Stages des étudiants infirmiers: l'ordre déplore la menace de la FHP et appelle au dialogue

Mercredi 5 février 2014 - 12:22



Stages des étudiants infirmiers: l'ordre déplore la menace de la FHP et appelle au dialogue



PARIS, 5 février 2014 (APM) - L'ordre national des infirmiers (ONI) a appelé au respect des étudiants infirmiers, face à la menace faite par la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) de ne plus les accueillir dans les cliniques, et a demandé aux pouvoirs publics de dialoguer, dans un communiqué mercredi.



La FHP, mardi, a dit prévoir de ne plus recevoir les étudiants infirmiers en stage à compter du samedi 1er mars si ses revendications sur les tarifs et les missions de service public n'étaient pas prises en compte (cf APM SNRB4004).



L'ordre infirmier indique qu'il "regrette les difficultés parfois rencontrées par certains acteurs de la santé dans leur dialogue avec la ministre [des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine], d'autant, ajoute-t-il, que les services rendus au public par ces institutions sont essentiels au système de soins".



Il reconnaît que "les cliniques et établissements privés assurent d'indispensables missions de service public de formation des infirmiers". "Ces missions doivent être pleinement reconnues par les pouvoirs publics, tant la diversité des terrains de stage est précieuse", soutient-il.



Mais pour le président du conseil national de l'ordre, Didier Borniche, cité dans le communiqué, les étudiants en soins infirmiers n'ont pas non plus "à être les otages de désaccords entre pouvoirs publics et établissements de santé privés".



Il estime qu'il serait "contreproductif" et "préjudiciable" pour tous d'"empêcher les professionnels infirmiers de demain d'apprendre leur métier".



Outre son appel au dialogue lancé aux pouvoirs publics, le président de l'instance annonce qu'il s'entretiendra "avant la fin de la semaine" avec son homologue de la FHP, Jean-Loup Durousset pour "approfondir les solutions de sortie de crise".



san/nc/APM polsan

redaction@apmnews.com



SNRB5004 05/02/2014 12:23 ACTU

ou comment carresser la fnesi dans le sens du poil en essayant de recruter les étudiants, futurs professionnels ...

seringatomik a écrit:ou comment carresser la fnesi dans le sens du poil en essayant de recruter les étudiants, futurs professionnels ...

Et futurs cotisants...

seringatomik a écrit:ou comment carresser la fnesi dans le sens du poil en essayant de recruter les étudiants, futurs professionnels ...

seringatomik a écrit:Et futurs cotisants...

Evidemment, sans compter que cet ordre pourri ne prend pas beaucoup de risque car évidemment ce n'est pas une menace qui sera mise à exécution...

Lèche-croupion !

La fnesi ne sera pas dissoute !

L'Oni appelle à ne pas prendre les infirmiers "en otage" dans les différends entre FHP et tutelles




05/02/14 - 11h52 - HOSPIMEDIA |


L’Ordre national des infirmiers (Oni) appelle au respect des étudiants infirmiers, "otages de désaccords qui les dépassent", et les pouvoirs publics au dialogue, dans un communiqué publié ce 5 février. La FHP a annoncé le 4 février lors d'une conférence de presse que ses établissements pourraient suspendre les stages des étudiants infirmiers dès le 1er mars prochain si le ministère des Affaires sociales et de la Santé persiste, notamment, à ne pas reconnaître les Missions d’intérêt général (Mig) des cliniques et hôpitaux privés (lire ci-contre).

L’Oni regrette "les difficultés parfois rencontrées par certains acteurs de la santé dans leur dialogue avec la ministre, [Marisol Touraine], d’autant que les services rendus au public par ces institutions sont essentiels au système de soins". Pour Didier Borniche, président de l’Ordre, "les étudiants en soins infirmiers n’ont pas à être les otages de désaccords entre pouvoirs publics et établissements de santé privés". "Ils choisissent d’effectuer des stages au sein des établissements de santé pour se former à un métier complexe et exigeant pour des prises en charge de qualité. Les cliniques et établissements privés assurent d’indispensables missions de service public de formation des infirmiers : ces missions doivent être pleinement reconnues par les pouvoirs publics, tant la diversité des terrains de stage est précieuse", appuie-t-il.

