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Lettre aux parlementaires
ordreinfirmieralapoubelle- Messages : 1524
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- Message n°2
Re: Lettre aux parlementaires
A quand Seringue en politique ?
tevassir- Messages : 133
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Localisation : lyon
- Message n°3
Re: Lettre aux parlementaires
bravo !!! que cet oni honni disparaisse à tout jamais !!!
bravo seringue , mais ne t'épuise pas !!!!
bravo seringue , mais ne t'épuise pas !!!!
seringatomik- Admin
- Messages : 17808
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Localisation : alsace
- Message n°4
Re: Lettre aux parlementaires
ordreinfirmieralapoubelle a écrit:
A quand Seringue en politique ?
dans tes rêves ...
mag31- Messages : 151
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Localisation : haute garonne
- Message n°5
Re: Lettre aux parlementaires
l'ais envoyee a jean luc melanchon,sur FB
lui renvoie sur son blog
lui renvoie sur son blog
mag31- Messages : 151
Date d'inscription : 03/12/2010
Age : 69
Localisation : haute garonne
- Message n°6
Re: Lettre aux parlementaires
http://www.jean-luc-melenchon.fr/
mavema1- Messages : 10
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- Message n°7
A tous les acteurs de Résilience!!!
Je ne communique pas souvent sur ce site, mais en revanche je suis très assidue à vous lire quotidiennement, et vous êtes étonnantissimes!!!je n'ai jamais eu autant d'infos qu'avec Résilience, vous êtes tous des hyper actifs, super érudits, bref, vous êtes incroyables d'idées et depuis quelques temps vous êtes passés à la vitesse supérieure; et là je n'ai plus de superlatifs!....Sublimissimes...N'ayez pas le melon pour autant!!!!mais comme je ne suis pas fichue d'afficher un seul smiley....(et oui, pas douée la fille), , je me le faits version pseudo intello!!mais vraiment bravo, j'espère vous voir le 20 mars...
Invité- Invité
- Message n°8
Re: Lettre aux parlementaires
que de compliments !!!!
merci, je crois que ça va faire plaisir à tout le monde
pour les smileys, tu as 2 solutions pour répondre à un message:
soit tu réponds par la "réponse rapide" en bas de la page et tu trouveras les smileys en cliquant sur la petite icône smiley au dessus de la fenêtre
soit tu cliques sur le gros bouton bleu "répondre", en haut ou en bas, à droite : la page change et tu trouveras la fenêtre de réponse avec tous les smileys à gauche
seringatomik- Admin
- Messages : 17808
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Age : 62
Localisation : alsace
- Message n°9
Re: Lettre aux parlementaires
merci, merci, merci à tous !
on les z'aura ...
on les z'aura ...
Misséprouvette- Messages : 457
Date d'inscription : 04/01/2012
Age : 64
Localisation : Marne
- Message n°10
Re: Lettre aux parlementaires
Parfaite, cette lettre est parfaite. Il ne faut pas oublier aussi de remercier Mr DECHILLY quand même !!! Donc un grand bravo à tous les 2.
Mais je voudrais qu'on m'explique quel va être précisément le parcours de cette lettre. Dans quelles mains exactement va t-elle passer? Va t-elle être lue publiquement, par qui,quand et comment? Tous les sénateurs et députés en auront-ils vraiment connaissance? ( les absents, par exemple......vous voyez ce que je veux dire....les 3/4 de l'hémicycle.....) cette lettre leur est elle envoyée?
Merci de bien vouloir éclairer ma petite lanterne....
Mais je voudrais qu'on m'explique quel va être précisément le parcours de cette lettre. Dans quelles mains exactement va t-elle passer? Va t-elle être lue publiquement, par qui,quand et comment? Tous les sénateurs et députés en auront-ils vraiment connaissance? ( les absents, par exemple......vous voyez ce que je veux dire....les 3/4 de l'hémicycle.....) cette lettre leur est elle envoyée?
Merci de bien vouloir éclairer ma petite lanterne....
Invité- Invité
- Message n°12
Re: Lettre aux parlementaires
cette lettre est envoyée par mail à chaque parlementaire
libre à eux de la lire ou non selon leur intérêt/implication...
elle n'est pas lue publiquement
libre à eux de la lire ou non selon leur intérêt/implication...
elle n'est pas lue publiquement
Misséprouvette- Messages : 457
Date d'inscription : 04/01/2012
Age : 64
Localisation : Marne
- Message n°13
Re: Lettre aux parlementaires
Ah ok merci beaucoup. Et ça fait combien de députés et sénateurs cette histoire là ?
Invité- Invité
- Message n°14
Re: Lettre aux parlementaires
normalement, grosso modo, je dirais entre 600 et 800
seringatomik- Admin
- Messages : 17808
Date d'inscription : 25/04/2010
Age : 62
Localisation : alsace
- Message n°15
Re: Lettre aux parlementaires
il nous faut inlassablement continuer à informer les parlementaires, nos collègues et les autres acteurs du dossier sur les agissements de l'oni et de ses sbires qui ne reculeront devant rien pour essayer de se maintenir ...
ordreinfirmieralapoubelle- Messages : 1524
Date d'inscription : 31/08/2010
- Message n°16
Re: Lettre aux parlementaires
J'attends ton missile pour le diffuser +++
seringatomik- Admin
- Messages : 17808
Date d'inscription : 25/04/2010
Age : 62
Localisation : alsace
- Message n°17
Re: Lettre aux parlementaires
EPISODE 8 :
lettre aux parlementaires ...
lettre aux parlementaires ...
syndicat RESILIENCE- Messages : 2178
Date d'inscription : 08/01/2011
- Message n°18
Re: Lettre aux parlementaires
une de nos adhérentes écrit aux parlementaires :
toujours aussi intéressantes les infos résilience, j'y suis donc allée
de ma petite lettre aux députés.
bonne journée.
-------- Message original --------
Sujet: demissions conseillers ordinaux
Date : Fri, 26 Apr 2013 12:45:46 +0200
De : mxxxxxxxxx
Pour : ybur@assemblee-nationale.fr, jjurvoas@assemblee-nationale.fr,
pcrozon@assemblee-nationale.fr, csirugue@assemblee-nationale.fr,
clemorton@assemblee-nationale.fr
Messieurs les députés,
Après la décision du Conseil d'Etat qui reconnait le droit pour un cadre
masseur kinésithérapeute de ne pas avoir a être inscrit à l'ordre des
masseurs kinésithérapeutes, il y a fort à parier que les cadres
infirmiers demanderont la même disposition. Est il normal que l'ordre
infirmier continue à harceler les libéraux pour obtenir des cotisations
qu'ils ne parviennent pas à avoir des salariés ? Les conseillers
ordinaux nationaux pourtant particulièrement motivés pour la mise en
place de cet ordre démissionnent en laissant des courriers tout à fait
explicites sur les dysfonctionnements de l'ordre : manque de
transparence, manque de communication en interne et en externe, aucune
production utile à la profession, non respect de la légalité,
acharnement sur les libéraux... la liste est longue.
Combien de temps faudra t'il encore que nous financions cette structure
dont les membres avouent eux même l'inefficacité, la lourdeur et l'opacité ?
Je vous joins les courriers de démission des conseillers ordinaux, ainsi
que l'information donnée par le syndicat résilience sur la situation
dans les Bouches du Rhône, et j'aimerais savoir ce qui justifie que cet
ordre existe encore avec de tels dysfonctionnements ?
bien cordialement
Mt XXXXXXXXX, infirmière
Mr Emmanuel ADAIN Le 18 avril 2013
Lettre recommandée A/R
Monsieur Didier BORNICHE
Président du Conseil national
de l’Ordre des infirmiers
228 rue du Faubourg Saint-Martin
75010 PARIS
Objet : Démission du Conseil national de l’Ordre des Infirmiers
Monsieur le Président,
Je vous adresse par la présente ma démission de mon mandat de conseiller
national de l’Ordre des infirmiers. Les conditions actuelles de
fonctionnement du CNOI, l’absence d’action significative au bénéfice de
la profession, l’absence totale de réponse à mon courriel du 25 mars
dernier en réponse à mes préoccupations légitimes de transparence et la
politique désastreuse menée au quotidien à l’encontre des infirmiers
libéraux ne me permettent plus
d’exercer ce mandat avec un quelconque espoir de résultats utiles pour
nos consœurs et nos confrères.
