Une infirmière britannique en bonne santé s'est fait euthanasier en Suisse.

euthanasie - suicide assisté ...

vos avis,

Bah déjà quand on lit la position ordinale ... on ne peut être que contre.
Et puis utiliser un "confrère" mourrant pour asseoir un jugement y a pas de quoi être fier.

On donne son avis sur quoi: le truc du beurk ou l'euthanasie ?

Pat a écrit:On donne son avis sur quoi: le truc du beurk ou l'euthanasie ?

Sur le suicide assisté pas sur le truc du beurk. Enfin sur ce que tu veux. Mai le truc du beurk on le connaît déjà !

Ok, ben je ne suis ni pour ni contre bien au contraire .....
S'entend que je ne fais pas ce métier pour "tuer" des gens, mais plutôt pour les soigner; cependant dans le même temps, il est intolérable de rester passif devant la détresse de nos patients ....
A titre personnel, je n'ai pas été témoin d''euthanasie depuis au moins 15 ou 20 ans... et je m'en porte très bien.
Parfois les traitements antalgiques peuvent être létaux .....

Personnellement, je fais ce métier en espérant apporter du bien être à mes patients. Parfois tout simplement (un simple anticoagulant) parfois de manière plus complexe (fin de vie). Le principal à mes yeux est que les patients dont je m'occupe soit du mieux possible. Mais je pars toujours du principe que dans un état d'esprit cohérent, c'est au patient de décider.
Il arrive malheureusement que nous ne puissions rien apporter de plus au patient, que celui-ci n'exprime aucune envie de vivre. Et l'euthanasie est la seule voie possible et souhaitée.
C'est ce dernier mot qui me semble le plus important.

Concernant les lois, je pense qu'il faut arrêter cette hypocrisie générale. L'euthanasie existe depuis longtemps. Pourquoi le nier?
Pour résumer, je suis pour mais cela doit dépendre réellement d'une décision d'équipe avec concertation avec la famille.

Ce qui est certain est que la position ordinale a été démontée et mise en pièce lorsque nous en avons parlé sur notre site facebook. Pour le reste il appartient à chacun de se positionner en son âme et conscience mais de grâce, pas de niaiseries ou autre hypocrisies sur un sujet aussi difficile auquel les infirmières sont confrontées au quotidien. Nous sommes assez grandes piur assumer nos actes sans admonedstation ordinale, ou autre.
 
https://www.facebook.com/lesinfirmieres.encolere

Moi je suis pour euthanasier le truc qui sert à rien ! Et son président !

Là oui, c'est de la vraie santé d'intérêt publique .....
Pis y a des cas pour lesquels la médecine ne peut rien ....

c est une question sur laquelle j ai réfléchi depuis longtemps (bien avant d être ide) et je n ai jamais changé d avis depuis ...

Tu n'as pas changé d'avis, mais quel est-il ?
Et quels en sont les motivations ?

Le Conseil d'État renvoie l'appel sur le cas de Vincent Lambert à une formation collégiale

06/02/14 - 15h01 - HOSPIMEDIA |

Ce jeudi 6 février, après avoir tenu une audience publique au cours de laquelle les parties et leurs conseils ont été entendus, le juge des référés du Conseil d'État a décidé de renvoyer le jugement de l'appel relatif à la situation de Vincent Lambert à une formation collégiale. Celle-ci se réunira dans le courant de la semaine du 10 février.

"Cette possibilité, prévue par le code de Justice administrative, informe le Conseil d'État dans un communiqué, est utilisée lorsque la difficulté de l'affaire le justifie". Ce qui est le cas "constatant, en l'espèce, l'ampleur et la difficulté des questions juridiques, déontologiques, scientifiques, éthiques et humaines qui se posent pour la première fois à l'occasion de l'examen de la situation de Vincent Lambert".

Vincent Lambert, trentenaire, est tétraplégique et en état pauci-relationnel (état de conscience minimale) depuis un accident de la route survenu en 2008. Il est hospitalisé au CHU de Reims depuis plus de cinq ans. Son épouse et une partie de la famille avaient donné leur accord à l'arrêt de la nutrition et de l'hydratation artificielles en concertation avec l'équipe médicale. Mais les parents, catholiques traditionalistes opposés à l'euthanasie, ont saisi la justice et obtenu gain de cause auprès du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. Celui-ci a en effet estimé que la poursuite du traitement n'était "ni inutile, ni disproportionnée et n'avait pas pour objectif le seul maintien artificiel de la vie". Dès lors, le Conseil d'État est saisi de plusieurs appels, formés par l'épouse du patient, le CHU de Reims où il est hospitalisé ainsi qu'un neveu de Vincent.


Pia Hémery
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bah oui, comme çà le vote collégial à bulletin secret permettra de garder un anonymat confortable ... manière comme une autre de ne pas prendre ses responsabilités (sauf si il y a concensus général) ...

Le président homologué borniche sera-t-il de la formation collégiale, lui qui a un avis d'expert ?

Le rapporteur public requiert une nouvelle étude collégiale dans l'affaire Vincent Lambert



13/02/14 - 15h57 - HOSPIMEDIA |

L'assemblée du contentieux du Conseil d'État, une formation collégiale de 17 membres, a examiné ce 13 février en audience publique le litige de Vincent Lambert. Il remettra sa décision ce vendredi 14 février à 16h. Suivra-t-il la demande du rapporteur public d'une nouvelle expertise ?


