par syndicat RESILIENCE Mar 26 Aoû 2014 - 20:49
http://www.espaceinfirmier.fr/actualites/au-jour-le-jour/articles-d-actualite/140826-l-avenir-de-l-ordre-infirmier-se-joue-entre-petition-et-election.html
L’avenir de l’ordre infirmier se joue entre pétition et élection
Alors que l'Ordre prépare ses élections interdépartementales, une pétition en ligne réclamant son abrogation comptabilise plus de 10 000 signatures.
10 130. C’est le nombre de signataires qu’affichait ce matin, à 8 heures, la pétition lancée fin juillet, via Facebook, par « Lesinfirmières Encolère ». Étroitement lié à Résilience, ce collectif demande « l’abrogation de l’ordre national infirmier imposé à la profession infirmière en décembre 2006 ». En quelques lignes, on retrouve d’ailleurs la rhétorique développée par le syndicat anti-Ordre et son fondateur, Hugues Dechilly, fustigeant l'inutilité des chambres disciplinaires de l'instance et sa dette colossale.
300 signataires par jour
Avec, en moyenne, 300 signataires par jour depuis son lancement, cette action rencontre un franc succès auprès de la profession infirmière. Jusqu’à présent, en effet, la grande masse des anti-Ordre s’était surtout signalée par son silence, et la majorité de la profession par son désintérêt pour la question ordinale.
La pétition devrait être remise aux pouvoirs publics dans les prochaines semaines, au moment où s’ouvriront les débats sur la future loi de santé. Un texte qui, dans une version de « travail », indiquait laconiquement: « suppression de l’ordre national des infirmiers ».
Recherche candidats désespérément…
De son côté, à moins de trois semaines de la clôture des listes, prévue le 15 septembre, l’Ordre s’efforce de trouver des candidats en vue des prochaines élections interdépartementales, qui se dérouleront le 30 octobre. Rappelons que ce « regroupement » de départements est la conséquence d’un nombre insuffisant d’élus lors des élections départementales d’avril dernier.
Sur son site, l’ONI invite donc les infirmiers à se porter candidats pour un mandat de conseiller ordinal et rappelle que leur activité « permet de participer à la mise en œuvre de toutes les missions de l'Ordre au niveau local ». Avis aux amateurs.
L’enjeu est important pour cet ordre « contesté », « sans légitimité » et « dont l’avenir est clairement menacé », selon les mots prononcés par la ministre de la Santé en mai dernier. Si l’instance ne parvient pas à faire le plein d’élus et que les infirmiers inscrits au tableau ne se mobilisent pas pour ce nouveau scrutin, le couperet pourrait bientôt tomber.
Françoise Vlaemÿnck
Les dernières réactions
26/08/2014 à 20:16
blaise
Mais l'ordre n'avoue même pas son échec aux élections du 3 avril et justifie ce nouveau scrutin par une anticipation de sa part à la réforme territoriale prévue par le gouvernement : l'ordre prend véritablement celles et ceux qu'il aimerait bien représenter pour des abrutis.
Pas de changement par ailleurs au ministère de la santé.
Les bonnes choses à faire sont donc de signer la pétition et de boycotter ces nouvelles élections qui devraient augmenter encore un peu la dette ordinale : triste fin..!