Voici ce que j'ai trouvé sur un site infirmier:
http://www.actusoins.com/17433/main-basse-letat-caisse-retraite-liberaux.html
"L’annonce a eu l’effet d’un coup de tonnerre pour les libéraux. Dans le projet de loi sur les retraites, le gouvernement a glissé un article proposant de placer la caisse nationale de vieillesse des professions libérales sous tutelle de l’Etat, sans aucune concertation avec les libéraux. Ce qui induit par un mouvement de domino, l’alignement de toutes les caisses autonomes dont la Carpimko qui gère les retraites des paramédicaux.
infirmière libérale carpimkoSelon ce texte, le directeur général de la CNAVPL serait nommé par décret alors qu’il était auparavant élu par le conseil d’administration de la Caisse.
« Le projet de loi modifie également la gouvernance de ces caisses autonomes en prévoyant une contractualisation des objectifs et des transferts de compétences en matière de ressources humaines ou d’action sociale."
"C’est une totale perte d’autonomie pour les sections professionnelles qui aura de graves effets, en termes de fonctionnement et de pilotage global, ainsi que sur le service rendu à l’affilié », explique Anne Jauer, infirmière libérale et vice-présidente de la Carpimko.
« Il n’est pas question que l’Etat fasse main basse sur les réserves financières de la Carpimko qui a toujours eu des frais de gestion très peu élevés afin de ne pas ponctionner les cotisations. Tout au contraire de certaines caisses comme celle des notaires que nous compensons déjà », glisse Béatrice Galvan, présidente de l’ONSIL.
La Carpimko est en effet une caisse jeune et bien portante : « nous avons des réserves qui permettent de verser 124,7 mois de retraite complémentaire », souligne Anne Jauer.
Les libéraux se mobilisent
Les infirmières comme les autres libéraux craignent le modèle RSI, qui vient d’être qualifié de « catastrophe industrielle » par la Cour des comptes. Le RSI, ex CANAM, regroupe toutes les caisses d’assurance maladie des professions indépendantes et libérales.
L’heure est donc à la mobilisation chez les libéraux avant le passage de la loi au Parlement à partir du 7 octobre. Les responsables des caisses frappent à la porte des élus, d’autant plus à l’écoute que bon nombre d’entre eux exercent une profession libérale, et des responsables de partis. Une action de lobbying marathon a commencé. La CNAVPL invite également les libéraux à envoyer un mail au Premier ministre afin de protester contre le projet de loi.
Ce projet de loi reprend en partie les conclusions du rapport annuel sur l'application des lois de financement de la Sécurité sociale de la Cour des comptes qui milite pour une gouvernance renforcée et un pilotage de l'Etat des retraites des libéraux afin d’assurer la pérennité du système qui risque d’être mis à mal par l’arrivée à la retraite de baby boomer. Le besoin de financement atteindrait 500 à 600 millions d'euros par an entre 2030 et 2050.
Mais, pour l’heure, les infirmières qui prennent au plus tôt leur retraite à 62 ans et touchent leur retraite complémentaire à 67 ans, sans prise en compte de la pénibilité « alors que nous déplaçons des patients dépendants tous les jours », rappelle Anne Jauer, ont l’impression d’un marché de dupes."
http://www.actusoins.com/17433/main-basse-letat-caisse-retraite-liberaux.html
"L’annonce a eu l’effet d’un coup de tonnerre pour les libéraux. Dans le projet de loi sur les retraites, le gouvernement a glissé un article proposant de placer la caisse nationale de vieillesse des professions libérales sous tutelle de l’Etat, sans aucune concertation avec les libéraux. Ce qui induit par un mouvement de domino, l’alignement de toutes les caisses autonomes dont la Carpimko qui gère les retraites des paramédicaux.
infirmière libérale carpimkoSelon ce texte, le directeur général de la CNAVPL serait nommé par décret alors qu’il était auparavant élu par le conseil d’administration de la Caisse.
« Le projet de loi modifie également la gouvernance de ces caisses autonomes en prévoyant une contractualisation des objectifs et des transferts de compétences en matière de ressources humaines ou d’action sociale."
"C’est une totale perte d’autonomie pour les sections professionnelles qui aura de graves effets, en termes de fonctionnement et de pilotage global, ainsi que sur le service rendu à l’affilié », explique Anne Jauer, infirmière libérale et vice-présidente de la Carpimko.
« Il n’est pas question que l’Etat fasse main basse sur les réserves financières de la Carpimko qui a toujours eu des frais de gestion très peu élevés afin de ne pas ponctionner les cotisations. Tout au contraire de certaines caisses comme celle des notaires que nous compensons déjà », glisse Béatrice Galvan, présidente de l’ONSIL.
La Carpimko est en effet une caisse jeune et bien portante : « nous avons des réserves qui permettent de verser 124,7 mois de retraite complémentaire », souligne Anne Jauer.
Les libéraux se mobilisent
Les infirmières comme les autres libéraux craignent le modèle RSI, qui vient d’être qualifié de « catastrophe industrielle » par la Cour des comptes. Le RSI, ex CANAM, regroupe toutes les caisses d’assurance maladie des professions indépendantes et libérales.
L’heure est donc à la mobilisation chez les libéraux avant le passage de la loi au Parlement à partir du 7 octobre. Les responsables des caisses frappent à la porte des élus, d’autant plus à l’écoute que bon nombre d’entre eux exercent une profession libérale, et des responsables de partis. Une action de lobbying marathon a commencé. La CNAVPL invite également les libéraux à envoyer un mail au Premier ministre afin de protester contre le projet de loi.
Ce projet de loi reprend en partie les conclusions du rapport annuel sur l'application des lois de financement de la Sécurité sociale de la Cour des comptes qui milite pour une gouvernance renforcée et un pilotage de l'Etat des retraites des libéraux afin d’assurer la pérennité du système qui risque d’être mis à mal par l’arrivée à la retraite de baby boomer. Le besoin de financement atteindrait 500 à 600 millions d'euros par an entre 2030 et 2050.
Mais, pour l’heure, les infirmières qui prennent au plus tôt leur retraite à 62 ans et touchent leur retraite complémentaire à 67 ans, sans prise en compte de la pénibilité « alors que nous déplaçons des patients dépendants tous les jours », rappelle Anne Jauer, ont l’impression d’un marché de dupes."