"Toutefois, empêcher les professionnels infirmiers de demain d’apprendre leur métier ne peut qu’être préjudiciable aux étudiants mais aussi à l’hospitalisation privée et ses patients. Ce serait absolument contreproductif", estime Didier Borniche. Il annonce pour conclure qu'il s’entretiendra de nouveau avant la fin de la semaine avec le président de la FHP, Jean-Loup Durousset, pour "approfondir les solutions de sortie de crise".


Pour rappel, la fédération réclame l'absence totale de récupération du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), la neutralisation de la dégressivité tarifaire, ainsi que "la mise en place d’un service public de santé territorialisé et d’un service public hospitalier où tous les acteurs seraient à égalité de traitement". Lassée de n'être pas entendue, elle a ainsi menacé de suspendre ses terrains de stages, alors qu'elle accueille et forme plus de 30 000 futurs professionnels de santé chaque année, ainsi que son plan pour l'emploi concernant 2 200 nouveaux postes pour 2014.


Caroline Cordier
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Borniche saute vraiment sur tout ce qui bouge et allume des contre-feux partout.
Son 80 % présidentiel est bien occupé...  

On peut aussi faire confiance à borniche, qui sera de bon conseil, connaissant bien lui-même le sens du mot "menace".

necronomicon a écrit:Borniche saute vraiment sur tout ce qui bouge et allume des contre-feux partout. 

Si c'était vrai … Mais non, même pas, aucun soutien de l'ONI aux quelques mouvements infirmiers qui ont éclos depuis 2007. Rien sur les IADE, la FEHAP, le droit d'option, … ou les différents mouvements locaux et régionaux.

Il surtout sur ce qui ne l'engage à rien.

Chantage de la FHP : les masques tombent
Communiqué de la FHF du 06 février 2014 :

‘’En réponse à la menace de boycott de l’accueil des étudiants infirmiers, lancée par la Fédération de l’Hospitalisation Privée, la Fédération hospitalière de France tient à faire savoir que par respect pour les étudiants et conformément à leur tradition de responsabilité, les hôpitaux publics suppléeront si nécessaire, comme ils le font dans d’autres domaines, les carences du secteur privé commercial.
Les masques tombent.
Les cliniques à but lucratif ne peuvent revendiquer leur participation au service public et se prêter à un chantage irresponsable.
La FHF espère que les pouvoirs publics auront la lucidité d’en tirer les conséquences’’.
Gérard VINCENT
Délégué général de la FHF
Explication des Acronymes :
FHP : Fédération de l’Hospitalisation Privée (secteur privé)
FHF : Fédération Hospitalière de France (secteur public).

Il est par conséquent superflu que Monsieur BORNICHE rencontre Monsieur Jean-Loup DEROUSSET, Président de la FHP, dans le but de le convaincre afin qu’il renonce à sa décision de ne plus accueillir d’étudiants infirmiers dans les cliniques privées. En effet, selon Monsieur Gérard VINCENT,  Délégué Général de la FHF, les hôpitaux publics suppléeront si nécessaire, comme ils le font dans d’autres domaines, les carences du secteur privé commercial.

Les enjeux de cette bataille entre établissements de santé du secteur privé et établissements de santé du secteur public dépassent largement les compétences du Conseil de l’Ordre des Infirmiers dont la mission n’est pas de se préoccuper des terrains de stages ouverts aux étudiants infirmiers.

La Fédération Hospitalière de France qui regroupe les établissements de santé du secteur public est une puissante institution crée en 1924, très influente politiquement.

Dans cette affaire, qui sont les interlocuteurs de l’Ordre des Infirmiers ?

