Mesdames et messieurs les Sénateurs,
en consultant le compte rendu des débats, hier 28 septembre 2015, au Sénat dans le cadre de la Loi Santé, je constate qu'il est évoqué (je cite le sénateur Barbier) " Peut-être les ordres n’exercent-ils pas assez leur rôle disciplinaire, ce n’est pas une raison pour les supprimer : il faudrait au contraire leur confier des responsabilités plus importantes."
Mesdames et messieurs les Sénateurs, au delà des considérations politiciennes de "tous ordres", l'ordre infirmier ne vous a pas attendu pour assumer (ou tenter de le faire) son rôle disciplinaire, bien au delà d'ailleurs de ses prérogatives ...
Tout récemment, le syndicat national infirmier dont j'ai l'honneur d'être le secrétaire général a, une fois de plus, fait les frais du positionnement de l'ordre infirmier vis à vis de certains syndicats qui lui sont hostiles publiquement. Après avoir essayé de faire dissoudre - sans succès - notre syndicat par le TGI de Paris en mars 2015, le même ordre infirmier (toujours surendetté et présidé par un retraité !) a recommencé - toujours sans succès - début septembre 2015 en voulant, par le même TGI, faire supprimer notre site/forum @.
Précédemment, la liberté syndicale qui s'exprime contre l'ordre a été mise à mal car nous avons été amené à plusieurs reprises à être auditionnés par le toujours même TGI pour des motifs de diffamation, entre autre. Le président de la FNI, Philippe Tisserand, a aussi goûté aux joies ordinales des abus judiciaires, l'ordre ayant capitulé en Cassation sans même avoir attendu la fin du processus, (in)certain de perdre encore, après avoir déjà perdu en Appel.
Début septembre 2015, ce sont - au moins - deux autres collègues infirmiers libéraux, membres actifs du syndicat ONSIL, qui ont reçu une lettre d'injonction de l'avocat de l'ordre infirmier leur intimant de se dédire sous 8 jours auprès des sénateurs auxquels ils avaient adressé des messages à caractère privé ! On ne peut que se demander comment l'ordre infirmier a pris connaissance de ces correspondances ? Les dizaines de milliers d'euros ainsi dépensés par l'ordre infirmier contre des infirmières, en procédures inutiles, ne semblent pas émouvoir plus que cela. L'ordre ne s'attaquant qu'aux petits et pas aux centrales syndicales dont le discours contre ordinal est tout aussi clair et net.
Nous tenons à votre disposition les centaines de plaintes et/ou de courriers - toutes infirmières - qui ont eu à subir les incompétences et les inconséquences de l'ordre infirmier après un passage en chambre disciplinaire. Nous tenons aussi à votre disposition tous les courriers qui mettent en évidence les accointances entre l'ordre infirmier et certains syndicalistes qui lui sont favorables, les mêmes personnes cumulant les responsabilités ordinales, syndicales, aux URPS, etc ... Plusieurs plaintes auprès de la CNIL et du Parquet sont toujours en cours. De même que la plainte déposée contre le secrétaire général de l'ordre infirmier, Karim Mameri associant notre démarche au Front National et à madame Le Pen. Le même personnage auteur de la désormais célèbre anecdote des "députés pieds nickelés à 12900 euros/mois".
A monsieur le Sénateur Gilbert Barbier, membre du groupe RDSE au Sénat (je cite) "[size=13]Héritier du groupe de la Gauche Démocratique, le Rassemblement Démocratique et ... Le RDSE a vocation à rassembler autour de ces valeurs des Sénateurs ..." : nous ne nous reconnaissons pas dans le positionnement de ces mêmes valeurs que votre groupe parlementaire met en avant. [/size]
Nous connaissons les liens divers et variés qui permettent aux dirigeants ordinaux de se maintenir en place contre la volonté de plus de 80% des infirmières en exercice illégal dans notre pays. Ces mêmes liens qui leur ont permis de proclamer, seulement quelques heures après le vote des députés le 09 avril, que cet amendement serait annulé au Sénat ! Ces toujours mêmes liens qui ont inspirer le président Larcher dans une lettre adressée, le 20 avril 2015, à la présidente du Conseil International des Infirmières dont le siège est à Genève (pays où, sans ordre infirmier, les infirmières sont beaucoup mieux considérées et rémunérées !)
Un ordre qui revendique 170000 adhérents jamais prouvés et qui affiche 5095 amis sur les réseaux sociaux, le même ordre qui revendique 9 millions de budget annuel (les comptes 2014 ne sont toujours pas publiés) et 3,9 millions d'euros de dettes ?
Le même ordre qui rémunère certains de ses directeurs plus de 7000 euros/brut/mois quand une infirmière ne gagne pas plus de 1500 en début de carrière.
Mesdames et messieurs les Sénateurs : cherchez l'erreur.
Le processus parlementaire va donc se poursuivre et les députés auront à nouveau à se positionner après un passage en commission mixte paritaire ... Vous n'êtes pas sans sa voir que l'ordre infirmier a déjà été repêché de la noyade à deux reprises, en juillet 2011 sur une intervention directe de l'Elysée, en novembre 2011 par le biais d'un décret prolongeant l'ordre infirmier et ses chambres disciplinaires de deux ans.
Mesdames et messieurs les Sénateurs, nous espérons que ces quelques éléments auront suffit à vous faire comprendre les raisons qui font que nous serons toujours opposés aux ordres et bien évidemment à l'ordre infirmier. Nous aurons ainsi l'occasion de vous faire connaître notre mécontentement citoyen face à votre positionnement non démocratique, le non respect de la volonté majoritaire, lors des prochaines échéances électorales.