Nous n’avons à ce jour, soit depuis trois semaines, reçu aucune
délibération, ni aucun compte rendu du Conseil national extraordinaire
du 25 mars dernier, pourtant organisé dans un climat d’urgence et
porteur d’enjeux fondamentaux pour la pérennité de l’Ordre dans toutes
ses composantes. Ce dernier épisode illustre bien le désert
d’initiatives et de décisions partagées dans votre méthode de gouvernance.
Le dépliant adressé aux infirmiers accompagnant l’appel à cotisation
pour l’année 2013, que vous n’avez pas jugé utile de signer, vante «
cinq combats pour la profession ». Qu’en est-il vraiment ? Laissez-moi
plutôt vous mettre en face de vos cinq renoncements qui sont autant
de défaites pour la profession.
Renoncement à promouvoir l’expertise infirmière :
Les exemples abondent malheureusement de votre incapacité permanente à
soutenir et mettre en valeur cette expertise :
- Une action résolue pour sauvegarder la qualité de l’accès à la
formation initiale au niveau européen n’a pas fait partie des priorités
du CNOI ces derniers mois. Votre Bureau n’a fait que se raccrocher aux
associations représentatives des formateurs et des étudiants,
heureusement plus vigilantes que vous pour l’avenir de notre profession !
- Le groupe de travail ordinal pour contribuer à la réflexion de la
mission SICARD sur l’accompagnement de la fin de vie a été mis en place…
le lendemain de la remise du rapport au Président de la République !!
- Vous n’avez pas jugé bon de faire contribuer le CNOI à l’élaboration
du « Pacte de confiance pour l’hôpital » commandé à M. Édouard Couty par
la Ministre de la Santé, alors que les infirmiers représentent les
professionnels soignants les plus nombreux au sein des établissements de
santé.
- Vous vous désintéressez totalement de notre Code de déontologie, outil
de reconnaissance essentiel de l’éthique et de l’expertise
professionnelles.
Qu’avez-vous donc à votre actif dans les « 3 rapports, 7 recommandations
et 2 recueils d’expertises infirmières » consultables sur le site de
l’Ordre ? Le CNOI n’a élaboré aucune position sur un quelconque sujet
professionnel de fond depuis le début de votre mandat en juillet 2011.
De même, les avis de l’Ordre sur les protocoles de coopération
interprofessionnelle ne nous sont plus communiqués depuis le début de
votre présidence.
D’expertise, soyons francs, sous votre présidence le CNOI n’en a plus!
Pour la conserver, il aurait fallu l’entretenir ou la renouveler. Vous
l’avez étouffée sans rien apporter à sa place.
Renoncement à professionnaliser et accompagner les élus ordinaux de
proximité :
Le plan de restructuration que vous avez conçu avec votre Bureau se
résume à l’abandon des CDOI et l’asphyxie des CROI. Les conseils
départementaux, qui devaient être le bras de levier de l’Ordre,sont
exsangues, alors qu’ils sont indispensables à la qualité des relations
de proximité avec les infirmiers et les institutions qui les emploient.
Alors qu’ils devront préparer seuls le renouvellement de leurs élus dans
quelques mois, ils sont toujours en attente,
comme nous, d’une organisation claire et transparente sur ce sujet. Les
élus sur terrain se découragent et démissionnent en cascade. Vous
feignez d’ignorer cette réalité. Les délégations désignées par ARS sont
si nombreuses que personne au CNOI ne prend même plus la peine de
s’arrêter un instant sur les causes de cette situation. Alors que notre
Conseil a la responsabilité et le devoir légal de rendre un avis dans
chacun de ces cas, vous ne le lui demandez même pas! Le CNOI fonctionne
en autarcie, ne consulte plus les départements, alors même qu’il prend
ses décisions avec une représentativité toujours plus mince.
Nous n’avons pas été informés de la récente réunion des présidents de
CROI sur les élections à venir. Vous ne vous souciez plus de convoquer
ni les membres du CNOI ni ceux des CDOI à ces réunions qui étaient
pourtant, naguère, si riches d’échanges mutuels et précieuses pour la
cohésion de toutes les composantes de l’Ordre.
Renoncement à une politique d’égalité dans la gestion du tableau et le
paiement des cotisations, en vous acharnant de manière systématique à
poursuivre en priorité les infirmiers libéraux :
Une grande partie de la survie financière de l’ONI est assise sur la
cotisation des infirmiers libéraux. Votre vision étriquée de cette
partie de la profession est édifiante. Vous n’avez eu de cesse de
poursuivre et effrayer ces confrères pour les contraindre à payer leur
cotisation. C’est peu de dire que vous traitez bien différemment
lesinfirmiers salariés. On aurait pu penser que votre statut hospitalier
vous aurait incité à plus de zèle pour convaincre vos collègues dans les
hôpitaux. Il n’en est rien, vous y avez renoncé. Vous continuez votre
acharnement sélectif qui masque mal votre incapacité à entraîner, à
motiver, qui que ce soit. Le service juridique ̶celui qui écrit vos
textes pour vous, instruit les plaintes et poursuit les infirmières ̶ est
bien le dernier qui fonctionne…
Renoncement à une présidence digne du CNOI:
Le CNOI est tout sauf serein. Comment pourrait-il l’être ? Tout le monde
se souvient du soutien dont avait bénéficié l’équipe précédente dont
vous étiez vice-président. Comment réussir cet exercice schizophrénique
consistant à nier notre passé commun ? Combien de décisions avez-vous
votées à l’époque, qu’aujourd’hui vous faites semblant de condamner ?
La réalité de la « gouvernance partagée » que vous avez tant vantée se
limite à un Conseil national recroquevillé, un Bureau craintif à l’idée
de tout partage avec les CROI et CDOI.
Nous n’avons pas pu bénéficier cette année encore de votre rapport
d’activité…Et pour cause !
Vos bavardages sur votre hypothétique sauvetage ordinal ne sauraient
tromper les infirmiers:
sous votre présidence, le CNOI n’est plus que l’ombre de lui-même.
Renoncement à porter et représenter une ambition pour notre profession :
Une vingtaine de mois sous votre présidence nous ont éclairés sur vos
compétences, votre expérience et votre dévouement à la tâche, par
rapport au niveau qu’exige une telle responsabilité. La seule ambition
qui vous anime ainsi que votre Bureau est à rechercher ailleurs. Vous
vous sentez mieux dans un « costume » officiel de pure apparence – avec
d’ailleurs peu de réussite – que dans la tenue de l’infirmier, le
service véritable et l’échange direct avec vos consœurs et confrères sur
le terrain.
À votre image, le Bureau ne s’intéresse plus qu’à la banque, aux
couloirs du ministère et, bien sûr, aux prochaines élections qui doivent
concerner la plupart d’entre vous. Quel infirmier peut raisonnablement
voir là une ambition pour la profession ?
Ma déception est immense. J’avais inscrit dans ma profession de foi pour
être élu au Conseil national les priorités suivantes: « Veiller et
travailler ensemble pour que les principes éthiques, de moralité, de
probité et de compétences continuent à guider notre action (…) Pour que
nous puissions ensemble faire évoluer notre profession et être garants
de nos compétences ».
Nous en sommes si loin aujourd’hui ! L’enthousiasme des débuts s’est
échoué sur votre indifférence à l’égard des élus ordinaux et de nos
missions essentielles. Sur vos calculs et vos comportements de «
gouvernance », qui sont devenus insupportables. Ma place est bien plus
utile auprès des patients que dans cette assemblée où vous-même et votre
équipe avez cessé d’être « soignants ».
