Parti Socialiste : l'insulte faite aux infirmières ! (épisode 2)
le 03 avril 2012, quelques semaines avant la présidentielle, RESILIENCE titrait, dans un communiqué : « Parti Socialiste : l'insulte faite aux infirmières ! » suite à une déclaration du député parisien Jean Marie Leguen (extrait) : « Nous n’étions pas favorables aux modalités de création de cet ordre, notamment le caractère obligatoire de la cotisation. Je pense donc que des discussions devront être engagées pour proposer des évolutions. »
le même 03 avril 2012, le candidat François Hollande nous répondait dans une lettre signée de sa main (extrait) : « Les socialistes n'ont pas voté l'instauration de cet ordre et je regrette que la majorité sortante ait alors choisi d'aller à l'encontre des recommandations de la mission de concertation qui avait été mise en place ».
le 20 juin 2013, RESILIENCE fête ses trois ans et pour marquer le coup, il réitère ce communiqué qui avait fait réagir, au quart de tour le candidat, devenu Président. Le 15 juin dernier, dans une lettre adressée à François Hollande, nous faisions, une fois de plus, le point sur l'inaction pathologique qui semble prévaloir depuis l'entrée en fonction du Gouvernement de monsieur Jean Marc Ayrault.
Le sujet qui nous préoccupe et dont plus personne ne semble vouloir entendre parler avait pourtant reçu une oreille très attentive des opposants de l'époque, devenus – il est vrai – décideurs. Ils n'avaient pas de mots assez durs contre les ordres paramédicaux, contre l'ordre infirmier et ses comportements, particulièrement.
RESILIENCE a bien évidemment multiplié les courriers, les courriels, les rendez vous et les conversations téléphoniques. Nous avons été de toutes les invitations (y compris celles devant les tribunaux), avons répondu présents à toutes les réunions, nous ne cessons de diffuser des informations fiables et reconnues comme telles, face aux mensonges éhontés des dirigeants ordinaux et depuis : QUE DALLE !
Les intentions louables ne suffisent plus, il est plus que temps de passer aux actes ! Tant il est vrai qu'un illustre autre Président socialiste voulait « donner du temps au temps », à tel point qu'il n'a rien changé en quatorze années de présidence, sur le sujet ordinal.
La suppression de l'ordre infirmier ne coûterait rien au budget exsangue de l'État !
Un autre Président avait fait sienne cette boutade : « les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent ». Il faut croire que la vertu politique ait été contaminée par ce genre de comportement qui fait – qu'aujourd'hui – plus de 75% des français ne croient plus en leurs représentants – élus – allant même jusqu'à se prononcer, d'ores et déjà pour nombre d'entre eux, pour un vote extrême en 2017.
Nous avions appelé à voter contre le président Sarkozy, par défaut, tant les 17 années de pouvoirs UMP et particulièrement les 5 années de Sarkozysme ont anéanti l'hôpital public, le livrant aux mains des financiers, sans vergogne aucune.
Plus de 15 mois après l'arrivée des socialistes au pouvoir, l'hôpital va toujours aussi mal, ses soignants avec !
L'ordre infirmier continue de s'installer, avec des soutiens institutionnels tels que le Conseil d'État, le président de la BRED autrefois secrétaire général de l'Élysée, entre autres. Et ce, malgré le refus de plus de 80% des infirmières qui exercent illégalement au quotidien dans la plus grande indifférence, notamment de l'État lui même, notre premier employeur !
Nous saurons donc à quoi nous en tenir, dès 2014, à l'occasion des prochaines échéances en ayant à l'esprit que « la droite et la gauche républicaine c'est la même chose », que la France est sclérosée par la seule volonté des financiers, et que l'initiative politique est elle aussi sclérosée par la – déjà – compétition des appétits les plus aiguisés en vue de 2017.
RESILIENCE – 20 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.
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