http://www.actusoins.com/28050/deces-en-autodialyse-quatre-mois-de-sursis-requis-contre-un-infirmiere.html#comment-32288
Quatre mois de prison avec sursis ont été requis contre une infirmière qui surveillait une malade décédée au cours d'une séance d'autodialyse, à St-Lizier (Ariège), en juin 2011. Son avocat a plaidé la relaxe, relatent La Dépêche et Ariège News.
A la barre, une praticienne libérale, âgée d'une cinquantaine d'années, comparaissait pour homicide involontaire. Le 23 mai 2011, une hémorragie importante entraînait la mort de la patiente dans un centre d’autodialyse.
Les enquêteurs se sont attachés à expliquer comment l’un des tuyaux de l’appareil avait pu se détacher au cours de la dialyse, entrainant une hémorragie sous le champ, et le décès de la malheureuse septuagénaire.
Lorsque l'alarme de la machine d'autodialyse a sonné, une première fois, puis une seconde fois, l'infirmière a choisi de redémarrer la machine.
Pour le procureur, elle aurait dû, à ce moment-là, déchirer le champ stérile opaque qui protégeait la dialyse, une sorte de gaine qui enveloppe le cathéter et permet d'éviter tout risque infectieux, particulièrement important en cas de dialyse.
«Un mauvais choix a été fait, peut-être, répond Frédéric Baby, avocat de la défense. Mais on ne rapporte pas la preuve que l'infirmière savait que c'était un mauvais choix».
Au total, depuis cet accident, l'Agence régionale de santé impose la mise en place de champ stérile transparent. Délibéré au 10 mars.
Rédaction ActuSoins avec La Dépêche et Ariège News
17 janvier 2015 à 15 h 10 min
Et il en pense quoi le chef des infirmiers, lui même infirmier en hémodialyse au CHU de Rouen et (très) proche de la retraite ? Avec son expertise professionnelle et sa charge de défenseur en chef de la morale des infirmières, il doit nous illuminer de sa science ordinale ! Bon il est vrai à 1/5 jour, autrement dit 1 jour par semaine car à 20% de son poste infirmier.
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Quatre mois de prison avec sursis ont été requis contre une infirmière qui surveillait une malade décédée au cours d'une séance d'autodialyse, à St-Lizier (Ariège), en juin 2011. Son avocat a plaidé la relaxe, relatent La Dépêche et Ariège News.
A la barre, une praticienne libérale, âgée d'une cinquantaine d'années, comparaissait pour homicide involontaire. Le 23 mai 2011, une hémorragie importante entraînait la mort de la patiente dans un centre d’autodialyse.
Les enquêteurs se sont attachés à expliquer comment l’un des tuyaux de l’appareil avait pu se détacher au cours de la dialyse, entrainant une hémorragie sous le champ, et le décès de la malheureuse septuagénaire.
Lorsque l'alarme de la machine d'autodialyse a sonné, une première fois, puis une seconde fois, l'infirmière a choisi de redémarrer la machine.
Pour le procureur, elle aurait dû, à ce moment-là, déchirer le champ stérile opaque qui protégeait la dialyse, une sorte de gaine qui enveloppe le cathéter et permet d'éviter tout risque infectieux, particulièrement important en cas de dialyse.
«Un mauvais choix a été fait, peut-être, répond Frédéric Baby, avocat de la défense. Mais on ne rapporte pas la preuve que l'infirmière savait que c'était un mauvais choix».
Au total, depuis cet accident, l'Agence régionale de santé impose la mise en place de champ stérile transparent. Délibéré au 10 mars.
Rédaction ActuSoins avec La Dépêche et Ariège News
17 janvier 2015 à 15 h 10 min
Et il en pense quoi le chef des infirmiers, lui même infirmier en hémodialyse au CHU de Rouen et (très) proche de la retraite ? Avec son expertise professionnelle et sa charge de défenseur en chef de la morale des infirmières, il doit nous illuminer de sa science ordinale ! Bon il est vrai à 1/5 jour, autrement dit 1 jour par semaine car à 20% de son poste infirmier.
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