Lesinfirmières Encolère
à
Monsieur le Sénateur UMP
du Vaucluse, Alain Dufaut.
Le 27 décembre 2013.
Monsieur le sénateur,
votre question n° 9924 du 26 décembre 2013 à madame la ministre de la Fonction Publique, publiée ce matin au Journal Officiel du Sénat, relative à l abandon de la journée de carence dans les fonctions publiques, nous amène à vous répondre ceci :
vous annoncez le chiffre de 160 millions d euros de pertes pour le budget de l État en 2014, nous n aurons de cesse de vous rappeler la gabegie des dépenses de fonctionnement et autres gaspillages des dépenses du Contribuable, liés à la Gouvernance des Chambres Parlementaires, régulièrement brocardées dans la presse,
vous annoncez une statistique faisant état d une tendance à la baisse de 43% des arrêts d une journée, nous n aurons de cesse de vous rappeler les nombreux exemples et autres déclarations liés à l absence chronique des Parlementaires et notamment au Sénat, en citant par exemple : « Au Sénat, nous sommes environ un tiers de moins qu’à l’Assemblée nationale. Sur cet effectif réduit, un tiers ne siège jamais et un tiers rarement. Sur le tiers qui reste, un tiers n’intervient guère, un tiers rarement. Tout se joue entre une trentaine de sénateurs. C’est apaisant. » C’est ainsi que l’ancien sénateur et président du Conseil constitutionnel Yves Guéna résumait avec malice le fonctionnement de la Haute Assemblée, dans ses Mémoires.
nous vous citons dans le texte : « Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui préciser les éléments justifiant l'abolition d'une mesure dont les résultats démontrent la « justice, l'utilité et l'efficacité ». Nous n aurons de cesse, monsieur le sénateur, de vous rappeler les extraordinaires privilèges de tous ordres et autres aberrations dont bénéficient, toujours et encore, les parlementaires en matière, notamment, de rémunérations, de caisses de retraites, etc … quand, dans le même temps, les français continuent de souffrir des effets désastreux de la politique menée pendant des dizaines d années sous les présidences Chirac et Sarkozy et … Hollande.
Vous siégez, monsieur le sénateur, depuis 1987 au Sénat et vous allez fêter, le 02 janvier prochain, votre 70 ème anniversaire. Nous ne saurions trop vous conseiller de prendre une retraite avant de ne pas dépasser la limite d âge et de laisser la place aux plus jeunes.
Lesinfirmières Encolère
lesinfirmieresencolere@gmail.com
à
Monsieur le Sénateur UMP
du Vaucluse, Alain Dufaut.
Le 27 décembre 2013.
Monsieur le sénateur,
votre question n° 9924 du 26 décembre 2013 à madame la ministre de la Fonction Publique, publiée ce matin au Journal Officiel du Sénat, relative à l abandon de la journée de carence dans les fonctions publiques, nous amène à vous répondre ceci :
vous annoncez le chiffre de 160 millions d euros de pertes pour le budget de l État en 2014, nous n aurons de cesse de vous rappeler la gabegie des dépenses de fonctionnement et autres gaspillages des dépenses du Contribuable, liés à la Gouvernance des Chambres Parlementaires, régulièrement brocardées dans la presse,
vous annoncez une statistique faisant état d une tendance à la baisse de 43% des arrêts d une journée, nous n aurons de cesse de vous rappeler les nombreux exemples et autres déclarations liés à l absence chronique des Parlementaires et notamment au Sénat, en citant par exemple : « Au Sénat, nous sommes environ un tiers de moins qu’à l’Assemblée nationale. Sur cet effectif réduit, un tiers ne siège jamais et un tiers rarement. Sur le tiers qui reste, un tiers n’intervient guère, un tiers rarement. Tout se joue entre une trentaine de sénateurs. C’est apaisant. » C’est ainsi que l’ancien sénateur et président du Conseil constitutionnel Yves Guéna résumait avec malice le fonctionnement de la Haute Assemblée, dans ses Mémoires.
nous vous citons dans le texte : « Il lui demande, en conséquence, de bien vouloir lui préciser les éléments justifiant l'abolition d'une mesure dont les résultats démontrent la « justice, l'utilité et l'efficacité ». Nous n aurons de cesse, monsieur le sénateur, de vous rappeler les extraordinaires privilèges de tous ordres et autres aberrations dont bénéficient, toujours et encore, les parlementaires en matière, notamment, de rémunérations, de caisses de retraites, etc … quand, dans le même temps, les français continuent de souffrir des effets désastreux de la politique menée pendant des dizaines d années sous les présidences Chirac et Sarkozy et … Hollande.
Vous siégez, monsieur le sénateur, depuis 1987 au Sénat et vous allez fêter, le 02 janvier prochain, votre 70 ème anniversaire. Nous ne saurions trop vous conseiller de prendre une retraite avant de ne pas dépasser la limite d âge et de laisser la place aux plus jeunes.
Lesinfirmières Encolère
lesinfirmieresencolere@gmail.com