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L'infirmière travaillait jusqu'à 39 heures par jour !
Tarascon / Publié le Mardi 04/02/2014 à 17H50
Les caisses primaires d'assurance maladie des Bouches-du-Rhône et du Gard ont réclamé ce matin, à la barre du tribunal correctionnel de Tarascon, la somme de 180 000 euros à une infirmière aujourd'hui à la retraite. La justice reproche à cette femme d'avoir encaissé des soins qu'elle n'a pas prodigués, ainsi que des déplacements non effectués et des majorations de nuit non justifiées de 2008 à 2010.
Ainsi, l'avocate de la partie civile, a établi que la prévenue, anonymement dénoncée, avait par exemple déclaré l'équivalent de 39 heures de travail sur une seule journée le 2 janvier 2008. Son compagnon, également à la retraite, faisant office de comptable, était également poursuivi pour recel et blanchiment. D'autre part, l'infirmière aurait travaillé alors qu'elle était elle même en arrêt maladie.
Le procureur de la République, Christian Pasta, a requis deux ans de prison avec sursis pour les deux prévenus ainsi qu'une amende de 45 000 euros pour chacun. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 4 mars prochain.
Retrouvez le compte-rendu de l'audience demain dans La Provence et dans notre Edition Abonnés
L'infirmière travaillait jusqu'à 39 heures par jour !
Tarascon / Publié le Mardi 04/02/2014 à 17H50
Les caisses primaires d'assurance maladie des Bouches-du-Rhône et du Gard ont réclamé ce matin, à la barre du tribunal correctionnel de Tarascon, la somme de 180 000 euros à une infirmière aujourd'hui à la retraite. La justice reproche à cette femme d'avoir encaissé des soins qu'elle n'a pas prodigués, ainsi que des déplacements non effectués et des majorations de nuit non justifiées de 2008 à 2010.
Ainsi, l'avocate de la partie civile, a établi que la prévenue, anonymement dénoncée, avait par exemple déclaré l'équivalent de 39 heures de travail sur une seule journée le 2 janvier 2008. Son compagnon, également à la retraite, faisant office de comptable, était également poursuivi pour recel et blanchiment. D'autre part, l'infirmière aurait travaillé alors qu'elle était elle même en arrêt maladie.
Le procureur de la République, Christian Pasta, a requis deux ans de prison avec sursis pour les deux prévenus ainsi qu'une amende de 45 000 euros pour chacun. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 4 mars prochain.
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