Recevez, Monsieur le Président, les salutations qu’appelle votre triste
bilan.
Emmanuel ADAIN
Monsieur Jean-François BOUSCARAIN
Conseiller National
Madame Marielle DUCASTEL
Conseillère Nationale
Monsieur Thierry MUNINI
Conseiller National
Madame Laurence DOUCET-ROUSSELET
Conseillère Nationale
Collège libéral Monsieur Didier BORNICHE
Président du Conseil national
de l’Ordre des infirmiers
228 rue du Fbg Sain Martin
75010 PARIS
Le 24 septembre 2012
Monsieur le Président,
Vous avez pris la tête de notre Conseil il y a un peu plus d’un an. Vous
nous promettiez alors une gouvernance ordinale exemplaire. Elle devait
permettre de surmonter les difficultés dues aux attaques et aux
constatations de légitimité ordonnées sans arrêt contre l’Ordre national
des infirmiers depuis le moment de sa naissance.
Au terme de l’année écoulée, nous pouvons apprécier à sa juste valeur
votre manière réelle de présider notre institution et ses résultats.
_*Cette présidence se caractérise par son opacité constante, la minceur
extrême de sa production et son échec global.*_
La longue liste des « doléances principales » des départements et
régions énumérées dans le Doc. CNOI 25/09/12-8 illustre votre carence
générale en matière de communication « tant en interne qu’en externe »,
de formation ou de fonctionnement institutionnel collectif.
En résumé, à peu de choses près,*vous n’informez sur rien, vous ne
réalisez rien, vous ne diffusez rien, vous n’améliorez rien, vous ne
consultez sur rien*. Les élus départementaux et régionaux, ainsi démunis
quasiment de toute information, sont également privés de se rencontrer
au niveau national et de se concerter avec le CNOI, comme ils le
faisaient auparavant deux fois par an.
Le CNOI n’est pas mieux traité que les CDOI et CROI. En dehors de
l’examen de recours individuels, nos ordres du jour sont devenus
indigents : plus aucune étude ni proposition de fond sur les sujets
métier, plus aucune prise de position sur les projets de textes
officiels ni les événements de l’actualité. Aucun compte rendu de vos
propres rencontres à l’extérieur.
*Vous ne respectez même pas les rôles institutionnels ou légal du CNOI
*: nous n’avons jamais eu ni encore moins débattu le plan de
restructuration de l’Ordre dont nous ne connaissons toujours pas le
contenu ! Nous n’avons pas eu à nous prononcer sur le modèle de statuts
des sociétés interprofessionnelles de soins ambulatoires SISA que vous
avez pourtant avec les autres ordres rendu public le 25 juillet dernier
en nous demandant notre avis le 26 juillet par mail !!! Vous n’avez
soumis à notre vote aucune décision tendant à proposer aux ARS la
nomination d’une quinzaine de délégations, comme l’exigeait les articles
L. 4123-10 et L4312-5 du CSP !
Les derniers documents sur le suivi des inscriptions au tableau illustre
bien votre façon de prendre en compte le rôle des conseillers
départementaux. Ainsi comment expliquer le fait que selon celui-ci les
CDOI inscrivent des infirmiers tous les mois alors que pour la plupart
ils ne se réunissent que tous les trois mois ? *Vous négligez de faire
respecter un principe de base de la procédure : la décision doit être
prise par le CDOI réuni en séance*. Toutes les décisions d’octroi ou de
refus prises hors séance sont ainsi illégales. Comme vous nous l’avez si
bien rappelé en son temps dans une lettre ouverte signée de votre main
et de celui de notre secrétaire général le 20 février 2011 « A l’heure
d’internet, aucune urgence n’implique que vous soyez contraints de
répondre vite et toujours seuls « .
A l’inverse, certains ne brillent pas par leur activisme en la matière.
Par exemple, la région que vous présidez reste inférieure à la moyenne
nationale pour le pourcentage d’inscrits au tableau ordinal par rapport
au fichier de la DREES (20%). La Seine-Maritime, dont vous êtes le
vice-président et que préside votre Secrétaire général, n’a inscrit que
4 infirmiers entre le 2 juillet et le 20 septembre derniers…
Mais au-delà de ces carences flagrantes, un mal s’est installé plus
profondément. En effet, notre Ordre n’a pas été conçu simplement pour
attribuer aux infirmiers un numéro d’inscription payant, à la place d’un
numéro d’enregistrement gratuit ! Ni pour remplacer un fichier
administratif défectueux par un tableau *condamné, hélas, aujourd’hui, à
être bien plus déficient encore*.*Ni pour financer indéfiniment une
structure devenue éloignée du terrain*, ayant perdu ses moyens minima
indispensables, la mise en oeuvre d’une expertise métier, son rôle de
guidance professionnelle et tout le dynamisme et la crédibilité que nous
possédions antérieurement à votre présidence.
L’Ordre national des infirmiers devait contribuer à éclairer les
confrères sur leur déontologie. Les aider parmi les difficultés de leur
exercice quotidien. Améliorer les textes qui régissent notre pratique.
Promouvoir pour la profession un avenir à la hauteur de son potentiel et
des besoins des patients.
Clairement, « cette gouvernance » n’a pas le degré d’engagement
personnel ni l’intention et/ou la capacité nécessaires pour porter ces
ambitions. Le capital de compétences, de dévouement et d’espérance dont
vous avez eu la chance d’hériter à l’été 2011 est maintenant dissipé.
Les opposants de notre Ordre ont efficacement organisé son étranglement
financier, mais cette gouvernance y aura ajouté une sorte de mort
cérébrale immédiate. Celle-ci contribue tout aussi sûrement à l’échec
programmé, en décourageant nos élus et les infirmiers qui croyaient en
notre grande mission.
Relisez donc encore votre lettre ouverte. Elle faisait la leçon sur une
prétendue « crise de gouvernance », un défaut de concertation interne
(d’« un mail de « premier jet » aux 52 membres du CNOI » !!), un manque
de « relation constructive » avec l’Etat. Quels ont donc été vos propres
succès auprès de M. X. BERTRAND puis de Mme M. TOURAINE ?
Il n’est donc pas étonnant que vous n’ayez préparé aucun rapport
d’activité sur cette année de votre présidence : que pourriez-vous y
inclure, en dehors de cette fameuse « restructuration », qui n’évitera
pas la ruine d’un Ordre sacrifié à d’autres intérêts ?
Personne ne peut plus se dissimuler l’abaissement présent de cet Ordre
qui nous était cher. Quant à nous, nous ne voulons pas faire semblant de
l’ignorer. Encore moins le cautionner au nom des *infirmiers libéraux,
alors que ces confrères sont ciblés plus que tout autres pour financer
une part disproportionnée d’un budget ordinal devenu pratiquement sans
objet.*
C’est pourquoi, après tant de collègues (souvent parmi les meilleurs,
dans toutes les formes d’exercice et à tous les niveaux de
l’institution) qui en ont déjà tiré la même conséquence et dont *vous
nous avez caché très souvent les démissions*, nous vous signifions par
la présente nos démissions du CNOI que nous considérons dans sa forme
actuelle et comme vous l’avez défini en février 2011 « peu à l’écoute
des professionnels qu’il représente ».
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, nos salutations
confraternelles désolées.
Marielle DUCASTEL Laurence DOUCET-ROUSSELET
Conseillère Nationale Conseillère Nationale
Collège libéral Collège libéral
Jean-François BOUSCARAIN Thierry MUNINI
Conseiller National Conseiller National
Collège libéral Collège libéral
Information du syndicat Résilience sur la situation dans les Bouches du
Rhône :
A Marseille notre adhérente CB se bat encore et toujours depuis 2009
pour faire reconnaître son bon droit et, au principal, s’interroge sur
le fait que le conseil de l’ordre des infirmiers a fermé –
volontairement – les yeux sur l’existence de cabinets de soins
infirmiers au sein duquel exerçaient plus d’une dizaine d’infirmières
libérales, travaillant de concerts sous les ordres et la gestion de la
propriétaire des lieux.
