http://www.jim.fr/pharmacien/e-docs/quel_avenir_pour_lordre_infirmier__145616/document_actu_pro.phtml
Quel avenir pour l’Ordre infirmier ?
Paris, le vendredi 30 mai 2014 – Depuis son arrivée avenue de Ségur, Marisol Touraine s’est montrée peu amène à l’égard de l’Ordre infirmier, instance qui peine toujours à s’imposer auprès des professionnels qu’elle représente, notamment chez les salariés. Cependant, si les déclarations ont été multiples, les actions ont été rares, si ce n’est par omission : l’absence de publication du décret entérinant le code de déontologie pouvant en effet être lue comme une volonté de freiner le développement de l’Ordre. Alors qu’est en préparation une nouvelle loi générale sur la santé publique, qui doit être dévoilée en conseil des ministres le 17 juin, certains redoutent que le temps de l’intervention face à l’Ordre soit enfin venu. Ainsi, l’émoi a été vif en ce début de semaine alors qu’était évoqué par la presse le projet du gouvernement de supprimer l’Ordre, qui aurait été acté par un document de travail. Très vite, le ministère de la Santé a tenu à affirmer, notamment au site espaceinfirmier.fr, que « l’abrogation de l’Ordre n’est pas à l’ordre du jour et une telle disposition n’aurait pas sa place dans la future loi de santé ». Faut-il pourtant être rassuré sur le sort de l’instance ordinale ? Probablement pas. On le sait, en effet, à plusieurs occasions, le ministre de la Santé s’est déclaré favorable à la mise en place d’un mécanisme visant à rendre l’adhésion à l’Ordre facultative (un dispositif dont on voit mal comment il ne pourrait pas nuire à l’institution !). Or, dans un communiqué publié cette semaine, la fédération CGT Santé et Action affirme que cette idée devrait être reprise dans le projet de loi sur la santé publique, comme l’indique le site Infirmiers.com. Pour l’heure, il n’y a eu ni confirmation, ni démenti de la part du ministère de la santé, et déjà les organisations favorables à l’Ordre exigent que la lumière soit faite. Affaire à suivre.
M.P.
Quel avenir pour l’Ordre infirmier ?
Paris, le vendredi 30 mai 2014 – Depuis son arrivée avenue de Ségur, Marisol Touraine s’est montrée peu amène à l’égard de l’Ordre infirmier, instance qui peine toujours à s’imposer auprès des professionnels qu’elle représente, notamment chez les salariés. Cependant, si les déclarations ont été multiples, les actions ont été rares, si ce n’est par omission : l’absence de publication du décret entérinant le code de déontologie pouvant en effet être lue comme une volonté de freiner le développement de l’Ordre. Alors qu’est en préparation une nouvelle loi générale sur la santé publique, qui doit être dévoilée en conseil des ministres le 17 juin, certains redoutent que le temps de l’intervention face à l’Ordre soit enfin venu. Ainsi, l’émoi a été vif en ce début de semaine alors qu’était évoqué par la presse le projet du gouvernement de supprimer l’Ordre, qui aurait été acté par un document de travail. Très vite, le ministère de la Santé a tenu à affirmer, notamment au site espaceinfirmier.fr, que « l’abrogation de l’Ordre n’est pas à l’ordre du jour et une telle disposition n’aurait pas sa place dans la future loi de santé ». Faut-il pourtant être rassuré sur le sort de l’instance ordinale ? Probablement pas. On le sait, en effet, à plusieurs occasions, le ministre de la Santé s’est déclaré favorable à la mise en place d’un mécanisme visant à rendre l’adhésion à l’Ordre facultative (un dispositif dont on voit mal comment il ne pourrait pas nuire à l’institution !). Or, dans un communiqué publié cette semaine, la fédération CGT Santé et Action affirme que cette idée devrait être reprise dans le projet de loi sur la santé publique, comme l’indique le site Infirmiers.com. Pour l’heure, il n’y a eu ni confirmation, ni démenti de la part du ministère de la santé, et déjà les organisations favorables à l’Ordre exigent que la lumière soit faite. Affaire à suivre.
M.P.