seringatomik a écrit:lettre au président Borniche :
à
Monsieur Borniche,
président de l'ordre infirmier.
copie à
Madame la Ministre de la Santé.
Envoi recommandé A/R
Strasbourg, le 24 avril 2013.
Monsieur le président,
il m'incombe, aujourd'hui, de vous informer que parmi les très mauvaises nouvelles que vous recevez, il en est une qui nous réjouit particulièrement, car elle vient à point nommé.
RESILIENCE et ses adhérents ont décidé de vous décerner le Beurk d'Honneur 2012. Il est à la profession infirmière ce que les parpaings sont aux Gérard du cinéma.
Il récompense ainsi votre Gouvernance honteuse à la tête de l'ordre infirmier.
Pas plus tard qu'hier, nous avons été sidérés de lire la lettre de démission de monsieur le conseiller national Adain, qui décrit par le menu, les magouilles, les tripatouillages et tout ce que RESILIENCE dénonce, au quotidien, des méthodes de l'ordre infirmier.
Comme d'autres avant lui, notamment le 24 septembre 2012, dans une lettre toute aussi cinglante, les conseillers nationaux rejettent la Gouvernance mafieuse de l'ordre.
Ainsi, les informations que nous relevons, de l'extérieur, sont aujourd'hui plus que confirmées par les révélations internes à l'ordre.
Vous ne pouvez plus continuer ainsi à mentir à la profession sur les soit disant « comptes à l'équilibre » ou encore « progression du nombre d'adhérents » : l'ordre infirmier a perdu toute crédibilité et si les soutiens abusifs dont vous disposez venaient à vous lâcher, l'ordre serait mort depuis belle lurette.
Nous avons en mémoire, le très grotesque épisode du fax à l'Élysée, en pleine nuit, de fin juillet 2011.
Nous avons aussi bien rit lorsque, sans aucune pudeur ou retenue, vous décrétez la tenue des élections nationales, avant le renouvellement des conseillers départementaux et régionaux.
Hier, aussi, monsieur votre secrétaire général, dans une interview diffusée par Actusoins Magazine, ne faisait pas autre chose que de dire le Droit en lieu et place du Conseil d'État !
Aujourd'hui, RESILIENCE dépose plainte contre l'ordre pour escroquerie. Plusieurs autres plaintes pour des motifs aussi savoureux que l'usurpation de la qualité professionnelle d'infirmière à l'encontre de membres éminents de l'oni, ou de leurs proches, sont aussi en cours.
La seule réponse aux opposants, comme moi ou d'autres responsables syndicaux infirmiers est votre propension à nous faire convoquer devant les tribunaux pour injure ou diffamation. De plus, lors des audiences, vous n'osez pas venir nous affronter directement, les yeux dans les yeux, envoyant ici ou là vos déléguées rétribuées jusqu'à 7000 euros par mois quand une infirmière de terrain plafonne à 1800 au bout de 20 années d'ancienneté.
Dans une lettre, du 07 juillet 2011, dont nous avons eu à prendre connaissance, madame Leboeuf, la première présidente de l'oni, que nous avons combattu dignement, détaillait, elle aussi les manquements graves d'un président départemental dont le bilan ordinal était plus que maigre. Elle dénonçait le parasite qui profitait des autres tout en donnant la leçon. Les écrits successifs que nous sommes amenés à lire, encore hier, sont du même acabit et reprennent les mêmes idées : l'ordre infirmier est un saprophyte qui nuit plus à la profession infirmière et qui – comme jamais – a réussi à la souder, mais contre lui.
Le 19 mars dernier, je suis allé, seul, me défendre au TGI de Paris où vous m'aviez assigné pour y répondre du délit d'injures publiques. J'y ai, somme toute, passé un très bon moment. Seul, car RESILIENCE n'a pas 14 millions d'euros de déficits et autres dettes accumulés, encore moins 84 millions d'euros de passifs que vous revendiquez bêtement car – jamais – vous n'en verrez le moindre centime, jamais !
RESILIENCE saura, soyez en convaincu, le moment venu, vous inviter, à votre tour et vos amis aussi, à venir rendre comptes devant la justice du Peuple, celle qui mérite le respect quand la justice ordinale n'inspire que mépris et dégoût.
La seule production intellectuelle de l'oni en 6 années d'existence est un code de déontologie, vulgaire copié collé, qui fait honte et misère de part son contenu et sa rédaction minable. Code de déontologie, heureusement jamais publié au Journal Officiel de la République.
Recevez, monsieur le président Borniche, nos salutations syndicales, plus que jamais, déterminées.
Hugues Dechilly,
secrétaire général,
infirmier diplômé d'État
en exercice illégal et fier de l'être
depuis le 21 décembre 2006.
RESILIENCE – 13 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.