Ceci alors même que le conseil national Infirmier précise sur son site
internet officiel que, selon le Conseil d’État, au-delà d’un
collaborateur, le contrat de collaboration infirmier est susceptible
d’être requalifié en contrat de travail.
Contre toute attente cette gérante, infirmière marseillaise, dont le
président Didier Borniche a évoqué, dans un droit de réponse à
RESILIENCE, publié sur Actu Soins, que ce n’était pas à l’ordre de
vérifier les compétences acquises avant que de l’enregistrer au tableau
départemental.
Alors même qu’il est plus qu’évident que le fait d’avoir pu, pour cette
dernière, s’installer en qualité d’infirmière libérale en France, 30
jours seulement après avoir obtenu un diplôme infirmier en Italie, et,
plus surprenant encore, avant même, que le titre de son diplôme ne soit
reconnu par l’Union Européenne, posait déjà question(Source DGOS –
Ministère de la santé).
L’affaire embarrasse, en haut lieu (le conseil national) et quatre
conseillers nationaux démissionneront ainsi de leurs fonctions
ordinales, rapportant avoir eu connaissance d’inscriptions « litigieuses
» et donc illégales au tableau de l’ordre, les dossiers étaient clos,
hors les commissions départementales, en dépit de procédures internes à
l’ordre infirmier, écrites et sans aucune confusion possible (selon une
source proche du dossier, plusieurs dizaines de cas à Marseille, par
manque de temps et de personnel mais dans la précipitation d’encaisser
le plus rapidement possible des chèques de cotisations demandés à
l’inscription, le bilan financier de l’oni étant catastrophique, chaque
euro compte ++).
Cette toute jeune diplômée infirmière, responsable de cabinet de soins,
ayant, entre autre, reconnu par écrit devant les responsables de l’ordre
infirmier, s’être livrée à la rémunération sur ses fonds propres, de la
main à la main, sans aucune facture de rétrocession d’honoraires, une
infirmière collaboratrice (fraude fiscale ?).
Ces faits, au demeurant grave, évacués des dossiers au gré de la
procédure en chambre nationale disciplinaire, pose un sérieux problème
de compétences et de responsabilités.
Au regard de la réglementation en vigueur, et des prérogatives incombant
à l’ordre qui va rester «fort silencieux » devant ces graves dérives,
alors qu’il n’ignore pas, que cette pratique a duré des années, et, que
conséquence inévitables son adhérente a fait encaisser à ses
collaboratrices, des actes de soins sur des patients non connus d’elle
même, n’ayant jamais mis les pieds aux domiciles concernés.
Cette pratique qu’interdit la Convention nationale infirmière, tombe
sous le coup de la Loi, et, au-delà révèle l’existence d’un travail
dissimulé, (acceptable par les représentants élus de l’ordre marseillais
qui auraient du trouver, nous semble t’il à RESILIENCE, pour l’honneur
et la défense de la profession un prolongement judiciaire.
Devant cette inaction surprenante, ce non respect des textes
réglementaires, il est normal que notre adhérente se pose la question
légitime de comprendre quel est son intérêt d’être contrainte par la
Loi, de verser à l’ordre infirmier une redevance annuelle de 75 € (tous
les dix mois) à un organisme censé la défendre et la protéger de ce type
de malversation, de magouilles.
Tout cela alors que le Code de la Santé Publique interdit, de fait à une
infirmière d’employer et de rémunérer, une IDE.
Seul un employeur déclaré au commerce peut rétribuer un collaborateur
pour une prestation qu’il va effectuer au domicile d’un client de
l’entreprise, et le donneur d’ordre, se faire régler directement par son
client, qui se trouve être la Caisse d’Assurance Maladie des Bouches du
Rhône !
Notre adhérente n’a pu que faire reconnaître en allant devant la chambre
disciplinaire en «appel» à Paris et devant un Conseiller d’État, le
détournement d’actes, commis à son préjudice.
Notre adhérente, soutenue par RESILIENCE, ne baisse pas pour autant les
bras et demande que soit reconnu, cette fois devant les autorités
judiciaires qu’après avoir quitté définitivement ce cabinet infirmier en
octobre 2009, son identité a été, a son insu, utilisées bien après son
départ sur des DSI et en janvier 2010 sur des documents officiels, à
l’aide de sa signature et d’un tampon professionnel infirmier
contrefait, comportant ses identifiants, ceci ayant eu pour conséquence
d’accoler , son patronyme durant les années 2010 et 2011 à un numéro de
téléphone d’un centre de soins « fictif ». Centre réputé ouvert, selon
les encarts publicitaires existant sur les Annuaires des Professionnels
de Santés de P.A.C.A.
Un simple répondeur téléphonique renvoyant les appels des patients sur
la ligne d’un autre cabinet infirmier où son ancienne « patronne n’ayant
quasiment jamais exercé» est installée, en compagnie d’une dizaine de
collaboratrices infirmières dites « libérales ».
toujours aussi intéressantes les infos résilience, j'y suis donc allée
de ma petite lettre aux députés.
bonne journée.
-------- Message original --------
Sujet: demissions conseillers ordinaux
Date : Fri, 26 Apr 2013 12:45:46 +0200
De : mxxxxxxxxx
Pour : ybur@assemblee-nationale.fr, jjurvoas@assemblee-nationale.fr,
pcrozon@assemblee-nationale.fr, csirugue@assemblee-nationale.fr,
clemorton@assemblee-nationale.fr
Messieurs les députés,
Après la décision du Conseil d'Etat qui reconnait le droit pour un cadre
masseur kinésithérapeute de ne pas avoir a être inscrit à l'ordre des
masseurs kinésithérapeutes, il y a fort à parier que les cadres
infirmiers demanderont la même disposition. Est il normal que l'ordre
infirmier continue à harceler les libéraux pour obtenir des cotisations
qu'ils ne parviennent pas à avoir des salariés ? Les conseillers
ordinaux nationaux pourtant particulièrement motivés pour la mise en
place de cet ordre démissionnent en laissant des courriers tout à fait
explicites sur les dysfonctionnements de l'ordre : manque de
transparence, manque de communication en interne et en externe, aucune
production utile à la profession, non respect de la légalité,
acharnement sur les libéraux... la liste est longue.
Combien de temps faudra t'il encore que nous financions cette structure
dont les membres avouent eux même l'inefficacité, la lourdeur et l'opacité ?
Je vous joins les courriers de démission des conseillers ordinaux, ainsi
que l'information donnée par le syndicat résilience sur la situation
dans les Bouches du Rhône, et j'aimerais savoir ce qui justifie que cet
ordre existe encore avec de tels dysfonctionnements ?
bien cordialement
Mt XXXXXXXXX, infirmière
Mr Emmanuel ADAIN Le 18 avril 2013
Lettre recommandée A/R
Monsieur Didier BORNICHE
Président du Conseil national
de l’Ordre des infirmiers
228 rue du Faubourg Saint-Martin
75010 PARIS
Objet : Démission du Conseil national de l’Ordre des Infirmiers
Monsieur le Président,
Je vous adresse par la présente ma démission de mon mandat de conseiller
national de l’Ordre des infirmiers. Les conditions actuelles de
fonctionnement du CNOI, l’absence d’action significative au bénéfice de
la profession, l’absence totale de réponse à mon courriel du 25 mars
dernier en réponse à mes préoccupations légitimes de transparence et la
politique désastreuse menée au quotidien à l’encontre des infirmiers
libéraux ne me permettent plus
d’exercer ce mandat avec un quelconque espoir de résultats utiles pour
nos consœurs et nos confrères.
