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5 participants

    quel bordel ! (lettre au premier secrétaire du parti socialiste)‏

    syndicat RESILIENCE
    syndicat RESILIENCE


    Messages : 2178
    Date d'inscription : 08/01/2011

    quel bordel ! (lettre au premier secrétaire du parti socialiste)‏  Empty quel bordel ! (lettre au premier secrétaire du parti socialiste)‏

    Message par syndicat RESILIENCE Lun 21 Avr 2014 - 8:59

    à

    Monsieur le Premier secrétaire du Parti Socialiste,

    Député de Paris.



    Strasbourg, le 20 avril 2014.



    Monsieur le Premier secrétaire,



    Le 05 février dernier, vous écriviez sur votre blog « quel bordel ! », à propos du Parti Socialiste, parti politique au pouvoir depuis deux ans après l’élection à la présidence de monsieur François Hollande et la majorité obtenue au Sénat et à l’Assemblée Nationale.



    Si encore, ce « bordel » avait été joyeux, nous aurions pu nous en contenter. Mais tel n’est pas le cas.



    Les français ont massivement rejeté la posture et la Gouvernance du président Sarkozy. Monsieur le Président de la République vient de réceptionner une fin de non-recevoir du peuple français, baffe magistrale, de la part, tant des très nombreux abstentionnistes que de ceux qui n’ont pas voté pour le PS.



    La « Valls hésitation » qui a suivi (malgré les apparences) la nomination des ministres et autres secrétaires d’Etat, après le remerciement de monsieur Jean Marc Ayrault, nous a encore plus affligé car la Santé, grande oubliée de ces dernières années, semble avoir été ré attribuée, par défaut, à Marisol Touraine. Un moindre mal, me direz-vous, car la disgrâce affligeante du Conseiller présidentiel, pourtant fortement pressenti, aurait été du plus mauvais effet en cas de nomination.



    Ceci dit, monsieur le Premier secrétaire, l’avenir immédiat est loin d’être dégagé et les prochaines élections européennes seront une piqûre de rappel, n’en doutons plus, sévère pour le Parti de Gouvernement à la tête duquel vous venez d’être installé par vos pairs, à défaut d’avoir été élu par les militants. Depuis plusieurs années, nous infirmières et infirmiers, à l’écoute quotidienne des patients que nous soignons, soit à hôpital public, soit à domicile ou encore en entreprise ou en clinique privée, sommes informés - en temps réel - de la lassitude et de la colère, bientôt de la révolte (?) des français qui n’en peuvent plus.



    Interpellés, soit par nous infirmiers du syndicat RESILIENCE, soit par nos amies et collègues infirmières du Collectif Lesinfirmières Encolère (voir copies jointes), le Président, le Premier ministre et la Ministre de la Santé ne répondent pas, ou presque, soit à nos demandes de rendez-vous, soit à nos courriers et autres lettres, pourtant très documentées.



    Des engagements pris lors de la campagne électorale de 2012, nous avions cru pouvoir retenir que l’abrogation des ordres professionnels, dont l’ordre infirmier contre lequel nous sommes engagés et déterminés à en obtenir la suppression pure et simple, pouvait être retenue. La gestion affligeante de ce dossier par les députés socialistes, malgré les déclarations engagées de madame Touraine visant à nous rassurer, est calamiteuse. Comme l’ensemble des Parlementaires socialistes, vous êtes quotidiennement destinataire de nos envois explicatifs et des récentes déconvenues de l’ordre infirmier, certes nombreux mais auxquels, vous ne répondez pas, vous non plus.



    Nos collègues et amies, du Collectif Lesinfirmières Encolère  ont aussi mis en avant deux autres revendications plus que légitimes et, là aussi, vous ne répondez pas. Il en résulte qu’elles ont logiquement appelé – sur les réseaux sociaux où leur influence prend une importance sérieuse et maintenant reconnue – à ne pas voter pour les socialistes aux dernières municipales. Elles ont l’intention de recommencer pour les élections Européennes, et nous ne pouvons que comprendre leur détermination à vous faire entendre leurs revendications de plus de salaire et de la prise en compte de la pénibilité liée à l’exercice infirmier, deux misères qui nous ont été faites sous la présidence Sarkozy et qui viennent d’être reconduites par monsieur le Premier ministre.



