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    RESILIENCE écrit aux députés frondeurs (et non frondeurs) ...

    seringatomik
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    RESILIENCE écrit aux députés frondeurs (et non frondeurs) ... Empty RESILIENCE écrit aux députés frondeurs (et non frondeurs) ...

    Message par seringatomik Ven 2 Mai 2014 - 8:50

    RESILIENCE écrit aux députés frondeurs (et non frondeurs) ...
     
    à diffuser +++++++++


    Strasbourg, le 1 mai 2014.
    Mesdames et messieurs les Députés« frondeurs ».

    vous avez, il y a quelques jours, défrayé la chronique, bousculé le Gouvernement de monsieur Valls dans ses certitudes et réjouit des français qui ont cru pouvoir espérer dans votre posture du refus « du fait accompli ».
    Comme vous, plus de 450 000 infirmières qui refusent de se soumettre (à un Ordre professionnel qu’elles n’ont jamais demandé et qui continuent à travailler dans l’illégalité et la précarité juridique) sont dans cet esprit de la désobéissance citoyenne assumée et du refus légitime, devant l’injustice. Sans compter les plus de 100 000 inscrites sous la menace d’un dé conventionnement des CPAM ou du chantage à la non titularisation des employeurs. Dernièrement, ce sont les infirmiers sapeurs-pompiers bénévoles et volontaires qui ont été empêchés de réaliser les sorties de secours au bénéfice de la population s’ils ne se mettaient pas en règle avec l’Ordre infirmier après la parution d’un arrêté les y contraignant indirectement !
    En effet, vous avez été élus, comme les autres parlementaires sur un programme et compte tenu des deux dernières années, nous pouvions craindre le pire qui s’est avéré être la réalité: obéir à la seule finance et n’avoir que la réduction des déficits pour seule ligne de conduite. Etouffant financièrement encore un peu plus les français qui n’en pouvaient déjà plus des « années Sarkozy ». En oubliant tout le reste.
    Nous avions cru pouvoir espérer que les opposants d’autrefois, arrivés aux affaires, tiendraient leur promesse électorale, entre autre, de nous débarrasser des ordres paramédicaux, il n’en est – aujourd’hui– toujours rien. Pourtant cette mesure qui ne coûterait pas un seul euro au budget de l’Etat est maintenant très attendue, compte tenu des dernières informations qui ont révélé que l’Ordre infirmier dénonce, en envoyant des listes de professionnels de la Santé aux procureurs de la République, à des fins peu avouables. Avec, pour conséquences, des convocations à la gendarmerie ou au commissariat, comme de vulgaires délinquantes, un possible engorgement des tribunaux qui ont certainement autre chose à faire que de gérer des procédures à 30 ou 75 euros pour non adhésion/cotisation à un Ordre pris à la gorge financièrement et qui doit impérativement rembourser la banque présidée par monsieur Pérol, pour éviter la faillite comme fin juillet 2011. Ordre infirmier qui n’hésite plus, lui, à engendrer (impunément ?) de par son comportement inique et honteux une augmentation de la dépense publique en multipliant les procédures, sans même devoir payer le timbre fiscal de 35 euros. S’installant, tous les mois, dans les locaux du Conseil d’Etat, photos à l’appui diffusées sur les réseaux sociaux, pour y tenir séance, mais avec l’autorisation de qui ?
    Sur les 50 milliards d’économies que le Gouvernement de monsieur le Premier Ministre veut infliger aux finances de notre pays, 10 milliards devront être, encore une fois, supportés par la Santé, la sécurité sociale. Après avoir morflé pendant cette dernière décennie, sous les coups de boutoirs toujours plus douloureux de la droite et maintenant de la gauche, notre système de soins à « la française » est devenu celui de la « française des jeux ». « Faîtes vos jeux, rien ne va plus (du tout) » et chaque ministre impose une nouvelle Loi, des nouvelles règles, ne laissant pas même à l’encre des derniers décrets, le temps de sécher et de s’appliquer.
    Les effets d’annonces ne sont que du sable jeté à la face du con-tribuable espérant, tel Nounours il y a plus de 40 ans, endormir les français après avoir tenté de les rassurer, une énième fois. Assurant ne pas viser les soignants, directement, cette nouvelle cure financière annoncée, et détaillée par le menu, mérite quelques réflexions :
    - vouloir doubler en seulement 18 mois le pourcentage d’interventions effectuées en chirurgie ambulatoire est une gageure. Et qu’en sera-t-il de la sécurité des soins et de la surveillance des patients à domicile, de l’organisation des services actuels de soins et des personnels soignants qui les font vivre, quand dans le même temps la réduction drastique des actes réalisés par les infirmières libérales et devenue le dogme ?
    - imposer toujours plus de génériques et vouloir faire « rentrer dans le rang » les laboratoires en est une autre quand, par exemple, les traitements et dosages pédiatriques hospitaliers sont toujours aussi peu développés depuis plus de 20 ans, engendrant des gâchis importants au quotidien, idem pour le conditionnement des comprimés vendus dans les officines et qui conduisent les français à entasser toujours plus de médicaments inutilisés dans leurs pharmacies, avec en sus, des déremboursements de plus en plus importants,
    - annoncer que l’on fera tout cela en évitant une politique de soins « low cost » est au mieux une utopie, au pire un gros mensonge, quand on sait que cette pratique est devenue quotidienne, depuis des années, dans le fonctionnement des hôpitaux dont les déficits ont été réduits de manière importante ces 5 dernières années, mais à quel prix ( ?) du fonctionnement « à flux tendus » comme si les patients, et les soignants, devaient être considérés comme une industrie automobile que l’on module en fonction des exigences économiques et financières du CAC 40,
    - vouloir interdire ou diminuer les médecins intérimaires à l’hôpital quand les dépassements d’honoraires du corps médical sont toujours aussi présents, malgré les articles dans la presse, et que les médecins « dits étrangers » qui sont, dans certains services, la seule cheville ouvrière médicale sont toujours aussi mal rémunérés et considérés,
    - pour mémoire, beaucoup de choses ont été dites, peu ont été faites, mais sur le sujet toujours brûlant de l’engorgement des urgences hospitalières, nous en sommes encore et toujours … au quasi même point !

    Sur tous ces sujets, nous espérons encore, mesdames et messieurs les députés frondeurs et non frondeurs pouvoir être écoutés et entendus. Et dans l’attente de votre prompte réponse, nous vous assurons, mesdames et messieurs les Elus du peuple, de nos meilleures salutations citoyennes et infirmières, plus que jamais déterminées.


    Hugues Dechilly,
    secrétaire général,
    infirmier diplômé d’Etat, en exercice illégal.



    RESILIENCE – 20 rue de Molsheim –67000 Strasbourg.
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