Nous n’avons à ce jour, soit depuis trois semaines, reçu aucune
délibération, ni aucun compte rendu du Conseil national extraordinaire
du 25 mars dernier, pourtant organisé dans un climat d’urgence et
porteur d’enjeux fondamentaux pour la pérennité de l’Ordre dans toutes
ses composantes. Ce dernier épisode illustre bien le désert
d’initiatives et de décisions partagées dans votre méthode de gouvernance.
Le dépliant adressé aux infirmiers accompagnant l’appel à cotisation
pour l’année 2013, que vous n’avez pas jugé utile de signer, vante «
cinq combats pour la profession ». Qu’en est-il vraiment ? Laissez-moi
plutôt vous mettre en face de vos cinq renoncements qui sont autant
de défaites pour la profession.
Renoncement à promouvoir l’expertise infirmière :
Les exemples abondent malheureusement de votre incapacité permanente à
soutenir et mettre en valeur cette expertise :
- Une action résolue pour sauvegarder la qualité de l’accès à la
formation initiale au niveau européen n’a pas fait partie des priorités
du CNOI ces derniers mois. Votre Bureau n’a fait que se raccrocher aux
associations représentatives des formateurs et des étudiants,
heureusement plus vigilantes que vous pour l’avenir de notre profession !
- Le groupe de travail ordinal pour contribuer à la réflexion de la
mission SICARD sur l’accompagnement de la fin de vie a été mis en place…
le lendemain de la remise du rapport au Président de la République !!
- Vous n’avez pas jugé bon de faire contribuer le CNOI à l’élaboration
du « Pacte de confiance pour l’hôpital » commandé à M. Édouard Couty par
la Ministre de la Santé, alors que les infirmiers représentent les
professionnels soignants les plus nombreux au sein des établissements de
santé.
- Vous vous désintéressez totalement de notre Code de déontologie, outil
de reconnaissance essentiel de l’éthique et de l’expertise
professionnelles.
Qu’avez-vous donc à votre actif dans les « 3 rapports, 7 recommandations
et 2 recueils d’expertises infirmières » consultables sur le site de
l’Ordre ? Le CNOI n’a élaboré aucune position sur un quelconque sujet
professionnel de fond depuis le début de votre mandat en juillet 2011.
De même, les avis de l’Ordre sur les protocoles de coopération
interprofessionnelle ne nous sont plus communiqués depuis le début de
votre présidence.
D’expertise, soyons francs, sous votre présidence le CNOI n’en a plus!
Pour la conserver, il aurait fallu l’entretenir ou la renouveler. Vous
l’avez étouffée sans rien apporter à sa place.
Renoncement à professionnaliser et accompagner les élus ordinaux de
proximité :
Le plan de restructuration que vous avez conçu avec votre Bureau se
résume à l’abandon des CDOI et l’asphyxie des CROI. Les conseils
départementaux, qui devaient être le bras de levier de l’Ordre,sont
exsangues, alors qu’ils sont indispensables à la qualité des relations
de proximité avec les infirmiers et les institutions qui les emploient.
Alors qu’ils devront préparer seuls le renouvellement de leurs élus dans
quelques mois, ils sont toujours en attente,
comme nous, d’une organisation claire et transparente sur ce sujet. Les
élus sur terrain se découragent et démissionnent en cascade. Vous
feignez d’ignorer cette réalité. Les délégations désignées par ARS sont
si nombreuses que personne au CNOI ne prend même plus la peine de
s’arrêter un instant sur les causes de cette situation. Alors que notre
Conseil a la responsabilité et le devoir légal de rendre un avis dans
chacun de ces cas, vous ne le lui demandez même pas! Le CNOI fonctionne
en autarcie, ne consulte plus les départements, alors même qu’il prend
ses décisions avec une représentativité toujours plus mince.
Nous n’avons pas été informés de la récente réunion des présidents de
CROI sur les élections à venir. Vous ne vous souciez plus de convoquer
ni les membres du CNOI ni ceux des CDOI à ces réunions qui étaient
pourtant, naguère, si riches d’échanges mutuels et précieuses pour la
cohésion de toutes les composantes de l’Ordre.
Renoncement à une politique d’égalité dans la gestion du tableau et le
paiement des cotisations, en vous acharnant de manière systématique à
poursuivre en priorité les infirmiers libéraux :
Une grande partie de la survie financière de l’ONI est assise sur la
cotisation des infirmiers libéraux. Votre vision étriquée de cette
partie de la profession est édifiante. Vous n’avez eu de cesse de
poursuivre et effrayer ces confrères pour les contraindre à payer leur
cotisation. C’est peu de dire que vous traitez bien différemment
lesinfirmiers salariés. On aurait pu penser que votre statut hospitalier
vous aurait incité à plus de zèle pour convaincre vos collègues dans les
hôpitaux. Il n’en est rien, vous y avez renoncé. Vous continuez votre
acharnement sélectif qui masque mal votre incapacité à entraîner, à
motiver, qui que ce soit. Le service juridique ̶celui qui écrit vos
textes pour vous, instruit les plaintes et poursuit les infirmières ̶ est
bien le dernier qui fonctionne…
Renoncement à une présidence digne du CNOI:
Le CNOI est tout sauf serein. Comment pourrait-il l’être ? Tout le monde
se souvient du soutien dont avait bénéficié l’équipe précédente dont
vous étiez vice-président. Comment réussir cet exercice schizophrénique
consistant à nier notre passé commun ? Combien de décisions avez-vous
votées à l’époque, qu’aujourd’hui vous faites semblant de condamner ?
La réalité de la « gouvernance partagée » que vous avez tant vantée se
limite à un Conseil national recroquevillé, un Bureau craintif à l’idée
de tout partage avec les CROI et CDOI.
Nous n’avons pas pu bénéficier cette année encore de votre rapport
d’activité…Et pour cause !
Vos bavardages sur votre hypothétique sauvetage ordinal ne sauraient
tromper les infirmiers:
sous votre présidence, le CNOI n’est plus que l’ombre de lui-même.
Renoncement à porter et représenter une ambition pour notre profession :
Une vingtaine de mois sous votre présidence nous ont éclairés sur vos
compétences, votre expérience et votre dévouement à la tâche, par
rapport au niveau qu’exige une telle responsabilité. La seule ambition
qui vous anime ainsi que votre Bureau est à rechercher ailleurs. Vous
vous sentez mieux dans un « costume » officiel de pure apparence – avec
d’ailleurs peu de réussite – que dans la tenue de l’infirmier, le
service véritable et l’échange direct avec vos consœurs et confrères sur
le terrain.
À votre image, le Bureau ne s’intéresse plus qu’à la banque, aux
couloirs du ministère et, bien sûr, aux prochaines élections qui doivent
concerner la plupart d’entre vous. Quel infirmier peut raisonnablement
voir là une ambition pour la profession ?
Ma déception est immense. J’avais inscrit dans ma profession de foi pour
être élu au Conseil national les priorités suivantes: « Veiller et
travailler ensemble pour que les principes éthiques, de moralité, de
probité et de compétences continuent à guider notre action (…) Pour que
nous puissions ensemble faire évoluer notre profession et être garants
de nos compétences ».
Nous en sommes si loin aujourd’hui ! L’enthousiasme des débuts s’est
échoué sur votre indifférence à l’égard des élus ordinaux et de nos
missions essentielles. Sur vos calculs et vos comportements de «
gouvernance », qui sont devenus insupportables. Ma place est bien plus
utile auprès des patients que dans cette assemblée où vous-même et votre
équipe avez cessé d’être « soignants ».
Recevez, Monsieur le Président, les salutations qu’appelle votre triste
bilan.
Emmanuel ADAIN
Monsieur Jean-François BOUSCARAIN
Conseiller National
Madame Marielle DUCASTEL
Conseillère Nationale
Monsieur Thierry MUNINI
Conseiller National
Madame Laurence DOUCET-ROUSSELET
Conseillère Nationale
Collège libéral Monsieur Didier BORNICHE
Président du Conseil national
de l’Ordre des infirmiers
228 rue du Fbg Sain Martin
75010 PARIS
Le 24 septembre 2012
Monsieur le Président,
Vous avez pris la tête de notre Conseil il y a un peu plus d’un an. Vous
nous promettiez alors une gouvernance ordinale exemplaire. Elle devait
permettre de surmonter les difficultés dues aux attaques et aux
constatations de légitimité ordonnées sans arrêt contre l’Ordre national
des infirmiers depuis le moment de sa naissance.