    Monsieur le Premier secrétaire, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier aux infirmières et aux infirmiers, à l’ensemble des professions de la Santé, qu’elles doivent continuer à faire des efforts pour participer au redressement de la France, quand, dans le même temps, nous apprenons par voie de presse que les centaines de conseillers ministériels, déjà bien rémunérés, encaissent des sur primes mensuelles équivalentes à trois fois le smic, payées avec nos impôts ?



    Monsieur le Député, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier au million d’électrices que sont les infirmières et les aides-soignantes dont les salaires sont bloqués depuis 2010 et jusqu’en 2017 au minimum, que les Parlementaires refusent de faire un effort, même symbolique, sur leur rémunération et sur leurs avantages qui deviennent insolents en cette période de crise ??



    Monsieur le citoyen, élu du peuple, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier aux contribuables que sont le million d’infirmières et d’aides-soignantes en exercice, que plus elles sont ponctionnées soit directement sur leurs fiches de paye, soit indirectement par des augmentations de taxes ou autres, que 50 milliards d’économies vont être réalisées sur leurs dos quand, dans le même temps, les rois de la finance continuent à flamber sur les marchés, malgré la crise de 2008 et les injonctions présidentielles de l’époque, reprises en mai 2012 par l’actuel Président Hollande et son célèbre syntagme « moi Président je … » ???



    Nous sommes conscients que l’état économique de notre pays est faible mais comment allez-vous expliquer et/ou justifier à celles et ceux d’entre nous, très nombreux malgré leur emploi garanti, qui ne parviennent plus à boucler leurs fins de mois et qui sont confrontés à la presque même misère que ceux qui ont encore moins, salariés qui sont parfois obligés de dormir sous les ponts après une déconvenue familiale ou un « accident de la vie », que plus encore va leur être enlevé. Où vont donc les centaines de milliards de taxes et d’impôts que nous versons chaque année sous diverses formes aux finances de l’Etat qui en demandent encore et toujours plus ????



    De tout ceci, monsieur le Premier secrétaire, monsieur le Député,  il est urgent que nous puissions en discuter avec vous – directement -  afin de trouver une solution avant que la colère ne devienne révolte.



    Dans l’attente, recevez monsieur Jean Christophe Cambadélis, nos meilleures salutations infirmières engagées et plus que jamais déterminées.



    Hugues Dechilly,

    secrétaire général,

    infirmier insolent et en exercice illégal

    depuis le 21 décembre 2006.



    RESILIENCE – 20 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.
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    zezettedu67


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    Message par zezettedu67 Lun 21 Avr 2014 - 16:29

    Elle est parfaite cette lettre. Elle a le mérite de dire très haut ce que beaucoup pensent trop bas.
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    zezettedu67


    Messages : 270
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    Message par zezettedu67 Lun 21 Avr 2014 - 16:32

    Des députés PS proposent un autre plan d'économies que celui de Valls

    Le Monde | 21.04.2014 à 11h38 • Mis à jour le 21.04.2014 à 13h34 | Par Patrick Roger

    Le Parti socialiste, après la débâcle des élections municipales, le remaniement précipité à tous les étages du pouvoir et la désastreuse affaire Aquilino Morelle, est à bout de nerfs. Nul, aujourd'hui, n'est en mesure de garantir que le programme de stabilité, qui fixe les prévisions financières de la France et doit être voté le 29 avril à l'Assemblée nationale, recueille une majorité.
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    ordreinfirmieralapoubelle


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    Message par ordreinfirmieralapoubelle Lun 21 Avr 2014 - 16:57

    syndicat RESILIENCE a écrit:à

    Monsieur le Premier secrétaire du Parti Socialiste,

    Député de Paris.



    Strasbourg, le 20 avril 2014.



