moutarde a écrit:cedr1c a écrit:On croirait lire quelques phrases du FN. Attention quand même à certains discours. Le tous pourris, très peu pour moi.
Au 1er tour de ces régionales.
21 % votent pour le pouvoir en place soit le PSLR (soit respectivement 10 et 11 %)
58 % sont non inscrits, s'abstiennent ou votent blanc
12 % votent pour le FN
09 % votent pour un patchwork de petits partis qui appellent à reporter leurs voix selon souvent des intérêts très personnels.
==> Ce serait intéressant de comprendre les motivations des uns et des autres.
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c'est clair qu'une majorité de français n'a que foutre des partis politiques et leur extension syndicale, et ça ne date pas d'hier surtout!
ça me semble assez parlant, notamment lorsqu'on fanfaronne pour un parti ou pour l'autre.
L'absence de perspective pour le social libéralisme à la Valls et leurs collègues plus à droite de toutes tendances, c'est même plus de voter pour mais contre!
C'est aussi le résultat du système électoral et de sa représentation à l'assemblée.
Avant d'utiliser des phrases à l'emporte pièce il s'agirait pour ceux qui se prétendent du progrès, de bien balayer le gros tas devant leur porte.
Et le pire du pire, et je sais que ça ne va pas plaire aux camarades de SUD CGT et Cie, c'est que ce FN est devenu de fait le seul parti anti système, le terrain ayant été laissé à l'abandon par ceux qui sont sensés représenter ces valeurs.
Tous sont peu ou prou à la remorque de la mondialisation dans le rabattage électoral.
Pour terminer je vais vous dire ce qu'il s'est passé hier matin lorsqu'un camarade CGT d'allure disons "français moyen" lorsqu'il s'est pointé pour voter socialo au bureau de vote d'un quartier défavorisé, personne ne l'a salué, n'a répondu à ses marques de politesse, on l'a pris "à priori" pour quelqu'un qui allait voter FN, ça nous a troublé lui et moi, je préfère taire ce qu'il m'a dit au terme de cette démarche citoyenne.
Ce qui me permet d'affirmer qu'en France grâce à notre gauche qui a trahi tous ses électeurs historiques d'année en année et échecs, que le pays ne marche pas sur la tête comme on a coutume de dire, mais sur un étron, c'est d'ailleurs d'actualité.