Ordre infirmier - Je me permets de vous copier le mail que je viens d'envoyer à : premier-ministre@cab.pm.gouv.fr cab-ass-pos@sante.gouv.fr alehouerou@assemblee-nationale.fr
premier-ministre@cab.pm.gouv.fr
cab-ass-pos@sante.gouv.fr
alehouerou@assemblee-nationale.fr
Madame, Monsieur,
Je viens d'apprendre que la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a rejeté, le 10 novembre 2015, un amendement socialiste visant à supprimer l'ordre infirmier, dans le cadre du projet de loi de santé.
Je me permets de vous rappeler qu'aux dernières élections ordinales, il y a eu une forte abstention : seuls 22% des 177.290 inscrits -sous contrainte- ont participé aux scrutins départementaux de 2014, soit 39 000 votants.
J'ai des gros doutes, mais imaginons que ces 39 000 personnes soient « pour » la survie de l'Ordre infirmier : comme il y a actuellement 600 000 infirmiers en activité, cela fait 561 000 personnes "contre", ou du moins qui ne considèrent pas l'Ordre infirmier comme représentatif de leur profession !
Quand à l'argument « Vous ouvrez la boîte de Pandore » de Jean-Pierre Door (Les Républicains, Loiret) , faisant valoir que supprimer cette instance serait une menace pour les autres ordres professionnels : oui, et alors ? Personnellement je m'interroge sur l'utilité des Ordres...
Marisol Touraine affirmait le 13 mai 2014 « Je le dis très sincèrement et très fermement : l'ordre des infirmiers est un ordre contesté, un ordre sans légitimité, et donc un ordre dont l'avenir est clairement menacé »
Notre ministre de la Santé semble changer très facilement d'avis...
Vous comprendrez que je suis très déçue de la conclusion du corapporteur Gérard Sebaoun (PS, Val-d'Oise), qui a donné un avis défavorable à l'amendement de suppression.
J'espère que le projet de loi abolira enfin définitivement l'Ordre infirmier, et je suivrai attentivement les débats à partir du 16 novembre.
Depuis que je suis en âge de voter, je n'ai manqué aucun scrutin, convaincue des valeurs de la gauche. J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre la ligne politique actuelle, qui me semble plutôt floue.
Je saurai me souvenir (ainsi que mes 561 000 collègues contre l'Ordre infirmier), lors des prochaines élections électorales, si les promesses ont été tenues ou non.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sincères salutations.
Anne-Sophie XXXXXXXXX
infirmière
PS : merci à Mme Le Houerou de défendre les infirmiers !
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cab-ass-pos@sante.gouv.fr
alehouerou@assemblee-nationale.fr
Madame, Monsieur,
Je viens d'apprendre que la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a rejeté, le 10 novembre 2015, un amendement socialiste visant à supprimer l'ordre infirmier, dans le cadre du projet de loi de santé.
Je me permets de vous rappeler qu'aux dernières élections ordinales, il y a eu une forte abstention : seuls 22% des 177.290 inscrits -sous contrainte- ont participé aux scrutins départementaux de 2014, soit 39 000 votants.
J'ai des gros doutes, mais imaginons que ces 39 000 personnes soient « pour » la survie de l'Ordre infirmier : comme il y a actuellement 600 000 infirmiers en activité, cela fait 561 000 personnes "contre", ou du moins qui ne considèrent pas l'Ordre infirmier comme représentatif de leur profession !
Quand à l'argument « Vous ouvrez la boîte de Pandore » de Jean-Pierre Door (Les Républicains, Loiret) , faisant valoir que supprimer cette instance serait une menace pour les autres ordres professionnels : oui, et alors ? Personnellement je m'interroge sur l'utilité des Ordres...
Marisol Touraine affirmait le 13 mai 2014 « Je le dis très sincèrement et très fermement : l'ordre des infirmiers est un ordre contesté, un ordre sans légitimité, et donc un ordre dont l'avenir est clairement menacé »
Notre ministre de la Santé semble changer très facilement d'avis...
Vous comprendrez que je suis très déçue de la conclusion du corapporteur Gérard Sebaoun (PS, Val-d'Oise), qui a donné un avis défavorable à l'amendement de suppression.
J'espère que le projet de loi abolira enfin définitivement l'Ordre infirmier, et je suivrai attentivement les débats à partir du 16 novembre.
Depuis que je suis en âge de voter, je n'ai manqué aucun scrutin, convaincue des valeurs de la gauche. J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre la ligne politique actuelle, qui me semble plutôt floue.
Je saurai me souvenir (ainsi que mes 561 000 collègues contre l'Ordre infirmier), lors des prochaines élections électorales, si les promesses ont été tenues ou non.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sincères salutations.
Anne-Sophie XXXXXXXXX
infirmière
PS : merci à Mme Le Houerou de défendre les infirmiers !