    Monsieur le Premier secrétaire,



    Le 05 février dernier, vous écriviez sur votre blog « quel bordel ! », à propos du Parti Socialiste, parti politique au pouvoir depuis deux ans après l’élection à la présidence de monsieur François Hollande et la majorité obtenue au Sénat et à l’Assemblée Nationale.



    Si encore, ce « bordel » avait été joyeux, nous aurions pu nous en contenter. Mais tel n’est pas le cas.



    Les français ont massivement rejeté la posture et la Gouvernance du président Sarkozy. Monsieur le Président de la République vient de réceptionner une fin de non-recevoir du peuple français, baffe magistrale, de la part, tant des très nombreux abstentionnistes que de ceux qui n’ont pas voté pour le PS.



    La « Valls hésitation » qui a suivi (malgré les apparences) la nomination des ministres et autres secrétaires d’Etat, après le remerciement de monsieur Jean Marc Ayrault, nous a encore plus affligé car la Santé, grande oubliée de ces dernières années, semble avoir été ré attribuée, par défaut, à Marisol Touraine. Un moindre mal, me direz-vous, car la disgrâce affligeante du Conseiller présidentiel, pourtant fortement pressenti, aurait été du plus mauvais effet en cas de nomination.



    Ceci dit, monsieur le Premier secrétaire, l’avenir immédiat est loin d’être dégagé et les prochaines élections européennes seront une piqûre de rappel, n’en doutons plus, sévère pour le Parti de Gouvernement à la tête duquel vous venez d’être installé par vos pairs, à défaut d’avoir été élu par les militants. Depuis plusieurs années, nous infirmières et infirmiers, à l’écoute quotidienne des patients que nous soignons, soit à hôpital public, soit à domicile ou encore en entreprise ou en clinique privée, sommes informés - en temps réel - de la lassitude et de la colère, bientôt de la révolte (?) des français qui n’en peuvent plus.



    Interpellés, soit par nous infirmiers du syndicat RESILIENCE, soit par nos amies et collègues infirmières du Collectif Lesinfirmières Encolère (voir copies jointes), le Président, le Premier ministre et la Ministre de la Santé ne répondent pas, ou presque, soit à nos demandes de rendez-vous, soit à nos courriers et autres lettres, pourtant très documentées.



    Des engagements pris lors de la campagne électorale de 2012, nous avions cru pouvoir retenir que l’abrogation des ordres professionnels, dont l’ordre infirmier contre lequel nous sommes engagés et déterminés à en obtenir la suppression pure et simple, pouvait être retenue. La gestion affligeante de ce dossier par les députés socialistes, malgré les déclarations engagées de madame Touraine visant à nous rassurer, est calamiteuse. Comme l’ensemble des Parlementaires socialistes, vous êtes quotidiennement destinataire de nos envois explicatifs et des récentes déconvenues de l’ordre infirmier, certes nombreux mais auxquels, vous ne répondez pas, vous non plus.



    Nos collègues et amies, du Collectif Lesinfirmières Encolère  ont aussi mis en avant deux autres revendications plus que légitimes et, là aussi, vous ne répondez pas. Il en résulte qu’elles ont logiquement appelé – sur les réseaux sociaux où leur influence prend une importance sérieuse et maintenant reconnue – à ne pas voter pour les socialistes aux dernières municipales. Elles ont l’intention de recommencer pour les élections Européennes, et nous ne pouvons que comprendre leur détermination à vous faire entendre leurs revendications de plus de salaire et de la prise en compte de la pénibilité liée à l’exercice infirmier, deux misères qui nous ont été faites sous la présidence Sarkozy et qui viennent d’être reconduites par monsieur le Premier ministre.



    Monsieur le Premier secrétaire, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier aux infirmières et aux infirmiers, à l’ensemble des professions de la Santé, qu’elles doivent continuer à faire des efforts pour participer au redressement de la France, quand, dans le même temps, nous apprenons par voie de presse que les centaines de conseillers ministériels, déjà bien rémunérés, encaissent des sur primes mensuelles équivalentes à trois fois le smic, payées avec nos impôts ?