L'assemblée du contentieux statue sur des affaires d'une "importance particulière, appréciée au regard de la portée juridique de la décision à rendre", rappelle le Conseil d'État. Sept questions justifient l'examen de l'affaire par cette formation collégiale. Cinq d'ordre général interrogent :
•sur l'office du juge des référés lorsqu'est en cause une décision dont l'exécution porterait une atteinte irrémédiable à la vie ;
•sur l'applicabilité des dispositions de la loi Leonetti sur l'obstination déraisonnable à une personne qui n'est pas en fin de vie ni atteinte d'une maladie incurable ;
•sur la définition de l'alimentation et de l'hydratation artificielles comme "actes de prévention, d'investigation ou de soins" voire comme "traitement" ;
•sur le sens des critères d'utilité de disproportion et de seul maintien artificiel de la vie ; et sur le bien-fondé du juge des référés de vérifier la décision d'un médecin.

Deux autres questions ont trait spécifiquement à l'affaire : la poursuite de l'alimentation artificielle dont bénéficie Vincent Lambert est-elle une obstination déraisonnable justifiant qu'il soit mis fin à ce traitement et enfin y a-t-il lieu d'ordonner des mesures complémentaires d'instruction ?


Une nouvelle étude collégiale requise




Selon le rapporteur public, Rémi Keller, "rien ne laisse à penser que Vincent Lambert ne recevrait pas les soins appropriés" et "la décision collégiale du Dr Éric Kariger n'est manifestement pas illégale". Pourtant le doute subsiste dans cette affaire "hors du commun". En l'état du dossier, souligne-t-il, Vincent Lambert est certes dans un état stationnaire de "conscience minimale +" de nature irréversible sans qu'aucun code de communication n'ait pu être établi. Cependant il n'y a "pas de degré raisonnable de certitude" sur une éventuelle amélioration de sa situation. Dès lors, Rémi Keller appelle des mesures d'instruction complémentaires, en l'occurrence "une nouvelle étude complète et collégiale de l'état de santé de Vincent Lambert et de son évolution". Remise dans un délai bref n'excédant pas six semaines, elle serait conduite par trois médecins spécialisés du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), du Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom) et de l'Académie nationale de médecine. Et de préconiser aussi une sollicitation de Jean Leonetti, auteur de la loi du 22 avril 2005 sur la fin de vie et de son évaluation.


Aucune illégalité manifeste de la décision médicale




Chacun des avocats ainsi que le Dr Éric Kariger, qui s'est exprimé à l'issue de l'audience, s'en remettent à la sagesse des juges quant à cette expertise complémentaire. Mais d'aucuns ne la souhaitent réellement. Me Le Bret-Desache, représentant les parents du Vincent Lambert, estime tout simplement que la loi Leonetti ne doit pas s'appliquer dans ce cas, le patient étant simplement handicapé. En cas de doute, celui-ci doit profiter à la vie, a-t-elle rappelé, tout en réclamant un nouveau transfert du patient dans une maison spécialisée. Me Molinie, représentant l'Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens, partisane du maintien en vie de Vincent Lambert, rappelle que des services dédiés à l'accueil des patients en état pauci-relationnel ou végétatif chronique existent (lire la circulaire du 3 mai 2002 ) pour prendre en charge les 1 700 personnes actuellement estimées êtres dans cette situation. Ces unités de 6 à 8 lits dispensent non seulement un projet de soins mais aussi un projet de vie, assène-t-il. Le juge peut-il dès lors prendre position sur "l'utilité d'une vie", interroge-t-il ? Me Odent, représentant l'épouse Rachel Lambert considère pour sa part que le débat ne devrait pas être porté devant le juge, d'autant qu'il n'y a aucune illégalité manifeste dans cette décision collégiale. Me Foussard, représentant le CHU de Reims où est hospitalisé le patient, demande que le juge fasse preuve de "retenue" dans ce type de situation. Quant à Me Munier-Apaire, représentant le neveu du patient, François Lambert, elle clame qu'instaurer un collège d'experts reviendrait à dénaturer le référé-liberté. En offrant des garanties, la loi Leonetti a instauré un rapport de confiance entre patients, médecins et famille. La loi a été respectée, il n'y a donc pas lieu à ouvrir la porte au contentieux, s'insurge-t-elle.

Verdict vendredi 14 février 16h.


Pia Hémery
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http://news.google.fr/nwshp?hl=fr&tab=wn

Le rapporteur du Conseil d'État préconise de laisser mourir Vincent ...

seringatomik a écrit:http://news.google.fr/nwshp?hl=fr&tab=wn

Le rapporteur du Conseil d'État préconise de laisser mourir Vincent ...

Ce n'est pas ce qui pouvait lui arriver de pire.

Que va dire et faire le désordre incarné en la personne de borniche et ses sbires ?
  

moutarde a écrit:Que va dire et faire le désordre incarné en la personne de borniche et ses sbires ?
  

euh ... on s'en branle, hein ?

Si ça fait du bien à "on", c'est déjà ça de pris   

comment qu'voius causez mal la France!!!!!  

Bien que la décision du Conseil d'Etat est encore attendue les parents ont d'ors et déjà saisi la Cour de Droits de l'Homme

......et la ,la decision finale ne sera pas prise avant 2 ou 3 ans

http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0203590527278-vincent-lambert-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-saisie-en-urgence-1016858.php

Vincent Lambert :  le Conseil d’Etat tranche mais prend ses précautions

Valerie de Senneville / Journaliste | Le 24/06 à 13:11, mis à jour à 18:41

les politiques ayant rarement des couilles là où il leur en faut, ils chercheront toujours un fusible à faire sauter au cas ou ... quand aux administratifs il leur faut un parapluie pour éviter de se mouiller :  çà reste quand même un sacré gros foutage de gueule ... à la française ...

A pour un foutage s'en est un vrai de foutage !

Pourquoi ?

Il a été demandé l'avis du Conseil d'Etat, lequel l'a rendu en faveur de l'arrêt des soins concernant Vincent Lambert.