-  Pour la FHP : Monsieur Jean-Loup DUROUSSET, diplômé de Sciences Politiques, DEA en Economie de la santé. Il plaide pour qu'on reconnaisse au secteur privé les mêmes libertés et droits que ceux accordés au secteur public.

-  Pour la FHF : Monsieur Gérard Vincent, diplômé de Sciences-Po et de l’Ecole Nationale de la Santé Publique, ancien directeur des hôpitaux nommé à l’inspection générale des affaires sociales (Igas), aux termes d'un décret paru au Journal officiel.

Monsieur Didier BORNICHE, Président de l’ONI, aura donc fort à faire vis-à-vis d’interlocuteurs politiquement influents, d’autant plus que mal conseillé par sa direction juridique, il s’est engagé dans des poursuites pénales à l’encontre d’établissements hospitaliers privés et publics au motif de complicité d’exercice illégal de la profession d’infirmier. Après avoir usé de menaces envers les infirmiers et les établissements qui les employent, il prêche le dialogue…

http://www.fhf.fr/Actualites/Presse-Communication/Espace-presse/Communiques-de-presse/Chantage-de-la-FHP-les-masques-tombent

Communiqués de presse

Chantage de la FHP : les masques tombent


En réponse à la menace de boycott de l’accueil des étudiants infirmiers, lancée par la Fédération de l’Hospitalisation Privée, la Fédération hospitalière de France tient à faire savoir que par respect pour les étudiants et conformément à leur tradition de responsabilité, les hôpitaux publics suppléeront si nécessaire, comme ils le font dans d’autres domaines, les carences du secteur privé commercial.


Les masques tombent.

Les cliniques à but lucratif ne peuvent revendiquer leur participation au service public et se prêter à un chantage irresponsable.

La FHF espère que les pouvoirs publics auront la lucidité d’en tirer les conséquences.



Gérard VINCENT
Délégué général de la FHF

06/02/14 - 17h50 - HOSPIMEDIA

[Ressources humaines] En réponse à la menace de boycott de l'accueil des étudiants infirmiers à compter du 1er mars lancée par la FHP, lassée que ses revendications ne soient entendues par les tutelles (lire ci-contre), la FHF a tenu à faire savoir dans un communiqué que "par respect pour les étudiants et conformément à leur tradition de responsabilité, les hôpitaux publics suppléeront si nécessaire, comme ils le font dans d'autres domaines, les carences du secteur privé commercial". Pour le délégué général de la FHF, Gérard Vincent, "les masques tombent" : "les cliniques à but lucratif ne peuvent revendiquer leur participation au service public et se prêter à un chantage irresponsable". La FHF espère ainsi que "les pouvoirs publics auront la lucidité d'en tirer les conséquences". Par ailleurs, à la suite de l'Ordre national infirmier (Oni), la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) "s'indigne" par communiqué de cette "prise en otage" et n'accepte pas cette pénalisation des étudiants en formation. Elle demande aux pouvoirs publics, ainsi qu'à la FHP, de "prendre leurs responsabilités et d'entreprendre les actions nécessaires afin d'éviter une catastrophe pédagogique".

désolé mais pour la catastrophe pédagogique, il est déjà trop tard ...

la catastrophe pédagogique est déjà faite avec ou sans fédération publique ou privée....
Perso je ne veut plus encadrer les élèves et c'est pas borniche qui me dira ce que je dois faire!

Bel exemple de ce qu'est un ordre.

Ici une fédération puissante politiquement et financièrement décide unilatéralement de fermer la moitié des lieux de stages infirmiers … et l'ordre n'y peut rien !

Et même avec 500 000 inscrit l'ordre n'y pourrait rien.



Et quelle idée conne d'aller soutenir les revendications de la FHP !

  

snoopette a écrit:la catastrophe pédagogique est déjà faite avec ou sans fédération publique ou privée....
Perso je ne veut plus encadrer les élèves et c'est pas borniche qui me dira ce que je dois faire!