    Monsieur le Député, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier au million d’électrices que sont les infirmières et les aides-soignantes dont les salaires sont bloqués depuis 2010 et jusqu’en 2017 au minimum, que les Parlementaires refusent de faire un effort, même symbolique, sur leur rémunération et sur leurs avantages qui deviennent insolents en cette période de crise ??



    Monsieur le citoyen, élu du peuple, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier aux contribuables que sont le million d’infirmières et d’aides-soignantes en exercice, que plus elles sont ponctionnées soit directement sur leurs fiches de paye, soit indirectement par des augmentations de taxes ou autres, que 50 milliards d’économies vont être réalisées sur leurs dos quand, dans le même temps, les rois de la finance continuent à flamber sur les marchés, malgré la crise de 2008 et les injonctions présidentielles de l’époque, reprises en mai 2012 par l’actuel Président Hollande et son célèbre syntagme « moi Président je … » ???



    Nous sommes conscients que l’état économique de notre pays est faible mais comment allez-vous expliquer et/ou justifier à celles et ceux d’entre nous, très nombreux malgré leur emploi garanti, qui ne parviennent plus à boucler leurs fins de mois et qui sont confrontés à la presque même misère que ceux qui ont encore moins, salariés qui sont parfois obligés de dormir sous les ponts après une déconvenue familiale ou un « accident de la vie », que plus encore va leur être enlevé. Où vont donc les centaines de milliards de taxes et d’impôts que nous versons chaque année sous diverses formes aux finances de l’Etat qui en demandent encore et toujours plus ????



    De tout ceci, monsieur le Premier secrétaire, monsieur le Député,  il est urgent que nous puissions en discuter avec vous – directement -  afin de trouver une solution avant que la colère ne devienne révolte.



    Dans l’attente, recevez monsieur Jean Christophe Cambadélis, nos meilleures salutations infirmières engagées et plus que jamais déterminées.



    Hugues Dechilly,

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    Message par tevassir Lun 21 Avr 2014 - 18:55

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    Message par seringatomik Jeu 24 Avr 2014 - 6:48

    syndicat RESILIENCE a écrit:à

    Monsieur le Premier secrétaire du Parti Socialiste,

    Député de Paris.



    Strasbourg, le 20 avril 2014.



    Monsieur le Premier secrétaire,



    Le 05 février dernier, vous écriviez sur votre blog « quel bordel ! », à propos du Parti Socialiste, parti politique au pouvoir depuis deux ans après l’élection à la présidence de monsieur François Hollande et la majorité obtenue au Sénat et à l’Assemblée Nationale.



    Si encore, ce « bordel » avait été joyeux, nous aurions pu nous en contenter. Mais tel n’est pas le cas.



    Les français ont massivement rejeté la posture et la Gouvernance du président Sarkozy. Monsieur le Président de la République vient de réceptionner une fin de non-recevoir du peuple français, baffe magistrale, de la part, tant des très nombreux abstentionnistes que de ceux qui n’ont pas voté pour le PS.



    La « Valls hésitation » qui a suivi (malgré les apparences) la nomination des ministres et autres secrétaires d’Etat, après le remerciement de monsieur Jean Marc Ayrault, nous a encore plus affligé car la Santé, grande oubliée de ces dernières années, semble avoir été ré attribuée, par défaut, à Marisol Touraine. Un moindre mal, me direz-vous, car la disgrâce affligeante du Conseiller présidentiel, pourtant fortement pressenti, aurait été du plus mauvais effet en cas de nomination.



    Ceci dit, monsieur le Premier secrétaire, l’avenir immédiat est loin d’être dégagé et les prochaines élections européennes seront une piqûre de rappel, n’en doutons plus, sévère pour le Parti de Gouvernement à la tête duquel vous venez d’être installé par vos pairs, à défaut d’avoir été élu par les militants. Depuis plusieurs années, nous infirmières et infirmiers, à l’écoute quotidienne des patients que nous soignons, soit à hôpital public, soit à domicile ou encore en entreprise ou en clinique privée, sommes informés - en temps réel - de la lassitude et de la colère, bientôt de la révolte (?) des français qui n’en peuvent plus.