Au terme de l’année écoulée, nous pouvons apprécier à sa juste valeur
votre manière réelle de présider notre institution et ses résultats.
_*Cette présidence se caractérise par son opacité constante, la minceur
extrême de sa production et son échec global.*_
La longue liste des « doléances principales » des départements et
régions énumérées dans le Doc. CNOI 25/09/12-8 illustre votre carence
générale en matière de communication « tant en interne qu’en externe »,
de formation ou de fonctionnement institutionnel collectif.
En résumé, à peu de choses près,*vous n’informez sur rien, vous ne
réalisez rien, vous ne diffusez rien, vous n’améliorez rien, vous ne
consultez sur rien*. Les élus départementaux et régionaux, ainsi démunis
quasiment de toute information, sont également privés de se rencontrer
au niveau national et de se concerter avec le CNOI, comme ils le
faisaient auparavant deux fois par an.
Le CNOI n’est pas mieux traité que les CDOI et CROI. En dehors de
l’examen de recours individuels, nos ordres du jour sont devenus
indigents : plus aucune étude ni proposition de fond sur les sujets
métier, plus aucune prise de position sur les projets de textes
officiels ni les événements de l’actualité. Aucun compte rendu de vos
propres rencontres à l’extérieur.
*Vous ne respectez même pas les rôles institutionnels ou légal du CNOI
*: nous n’avons jamais eu ni encore moins débattu le plan de
restructuration de l’Ordre dont nous ne connaissons toujours pas le
contenu ! Nous n’avons pas eu à nous prononcer sur le modèle de statuts
des sociétés interprofessionnelles de soins ambulatoires SISA que vous
avez pourtant avec les autres ordres rendu public le 25 juillet dernier
en nous demandant notre avis le 26 juillet par mail !!! Vous n’avez
soumis à notre vote aucune décision tendant à proposer aux ARS la
nomination d’une quinzaine de délégations, comme l’exigeait les articles
L. 4123-10 et L4312-5 du CSP !
Les derniers documents sur le suivi des inscriptions au tableau illustre
bien votre façon de prendre en compte le rôle des conseillers
départementaux. Ainsi comment expliquer le fait que selon celui-ci les
CDOI inscrivent des infirmiers tous les mois alors que pour la plupart
ils ne se réunissent que tous les trois mois ? *Vous négligez de faire
respecter un principe de base de la procédure : la décision doit être
prise par le CDOI réuni en séance*. Toutes les décisions d’octroi ou de
refus prises hors séance sont ainsi illégales. Comme vous nous l’avez si
bien rappelé en son temps dans une lettre ouverte signée de votre main
et de celui de notre secrétaire général le 20 février 2011 « A l’heure
d’internet, aucune urgence n’implique que vous soyez contraints de
répondre vite et toujours seuls « .
A l’inverse, certains ne brillent pas par leur activisme en la matière.
Par exemple, la région que vous présidez reste inférieure à la moyenne
nationale pour le pourcentage d’inscrits au tableau ordinal par rapport
au fichier de la DREES (20%). La Seine-Maritime, dont vous êtes le
vice-président et que préside votre Secrétaire général, n’a inscrit que
4 infirmiers entre le 2 juillet et le 20 septembre derniers…
Mais au-delà de ces carences flagrantes, un mal s’est installé plus
profondément. En effet, notre Ordre n’a pas été conçu simplement pour
attribuer aux infirmiers un numéro d’inscription payant, à la place d’un
numéro d’enregistrement gratuit ! Ni pour remplacer un fichier
administratif défectueux par un tableau *condamné, hélas, aujourd’hui, à
être bien plus déficient encore*.*Ni pour financer indéfiniment une
structure devenue éloignée du terrain*, ayant perdu ses moyens minima
indispensables, la mise en oeuvre d’une expertise métier, son rôle de
guidance professionnelle et tout le dynamisme et la crédibilité que nous
possédions antérieurement à votre présidence.
L’Ordre national des infirmiers devait contribuer à éclairer les
confrères sur leur déontologie. Les aider parmi les difficultés de leur
exercice quotidien. Améliorer les textes qui régissent notre pratique.
Promouvoir pour la profession un avenir à la hauteur de son potentiel et
des besoins des patients.
Clairement, « cette gouvernance » n’a pas le degré d’engagement
personnel ni l’intention et/ou la capacité nécessaires pour porter ces
ambitions. Le capital de compétences, de dévouement et d’espérance dont
vous avez eu la chance d’hériter à l’été 2011 est maintenant dissipé.
Les opposants de notre Ordre ont efficacement organisé son étranglement
financier, mais cette gouvernance y aura ajouté une sorte de mort
cérébrale immédiate. Celle-ci contribue tout aussi sûrement à l’échec
programmé, en décourageant nos élus et les infirmiers qui croyaient en
notre grande mission.
Relisez donc encore votre lettre ouverte. Elle faisait la leçon sur une
prétendue « crise de gouvernance », un défaut de concertation interne
(d’« un mail de « premier jet » aux 52 membres du CNOI » !!), un manque
de « relation constructive » avec l’Etat. Quels ont donc été vos propres
succès auprès de M. X. BERTRAND puis de Mme M. TOURAINE ?
Il n’est donc pas étonnant que vous n’ayez préparé aucun rapport
d’activité sur cette année de votre présidence : que pourriez-vous y
inclure, en dehors de cette fameuse « restructuration », qui n’évitera
pas la ruine d’un Ordre sacrifié à d’autres intérêts ?
Personne ne peut plus se dissimuler l’abaissement présent de cet Ordre
qui nous était cher. Quant à nous, nous ne voulons pas faire semblant de
l’ignorer. Encore moins le cautionner au nom des *infirmiers libéraux,
alors que ces confrères sont ciblés plus que tout autres pour financer
une part disproportionnée d’un budget ordinal devenu pratiquement sans
objet.*
C’est pourquoi, après tant de collègues (souvent parmi les meilleurs,
dans toutes les formes d’exercice et à tous les niveaux de
l’institution) qui en ont déjà tiré la même conséquence et dont *vous
nous avez caché très souvent les démissions*, nous vous signifions par
la présente nos démissions du CNOI que nous considérons dans sa forme
actuelle et comme vous l’avez défini en février 2011 « peu à l’écoute
des professionnels qu’il représente ».
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, nos salutations
confraternelles désolées.
Marielle DUCASTEL Laurence DOUCET-ROUSSELET
Conseillère Nationale Conseillère Nationale
Collège libéral Collège libéral
Jean-François BOUSCARAIN Thierry MUNINI
Conseiller National Conseiller National
Collège libéral Collège libéral
Information du syndicat Résilience sur la situation dans les Bouches du
Rhône :
A Marseille notre adhérente CB se bat encore et toujours depuis 2009
pour faire reconnaître son bon droit et, au principal, s’interroge sur
le fait que le conseil de l’ordre des infirmiers a fermé –
volontairement – les yeux sur l’existence de cabinets de soins
infirmiers au sein duquel exerçaient plus d’une dizaine d’infirmières
libérales, travaillant de concerts sous les ordres et la gestion de la
propriétaire des lieux.
Ceci alors même que le conseil national Infirmier précise sur son site
internet officiel que, selon le Conseil d’État, au-delà d’un
collaborateur, le contrat de collaboration infirmier est susceptible
d’être requalifié en contrat de travail.
Contre toute attente cette gérante, infirmière marseillaise, dont le
président Didier Borniche a évoqué, dans un droit de réponse à
RESILIENCE, publié sur Actu Soins, que ce n’était pas à l’ordre de
vérifier les compétences acquises avant que de l’enregistrer au tableau
départemental.
