi Président, je ..."
Recevez, monsieur le Président de la République, nos salutations dues au respect de votre fonction.
Lesinfirmières Encolère.
lesinfirmieresencolere@gmail.com
www.facebook.com/lesinfirmieres.encolere
Monsieur le Président de la République,
vous nous avez fait répondre, le 09 décembre 2015, par madame votre Cheffe de Cabinet que nos préoccupations étaient transmises à madame Touraine, ministre de la Santé.
Nous sommes le 16 février 2016 et, sauf erreur, madame la ministre ne nous a pas répondu. Ce qui ne nous étonne pas, tant son mépris affiché ostensiblement à l'égard des professionnelles de la Santé est devenu sa seule marque de dialogue envers les soignants. Nous le lui rendons bien volontiers et les commentaires affichés sur l'ensemble des réseaux sociaux sont de plus en plus méchants, nombreux et légitimes vis à vis de la politique menée par les Gouvernements successifs de monsieur le Premier ministre.
Se déplacer pour aller voter dans les urnes et devenu bien inutile tant les pouvoirs publics restent sourds, aveugles et muets aux résultats pourtant très significatifs de ces consultations électorales devenues obsolètes.
Vous avez d'ailleurs tout récemment reconduit cette même ministre au même portefeuille et c'est donc sur les mêmes bases que nous continuerons, inlassablement, à interpeller les pouvoirs publics de ce pays dans lequel nous nous sentons de moins en moins à notre place, pour ne pas dire de plus en plus exclues. La population nous en est le témoin privilégié, au quotidien.
Les colloques institutionnels comme celui du 11 février dernier, les témoignages et autres soutiens aux ordres professionnels réaffirmés par la ministre, à votre demande, ne feront - en rien - reculer notre détermination à vouloir rendre aux professionnels du soin, la dignité et la reconnaissance bafouées un peu plus chaque jour par des Gouvernements qui, depuis mai 2007, appliquent méthodiquement la même politique vis à vis des infirmières, notamment, au seul motif de la RGPP initiée par votre prédécesseur.
C'est donc tout aussi naturellement que nous allons nous employer à continuer ce que nous avons commencé depuis quelques mois : faire perdre, vous et vos amis de la Gauche dite de gouvernement, les prochaines élections de 2017 car nous sommes toujours plus dégoûtées de la manière dont vous avez, renié et trahi nos convictions citoyennes, républicaines, humanistes au seul profit de la finance comme le faisait monsieur Sarkozy qui a été remercié. Nous avons toutes en mémoire votre discours d'alors : "moi Président, je ..."
Recevez, monsieur le Président de la République, nos salutations dues au respect de votre fonction.
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