    Interpellés, soit par nous infirmiers du syndicat RESILIENCE, soit par nos amies et collègues infirmières du Collectif Lesinfirmières Encolère (voir copies jointes), le Président, le Premier ministre et la Ministre de la Santé ne répondent pas, ou presque, soit à nos demandes de rendez-vous, soit à nos courriers et autres lettres, pourtant très documentées.



    Des engagements pris lors de la campagne électorale de 2012, nous avions cru pouvoir retenir que l’abrogation des ordres professionnels, dont l’ordre infirmier contre lequel nous sommes engagés et déterminés à en obtenir la suppression pure et simple, pouvait être retenue. La gestion affligeante de ce dossier par les députés socialistes, malgré les déclarations engagées de madame Touraine visant à nous rassurer, est calamiteuse. Comme l’ensemble des Parlementaires socialistes, vous êtes quotidiennement destinataire de nos envois explicatifs et des récentes déconvenues de l’ordre infirmier, certes nombreux mais auxquels, vous ne répondez pas, vous non plus.



    Nos collègues et amies, du Collectif Lesinfirmières Encolère  ont aussi mis en avant deux autres revendications plus que légitimes et, là aussi, vous ne répondez pas. Il en résulte qu’elles ont logiquement appelé – sur les réseaux sociaux où leur influence prend une importance sérieuse et maintenant reconnue – à ne pas voter pour les socialistes aux dernières municipales. Elles ont l’intention de recommencer pour les élections Européennes, et nous ne pouvons que comprendre leur détermination à vous faire entendre leurs revendications de plus de salaire et de la prise en compte de la pénibilité liée à l’exercice infirmier, deux misères qui nous ont été faites sous la présidence Sarkozy et qui viennent d’être reconduites par monsieur le Premier ministre.



    Monsieur le Premier secrétaire, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier aux infirmières et aux infirmiers, à l’ensemble des professions de la Santé, qu’elles doivent continuer à faire des efforts pour participer au redressement de la France, quand, dans le même temps, nous apprenons par voie de presse que les centaines de conseillers ministériels, déjà bien rémunérés, encaissent des sur primes mensuelles équivalentes à trois fois le smic, payées avec nos impôts ?



    Monsieur le Député, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier au million d’électrices que sont les infirmières et les aides-soignantes dont les salaires sont bloqués depuis 2010 et jusqu’en 2017 au minimum, que les Parlementaires refusent de faire un effort, même symbolique, sur leur rémunération et sur leurs avantages qui deviennent insolents en cette période de crise ??



    Monsieur le citoyen, élu du peuple, comment pouvez-vous expliquer et/ou justifier aux contribuables que sont le million d’infirmières et d’aides-soignantes en exercice, que plus elles sont ponctionnées soit directement sur leurs fiches de paye, soit indirectement par des augmentations de taxes ou autres, que 50 milliards d’économies vont être réalisées sur leurs dos quand, dans le même temps, les rois de la finance continuent à flamber sur les marchés, malgré la crise de 2008 et les injonctions présidentielles de l’époque, reprises en mai 2012 par l’actuel Président Hollande et son célèbre syntagme « moi Président je … » ???



    Nous sommes conscients que l’état économique de notre pays est faible mais comment allez-vous expliquer et/ou justifier à celles et ceux d’entre nous, très nombreux malgré leur emploi garanti, qui ne parviennent plus à boucler leurs fins de mois et qui sont confrontés à la presque même misère que ceux qui ont encore moins, salariés qui sont parfois obligés de dormir sous les ponts après une déconvenue familiale ou un « accident de la vie », que plus encore va leur être enlevé. Où vont donc les centaines de milliards de taxes et d’impôts que nous versons chaque année sous diverses formes aux finances de l’Etat qui en demandent encore et toujours plus ????



    De tout ceci, monsieur le Premier secrétaire, monsieur le Député,  il est urgent que nous puissions en discuter avec vous – directement -  afin de trouver une solution avant que la colère ne devienne révolte.



    Dans l’attente, recevez monsieur Jean Christophe Cambadélis, nos meilleures salutations infirmières engagées et plus que jamais déterminées.



    Hugues Dechilly,

    secrétaire général,

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