Alors même qu’il est plus qu’évident que le fait d’avoir pu, pour cette
dernière, s’installer en qualité d’infirmière libérale en France, 30
jours seulement après avoir obtenu un diplôme infirmier en Italie, et,
plus surprenant encore, avant même, que le titre de son diplôme ne soit
reconnu par l’Union Européenne, posait déjà question(Source DGOS –
Ministère de la santé).
L’affaire embarrasse, en haut lieu (le conseil national) et quatre
conseillers nationaux démissionneront ainsi de leurs fonctions
ordinales, rapportant avoir eu connaissance d’inscriptions « litigieuses
» et donc illégales au tableau de l’ordre, les dossiers étaient clos,
hors les commissions départementales, en dépit de procédures internes à
l’ordre infirmier, écrites et sans aucune confusion possible (selon une
source proche du dossier, plusieurs dizaines de cas à Marseille, par
manque de temps et de personnel mais dans la précipitation d’encaisser
le plus rapidement possible des chèques de cotisations demandés à
l’inscription, le bilan financier de l’oni étant catastrophique, chaque
euro compte ++).
Cette toute jeune diplômée infirmière, responsable de cabinet de soins,
ayant, entre autre, reconnu par écrit devant les responsables de l’ordre
infirmier, s’être livrée à la rémunération sur ses fonds propres, de la
main à la main, sans aucune facture de rétrocession d’honoraires, une
infirmière collaboratrice (fraude fiscale ?).
Ces faits, au demeurant grave, évacués des dossiers au gré de la
procédure en chambre nationale disciplinaire, pose un sérieux problème
de compétences et de responsabilités.
Au regard de la réglementation en vigueur, et des prérogatives incombant
à l’ordre qui va rester «fort silencieux » devant ces graves dérives,
alors qu’il n’ignore pas, que cette pratique a duré des années, et, que
conséquence inévitables son adhérente a fait encaisser à ses
collaboratrices, des actes de soins sur des patients non connus d’elle
même, n’ayant jamais mis les pieds aux domiciles concernés.
Cette pratique qu’interdit la Convention nationale infirmière, tombe
sous le coup de la Loi, et, au-delà révèle l’existence d’un travail
dissimulé, (acceptable par les représentants élus de l’ordre marseillais
qui auraient du trouver, nous semble t’il à RESILIENCE, pour l’honneur
et la défense de la profession un prolongement judiciaire.
Devant cette inaction surprenante, ce non respect des textes
réglementaires, il est normal que notre adhérente se pose la question
légitime de comprendre quel est son intérêt d’être contrainte par la
Loi, de verser à l’ordre infirmier une redevance annuelle de 75 € (tous
les dix mois) à un organisme censé la défendre et la protéger de ce type
de malversation, de magouilles.
Tout cela alors que le Code de la Santé Publique interdit, de fait à une
infirmière d’employer et de rémunérer, une IDE.
Seul un employeur déclaré au commerce peut rétribuer un collaborateur
pour une prestation qu’il va effectuer au domicile d’un client de
l’entreprise, et le donneur d’ordre, se faire régler directement par son
client, qui se trouve être la Caisse d’Assurance Maladie des Bouches du
Rhône !
Notre adhérente n’a pu que faire reconnaître en allant devant la chambre
disciplinaire en «appel» à Paris et devant un Conseiller d’État, le
détournement d’actes, commis à son préjudice.
Notre adhérente, soutenue par RESILIENCE, ne baisse pas pour autant les
bras et demande que soit reconnu, cette fois devant les autorités
judiciaires qu’après avoir quitté définitivement ce cabinet infirmier en
octobre 2009, son identité a été, a son insu, utilisées bien après son
départ sur des DSI et en janvier 2010 sur des documents officiels, à
l’aide de sa signature et d’un tampon professionnel infirmier
contrefait, comportant ses identifiants, ceci ayant eu pour conséquence
d’accoler , son patronyme durant les années 2010 et 2011 à un numéro de
téléphone d’un centre de soins « fictif ». Centre réputé ouvert, selon
les encarts publicitaires existant sur les Annuaires des Professionnels
de Santés de P.A.C.A.
Un simple répondeur téléphonique renvoyant les appels des patients sur
la ligne d’un autre cabinet infirmier où son ancienne « patronne n’ayant
quasiment jamais exercé» est installée, en compagnie d’une dizaine de
collaboratrices infirmières dites « libérales ».
infirmiermasqué- Messages : 1896
Date d'inscription : 18/07/2010
- Message n°19
Re: Lettre aux parlementaires
J'ai envoyé celle de seringue.
à
Mesdames et messieurs
les Parlementaires.
Strasbourg, le 23 avril 2013.
Mesdames et messieurs les
Sénateurs et les Députés,
comme suite à la lettre du 09 avril dernier que nous avons envoyé à monsieur le
Président de la République, voir copie jointe, nous vous adressons ceci :
nos concitoyens et particulièrement les 560 000 infirmières en exercice et les autres
90 000 paramédicaux professionnels de la Santé sont excédés des
dysfonctionnements et autres mauvaises nouvelles qui s'accumulent, chaque jour, aux
journaux télévisés de 13 et 20 heures.
Plus on demande d'efforts, notamment financiers, aux salariés, moins les élus font
preuve de ces mêmes efforts en matière de retraite ou encore de transparence dans
l'utilisation des fonds qui leurs sont alloués, pour ne prendre que ces deux exemples …
Le déballage médiatico politique organisé en guise de « bon pour solde de tous
comptes » depuis une semaine et l'affaire – honteuse – dite « Cahuzac », ne suffira
pas à nous faire oublier, les manquements graves et répétitifs des élus. Sans tomber
dans le sempiternel « tous pourris », convenez, mesdames et messieurs les
Parlementaires que çà commence à faire beaucoup !
Les professionnels paramédicaux ont, eux, de la mémoire et se souviennent qu'il y a
moins d'une année, les opposants d'alors, actuellement au Gouvernement, en charge
des affaires, leur avait promis de modifier les ordres paramédicaux, certaines PPL
ayant été rédigées en ce sens, mais n'ayant jamais dépassé le tiroir du Bureau de
l'Assemblée Nationale et/ou du Sénat où elles s'entassent comme des milliers d'autres
promesses de campagne, depuis des dizaines d'années, toutes orientations politiques
confondues.
Il est bien une commission issue du groupe socialiste et apparentés qui travaille sur le
sujet mais si d'aventure, la volonté politique venait à s'affirmer, une nouvelle PPL que
nous appelons de nos voeux devrait inévitablement passer devant les Commissions
des Affaires Sociales des deux Assemblées.
Cette promesse de campagne que nous n'oublions pas a, au moins, le mérite de ne
coûter aucun euro au budget de la Nation puisque, notamment l'ordre infirmier, les
structures ordinales paramédicales continuent de faire doublon avec les services de
l'État.
Aujourd'hui, RESILIENCE, syndicat professionnel infirmier, annonce le dépôt de
plusieurs plaintes devant les tribunaux de la République, certaines chambres
disciplinaires ayant fait oeuvre, au mieux d'amateurisme, au pire de magouilles et
autres tripatouillages dont nous aurons, bientôt, à démontrer, preuves à l'appui, les
graves entorses aux règles de droit.
La gestion calamiteuse de l'ordre infirmier fait apparaître, 14 millions d'euros au
minimum de dettes et autres impayés, l'oni revendiquant, lui, 84 millions d'euros de
cotisations impayées, cotisations qu'il n'encaissera jamais.
