http://www.20minutes.fr/bordeaux/1774643-20160127-bordeaux-ordre-retire-plainte-contre-medecin-refuse-payer-cotisations
C’est une victoire pour Bernard Coadou, médecin généraliste en guerre contre le Conseil de l’ordre des médecins de Gironde depuis plusieurs années. Ce dernier a abandonné ses poursuites à l’encontre du médecin bordelais retraité, qui refuse de payer ses cotisations obligatoires en signe de protestation contre cette institution, « une première nationale » selon le praticien.
La décision de l’ordre a été annoncée ce mercredi après-midi devant le tribunal d’instance de Bordeaux devant lequel Bernard Coadou, 64 ans, était assigné pour ne pas avoir payé ses cotisations obligatoires en 2012 et 2013.
« Nous nous désistons de notre demande aujourd’hui dans le but de parvenir à un accord » avec la partie adverse, a expliqué l’avocat du Conseil de l’ordre, Maître Frédéric Biais. « Nous prenons acte de la demande de désistement du Conseil de l’ordre », a répondu Maître Pierre Hurmic, avocat du généraliste retraité depuis 2011, prenant acte également de la fin de la procédure.
« L’ordre des médecins, arroseur arrosé, jette l’éponge ! C’est un échec cinglant pour l’ordre qui bat en retraite », a lancé, radieux, Bernard Coadou, à la sortie de l’audience devant une cinquantaine de membres de son comité de soutien qui réunit au total plus de 700 personnes parmi lesquelles des médecins, syndicalistes et associatifs.
Il a indiqué vouloir poursuivre son combat pour « la mise en place de la non-obligation d’adhérer à cet ordre » et un « débat public pour faire le bilan de 75 ans d’ordre des médecins », un « lobby tout-puissant » qui « ne représente pas tous les médecins, ni la médecine en France ».
Bernard Coadou, président de l’association girondine « La santé un droit pour tous », était déjà à l’origine d’une pétition nationale en 2012 contre les dépassements d’honoraires.
Il a fait de la « santé solidaire » sa bataille depuis des années, entre militantisme associatif, heures de « gynécologie sociale » dans un quartier défavorisé de Bordeaux et projets au Sénégal.
C’est une victoire pour Bernard Coadou, médecin généraliste en guerre contre le Conseil de l’ordre des médecins de Gironde depuis plusieurs années. Ce dernier a abandonné ses poursuites à l’encontre du médecin bordelais retraité, qui refuse de payer ses cotisations obligatoires en signe de protestation contre cette institution, « une première nationale » selon le praticien.
La décision de l’ordre a été annoncée ce mercredi après-midi devant le tribunal d’instance de Bordeaux devant lequel Bernard Coadou, 64 ans, était assigné pour ne pas avoir payé ses cotisations obligatoires en 2012 et 2013.
« Nous nous désistons de notre demande aujourd’hui dans le but de parvenir à un accord » avec la partie adverse, a expliqué l’avocat du Conseil de l’ordre, Maître Frédéric Biais. « Nous prenons acte de la demande de désistement du Conseil de l’ordre », a répondu Maître Pierre Hurmic, avocat du généraliste retraité depuis 2011, prenant acte également de la fin de la procédure.
« L’ordre des médecins, arroseur arrosé, jette l’éponge ! C’est un échec cinglant pour l’ordre qui bat en retraite », a lancé, radieux, Bernard Coadou, à la sortie de l’audience devant une cinquantaine de membres de son comité de soutien qui réunit au total plus de 700 personnes parmi lesquelles des médecins, syndicalistes et associatifs.
L’ordre « ne représente pas tous les médecins »
« Cette victoire, qui constitue une première nationale, est très importante pour celles et ceux qui pensent que la liberté associative reste fondamentale », a-t-il ajouté.Il a indiqué vouloir poursuivre son combat pour « la mise en place de la non-obligation d’adhérer à cet ordre » et un « débat public pour faire le bilan de 75 ans d’ordre des médecins », un « lobby tout-puissant » qui « ne représente pas tous les médecins, ni la médecine en France ».
Bernard Coadou, président de l’association girondine « La santé un droit pour tous », était déjà à l’origine d’une pétition nationale en 2012 contre les dépassements d’honoraires.
Il a fait de la « santé solidaire » sa bataille depuis des années, entre militantisme associatif, heures de « gynécologie sociale » dans un quartier défavorisé de Bordeaux et projets au Sénégal.