A propos des salaires des infirmiers en Europe, Myriam PETIT écrit ceci : ‘’Vous etes contre l’Ordre mais qu’avez-vous fait pour notre profession ? Dans tous les autres pays, c’est grace à l’Ordre si les infirmiers en hopitaux ont été augmentés de 1000 euros par mois’’. Madame PETIT est fâchée avec les accents circonflexes (êtes – hôpitaux – grâce).
Précisons en premier lieu que pour les IDE salariés, les négociations salariales et des conditions de travail sont du domaine EXCLUSIF des partenaires sociaux, c'est-à-dire des syndicats. C’est la loi ! Il n’entre pas dans les attributions de l’Ordre de négocier la grille salariale ni les conditions de travail. Aucune disposition du Code de la Santé Publique n’autorise l’Ordre à participer aux négociations de ce type.
Pour les libéraux, Myriam PETIT qui est infirmière libérale devrait savoir que les négociations conventionnelles tarifaires concernant les IDEL ont lieu entre les organismes d’assurance maladie et les syndicats représentatifs des infirmiers libéraux. L’Ordre ne participe d’aucune façon à ces négociations. Une telle confusion de la part de Myriam PETIT, IDEL et par ailleurs conseillère nationale est consternante !
Cependant, cette confusion est volontairement entretenue pour faire croire aux IDE que grâce à l’Ordre, leurs salaires vont augmenter mensuellement de 1000 euros, selon Myriam PETIT. Quelques naïves se laisseront berner par ce genre de discours racoleur.
Maintenant voyons quels sont les pays européens dans lesquels un Ordre des Infirmiers est implanté : l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, la Croatie, la Hongrie, la Pologne, l’Irlande, la Grande-Bretagne (commun aux infirmiers et sages-femmes) et récemment la France. Soit dix pays sur 27.
On constate également dans un article très documenté publié par Actusoins, que dans les pays ne disposant d’aucun Ordre professionnel infirmier, les salaires des IDE sont nettement plus élevés qu’en France.
Référence : Actusoins 27 juillet 2012
Enfin, l’expérience finlandaise de 2007 démontre qu’un syndicat puissant peut faire plier les employeurs et obtenir des augmentations conséquentes en menaçant ceux-ci d’une démission collective de tous les infirmiers.
Référence : Actusoins 30 mai 2010
L’expérience finlandaise n’est hélas pas transposable en France, le taux de syndicalisation étant trop faible : 5% parmi les salariés, 8% parmi les libéraux.
A supposer même que l’Ordre National des Infirmiers de France soit en capacité d’inscrire les 500 000 IDE en exercice, celui-ci ne pourrait obtenir des augmentations salariales tout simplement parce que la loi ne lui confère pas cette mission.
Précisons en premier lieu que pour les IDE salariés, les négociations salariales et des conditions de travail sont du domaine EXCLUSIF des partenaires sociaux, c'est-à-dire des syndicats. C’est la loi ! Il n’entre pas dans les attributions de l’Ordre de négocier la grille salariale ni les conditions de travail. Aucune disposition du Code de la Santé Publique n’autorise l’Ordre à participer aux négociations de ce type.
Pour les libéraux, Myriam PETIT qui est infirmière libérale devrait savoir que les négociations conventionnelles tarifaires concernant les IDEL ont lieu entre les organismes d’assurance maladie et les syndicats représentatifs des infirmiers libéraux. L’Ordre ne participe d’aucune façon à ces négociations. Une telle confusion de la part de Myriam PETIT, IDEL et par ailleurs conseillère nationale est consternante !
Cependant, cette confusion est volontairement entretenue pour faire croire aux IDE que grâce à l’Ordre, leurs salaires vont augmenter mensuellement de 1000 euros, selon Myriam PETIT. Quelques naïves se laisseront berner par ce genre de discours racoleur.
Maintenant voyons quels sont les pays européens dans lesquels un Ordre des Infirmiers est implanté : l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, la Croatie, la Hongrie, la Pologne, l’Irlande, la Grande-Bretagne (commun aux infirmiers et sages-femmes) et récemment la France. Soit dix pays sur 27.
On constate également dans un article très documenté publié par Actusoins, que dans les pays ne disposant d’aucun Ordre professionnel infirmier, les salaires des IDE sont nettement plus élevés qu’en France.
Référence : Actusoins 27 juillet 2012
Enfin, l’expérience finlandaise de 2007 démontre qu’un syndicat puissant peut faire plier les employeurs et obtenir des augmentations conséquentes en menaçant ceux-ci d’une démission collective de tous les infirmiers.
Référence : Actusoins 30 mai 2010
L’expérience finlandaise n’est hélas pas transposable en France, le taux de syndicalisation étant trop faible : 5% parmi les salariés, 8% parmi les libéraux.
A supposer même que l’Ordre National des Infirmiers de France soit en capacité d’inscrire les 500 000 IDE en exercice, celui-ci ne pourrait obtenir des augmentations salariales tout simplement parce que la loi ne lui confère pas cette mission.