Mesdames et messieurs les Parlementaires, en période de vaches maigres, en période
d'usure aggravée de la profession infirmière, sous bien des angles, le respect de la
parole donnée est, là aussi, un acte qui ne coûte rien mais qui peut rapporter
beaucoup. Comme l'ensemble des français, nous serons bientôt amenés à nous rendre
aux urnes, les dernières élections partielles ayant – déjà – annoncé la couleur d'une
plus grande radicalisation, encore, de nos concitoyens. La confiance fait défaut, sur
bien des points, notre économie en fait les frais chaque jour, la récession annoncée et
confirmée en étant la meilleure et aussi la plus terrible preuve. Cette confiance que
vous sollicitez à chaque nouvelle élection est ainsi bafouée, car les électeurs boudent,
comme récemment en Alsace, les scrutins, les uns après les autres.
Le sujet ordinal n'est, certes pas, à vos yeux prioritaire, mais il a pour principale
qualité de retenir, inlassablement, infatigablement, nos efforts et notre demande
aujourd'hui, une nouvelle fois renouvelée, du maintient des promesses, il concerne
aussi, le premier corps de métier de notre Pays, au service et au contact permanent
de la population.
Recevez, mesdames et messieurs les Élus, nos salutations infirmières citoyennes
déterminées.
Hugues Dechilly,
secrétaire général,
infirmier diplômé d'État,
en exercice illégal
depuis le 21 décembre 2006.
RESILIENCE – 13 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg
à
Mesdames et messieurs
les Parlementaires.
Strasbourg, le 23 avril 2013.
Mesdames et messieurs les
Sénateurs et les Députés,
comme suite à la lettre du 09 avril dernier que nous avons envoyé à monsieur le
Président de la République, voir copie jointe, nous vous adressons ceci :
nos concitoyens et particulièrement les 560 000 infirmières en exercice et les autres
90 000 paramédicaux professionnels de la Santé sont excédés des
dysfonctionnements et autres mauvaises nouvelles qui s'accumulent, chaque jour, aux
journaux télévisés de 13 et 20 heures.
Plus on demande d'efforts, notamment financiers, aux salariés, moins les élus font
preuve de ces mêmes efforts en matière de retraite ou encore de transparence dans
l'utilisation des fonds qui leurs sont alloués, pour ne prendre que ces deux exemples …
Le déballage médiatico politique organisé en guise de « bon pour solde de tous
comptes » depuis une semaine et l'affaire – honteuse – dite « Cahuzac », ne suffira
pas à nous faire oublier, les manquements graves et répétitifs des élus. Sans tomber
dans le sempiternel « tous pourris », convenez, mesdames et messieurs les
Parlementaires que çà commence à faire beaucoup !
Les professionnels paramédicaux ont, eux, de la mémoire et se souviennent qu'il y a
moins d'une année, les opposants d'alors, actuellement au Gouvernement, en charge
des affaires, leur avait promis de modifier les ordres paramédicaux, certaines PPL
ayant été rédigées en ce sens, mais n'ayant jamais dépassé le tiroir du Bureau de
l'Assemblée Nationale et/ou du Sénat où elles s'entassent comme des milliers d'autres
promesses de campagne, depuis des dizaines d'années, toutes orientations politiques
confondues.
Il est bien une commission issue du groupe socialiste et apparentés qui travaille sur le
sujet mais si d'aventure, la volonté politique venait à s'affirmer, une nouvelle PPL que
nous appelons de nos voeux devrait inévitablement passer devant les Commissions
des Affaires Sociales des deux Assemblées.
Cette promesse de campagne que nous n'oublions pas a, au moins, le mérite de ne
coûter aucun euro au budget de la Nation puisque, notamment l'ordre infirmier, les
structures ordinales paramédicales continuent de faire doublon avec les services de
l'État.
Aujourd'hui, RESILIENCE, syndicat professionnel infirmier, annonce le dépôt de
plusieurs plaintes devant les tribunaux de la République, certaines chambres
disciplinaires ayant fait oeuvre, au mieux d'amateurisme, au pire de magouilles et
autres tripatouillages dont nous aurons, bientôt, à démontrer, preuves à l'appui, les
graves entorses aux règles de droit.
La gestion calamiteuse de l'ordre infirmier fait apparaître, 14 millions d'euros au
minimum de dettes et autres impayés, l'oni revendiquant, lui, 84 millions d'euros de
cotisations impayées, cotisations qu'il n'encaissera jamais.
Mesdames et messieurs les Parlementaires, en période de vaches maigres, en période
d'usure aggravée de la profession infirmière, sous bien des angles, le respect de la
parole donnée est, là aussi, un acte qui ne coûte rien mais qui peut rapporter
beaucoup. Comme l'ensemble des français, nous serons bientôt amenés à nous rendre
aux urnes, les dernières élections partielles ayant – déjà – annoncé la couleur d'une
plus grande radicalisation, encore, de nos concitoyens. La confiance fait défaut, sur
bien des points, notre économie en fait les frais chaque jour, la récession annoncée et
confirmée en étant la meilleure et aussi la plus terrible preuve. Cette confiance que
vous sollicitez à chaque nouvelle élection est ainsi bafouée, car les électeurs boudent,
comme récemment en Alsace, les scrutins, les uns après les autres.
Le sujet ordinal n'est, certes pas, à vos yeux prioritaire, mais il a pour principale
qualité de retenir, inlassablement, infatigablement, nos efforts et notre demande
aujourd'hui, une nouvelle fois renouvelée, du maintient des promesses, il concerne
aussi, le premier corps de métier de notre Pays, au service et au contact permanent
de la population.
Recevez, mesdames et messieurs les Élus, nos salutations infirmières citoyennes
déterminées.
Hugues Dechilly,
secrétaire général,
infirmier diplômé d'État,
en exercice illégal
depuis le 21 décembre 2006.
RESILIENCE – 13 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg
seringatomik- Admin
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Localisation : alsace
- Message n°20
Re: Lettre aux parlementaires
copieur !
Domy73- Messages : 41
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Localisation : Chambéry / Savoie
- Message n°21
Re: Lettre aux parlementaires
Courrier pour les parlementaires de Savoie posté ce matin, aux 4 députés, et aux 2 sénateurs. La moitié est dans la majorité, la moitié dans l'opposition, comme ça il y en a pour tout le monde.
Du coup ce matin, dans mon service, nous avons parlé un peu de l'ordre, notre nouvelle cadre arrive de Martigues et jusqu'à présent cotisait à l'ordre, parce qu'à l'hopital de martigues, visiblement ils n'embauchent pas si les IDE ne sont pas inscrites à l'ordre. Nous lui avons expliqué ce qu'il en était à Chambéry, que personne ne cotise, qu'aucun dossier ne nous parvient, et que les syndicats dès le départ ont fait barrage. Je pense que la direction a pris cette option parce qu'il faut bien le dire, nous n'entendons pas parler du tout de l'ordre infirmier ici depuis quelques mois. Du coup notre cadre nous a dit : et bien tant mieux, je ne paierais donc plus !!! mdr Dès que j'ai des réponses, je vous transmets. Bon 1er mai
Du coup ce matin, dans mon service, nous avons parlé un peu de l'ordre, notre nouvelle cadre arrive de Martigues et jusqu'à présent cotisait à l'ordre, parce qu'à l'hopital de martigues, visiblement ils n'embauchent pas si les IDE ne sont pas inscrites à l'ordre. Nous lui avons expliqué ce qu'il en était à Chambéry, que personne ne cotise, qu'aucun dossier ne nous parvient, et que les syndicats dès le départ ont fait barrage. Je pense que la direction a pris cette option parce qu'il faut bien le dire, nous n'entendons pas parler du tout de l'ordre infirmier ici depuis quelques mois. Du coup notre cadre nous a dit : et bien tant mieux, je ne paierais donc plus !!! mdr Dès que j'ai des réponses, je vous transmets. Bon 1er mai
» lettre aux parlementaires UMP à envoyer massivement à celles et ceux qui nous snobent lamentablement
» Mesdames et messieurs les candidats à l'élection Présidentielle
» Lettre à la ministre de la Santé et aux Parlementaires socialistes.
» semaine d'information des parlementaires ...
» publications nombreuses au Journal Officiel
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