Hugues Dechilly,
infirmier diplômé d'Etat,
secrétaire général de RESILIENCE.
en consultant le compte rendu des débats, hier 28 septembre 2015, au Sénat dans le cadre de la Loi Santé, je constate qu'il est évoqué (je cite le sénateur Barbier) " Peut-être les ordres n’exercent-ils pas assez leur rôle disciplinaire, ce n’est pas une raison pour les supprimer : il faudrait au contraire leur confier des responsabilités plus importantes."
Mesdames et messieurs les Sénateurs, au delà des considérations politiciennes de "tous ordres", l'ordre infirmier ne vous a pas attendu pour assumer (ou tenter de le faire) son rôle disciplinaire, bien au delà d'ailleurs de ses prérogatives ...
Tout récemment, le syndicat national infirmier dont j'ai l'honneur d'être le secrétaire général a, une fois de plus, fait les frais du positionnement de l'ordre infirmier vis à vis de certains syndicats qui lui sont hostiles publiquement. Après avoir essayé de faire dissoudre - sans succès - notre syndicat par le TGI de Paris en mars 2015, le même ordre infirmier (toujours surendetté et présidé par un retraité !) a recommencé - toujours sans succès - début septembre 2015 en voulant, par le même TGI, faire supprimer notre site/forum @.
Précédemment, la liberté syndicale qui s'exprime contre l'ordre a été mise à mal car nous avons été amené à plusieurs reprises à être auditionnés par le toujours même TGI pour des motifs de diffamation, entre autre. Le président de la FNI, Philippe Tisserand, a aussi goûté aux joies ordinales des abus judiciaires, l'ordre ayant capitulé en Cassation sans même avoir attendu la fin du processus, (in)certain de perdre encore, après avoir déjà perdu en Appel.
Début septembre 2015, ce sont - au moins - deux autres collègues infirmiers libéraux, membres actifs du syndicat ONSIL, qui ont reçu une lettre d'injonction de l'avocat de l'ordre infirmier leur intimant de se dédire sous 8 jours auprès des sénateurs auxquels ils avaient adressé des messages à caractère privé ! On ne peut que se demander comment l'ordre infirmier a pris connaissance de ces correspondances ? Les dizaines de milliers d'euros ainsi dépensés par l'ordre infirmier contre des infirmières, en procédures inutiles, ne semblent pas émouvoir plus que cela. L'ordre ne s'attaquant qu'aux petits et pas aux centrales syndicales dont le discours contre ordinal est tout aussi clair et net.
Nous tenons à votre disposition les centaines de plaintes et/ou de courriers - toutes infirmières - qui ont eu à subir les incompétences et les inconséquences de l'ordre infirmier après un passage en chambre disciplinaire. Nous tenons aussi à votre disposition tous les courriers qui mettent en évidence les accointances entre l'ordre infirmier et certains syndicalistes qui lui sont favorables, les mêmes personnes cumulant les responsabilités ordinales, syndicales, aux URPS, etc ... Plusieurs plaintes auprès de la CNIL et du Parquet sont toujours en cours. De même que la plainte déposée contre le secrétaire général de l'ordre infirmier, Karim Mameri associant notre démarche au Front National et à madame Le Pen. Le même personnage auteur de la désormais célèbre anecdote des "députés pieds nickelés à 12900 euros/mois".
A monsieur le Sénateur Gilbert Barbier, membre du groupe RDSE au Sénat (je cite) "[size=13]Héritier du groupe de la Gauche Démocratique, le Rassemblement Démocratique et ... Le RDSE a vocation à rassembler autour de ces valeurs des Sénateurs ..." : nous ne nous reconnaissons pas dans le positionnement de ces mêmes valeurs que votre groupe parlementaire met en avant. [/size]
Nous connaissons les liens divers et variés qui permettent aux dirigeants ordinaux de se maintenir en place contre la volonté de plus de 80% des infirmières en exercice illégal dans notre pays. Ces mêmes liens qui leur ont permis de proclamer, seulement quelques heures après le vote des députés le 09 avril, que cet amendement serait annulé au Sénat ! Ces toujours mêmes liens qui ont inspirer le président Larcher dans une lettre adressée, le 20 avril 2015, à la présidente du Conseil International des Infirmières dont le siège est à Genève (pays où, sans ordre infirmier, les infirmières sont beaucoup mieux considérées et rémunérées !)
Un ordre qui revendique 170000 adhérents jamais prouvés et qui affiche 5095 amis sur les réseaux sociaux, le même ordre qui revendique 9 millions de budget annuel (les comptes 2014 ne sont toujours pas publiés) et 3,9 millions d'euros de dettes ?
Le même ordre qui rémunère certains de ses directeurs plus de 7000 euros/brut/mois quand une infirmière ne gagne pas plus de 1500 en début de carrière.
Mesdames et messieurs les Sénateurs : cherchez l'erreur.
Le processus parlementaire va donc se poursuivre et les députés auront à nouveau à se positionner après un passage en commission mixte paritaire ... Vous n'êtes pas sans sa voir que l'ordre infirmier a déjà été repêché de la noyade à deux reprises, en juillet 2011 sur une intervention directe de l'Elysée, en novembre 2011 par le biais d'un décret prolongeant l'ordre infirmier et ses chambres disciplinaires de deux ans.
Mesdames et messieurs les Sénateurs, nous espérons que ces quelques éléments auront suffit à vous faire comprendre les raisons qui font que nous serons toujours opposés aux ordres et bien évidemment à l'ordre infirmier. Nous aurons ainsi l'occasion de vous faire connaître notre mécontentement citoyen face à votre positionnement non démocratique, le non respect de la volonté majoritaire, lors des prochaines échéances électorales.
Hugues Dechilly,
infirmier diplômé d'Etat,
secrétaire général de RESILIENCE.
RESILIENCE - 20 rue de Molsheim - 67000 Strasbourg.