Monsieur le député,
votre question écrite à la Ministre de la Santé, n° 87773 et publiée le 01 septembre 2015 au Journal Officiel de l'Assemblée Nationale est une insulte aux plus de 80% d'infirmières non inscrites à l'ordre infirmier depuis 2006.
En premier lieu, monsieur le député, vous et vos collègues ne font que recopier/coller une lettre écrite manifestement par les responsables de l'ordre infirmier. Quid de votre propre réflexion sur le sujet ?
Deuxièmement, vous écrivez (là encore sans chercher à comprendre) " vingt-six associations et organisations professionnelles infirmières ont, dans une tribune commune, exprimé de manière unanime leur colère". Un simple examen attentif vous aurait permis de constater que ces 26 entités sont dirigées par quelques mêmes personnes physiques, en retrait du service actif au chevet du patient et cumulardes professionnelles des mandats syndicaux, associatifs, ordinaux, etc ...
De plus, là encore sans aucun discernement, vous persistez " l'ordre national des infirmiers, seule institution capable, par l'inscription au tableau des professionnels, de garantir la formation, les compétences et la déontologie des infirmiers et infirmières." Monsieur le député, l'ordre infirmier a été récemment contrôlé par la CNIL ainsi que d'autres syndicats infirmiers pour le mélange non autorisé de fichiers nominatifs en 2013. La CNIL ayant été saisie début septembre 2015 pour le même problème à l'occasion des élections aux URPS. Les mêmes personnes sont en cause. Le procureur de la République étant saisi de plusieurs plaintes toujours en cours.
Vous insistez, lamentablement, en écrivant "du contexte budgétaire actuel, et pour le moins surprenante quand on sait qu'un ordre ne coûte rien à la puissance publique ". Faux monsieur le député puisque l'ordre infirmier, inutile, redondant et coûteux fait encore et toujours doublons avec les services du répertoire ADELI. Récemment, une manipulation/comparaison des fichiers sous le secret (ayant fuité), a fait apparaître une différence de 40% en région PACA entre les chiffres diffusés par l'ordre et la réalité. L'ordre, toujours surendetté, abusant des facilités qui sont offertes (avec la permission de qui ?) des salles de réunions du Conseil d'Etat, des tribunaux pour essayer de museler les opposants sans jamais y parvenir, a bénéficié de 1,5 millions d'euros jamais remboursés pour organiser une consultation de la profession en 2008 à laquelle ont participé ... 13,84% des professionnelles infirmières !
Voilà, monsieur le député, quelques raisons supplémentaires parmi beaucoup d'autres de refuser la soumission à la bêtise. Nous saurons nous souvenir, le moment venu, des misères ordinales qui nous ont été infligées depuis plus de 8 années par votre formation politique.
Hugues Dechilly,
infirmier diplômé d'Etat.
votre question écrite à la Ministre de la Santé, n° 87773 et publiée le 01 septembre 2015 au Journal Officiel de l'Assemblée Nationale est une insulte aux plus de 80% d'infirmières non inscrites à l'ordre infirmier depuis 2006.
En premier lieu, monsieur le député, vous et vos collègues ne font que recopier/coller une lettre écrite manifestement par les responsables de l'ordre infirmier. Quid de votre propre réflexion sur le sujet ?
Deuxièmement, vous écrivez (là encore sans chercher à comprendre) " vingt-six associations et organisations professionnelles infirmières ont, dans une tribune commune, exprimé de manière unanime leur colère". Un simple examen attentif vous aurait permis de constater que ces 26 entités sont dirigées par quelques mêmes personnes physiques, en retrait du service actif au chevet du patient et cumulardes professionnelles des mandats syndicaux, associatifs, ordinaux, etc ...
De plus, là encore sans aucun discernement, vous persistez " l'ordre national des infirmiers, seule institution capable, par l'inscription au tableau des professionnels, de garantir la formation, les compétences et la déontologie des infirmiers et infirmières." Monsieur le député, l'ordre infirmier a été récemment contrôlé par la CNIL ainsi que d'autres syndicats infirmiers pour le mélange non autorisé de fichiers nominatifs en 2013. La CNIL ayant été saisie début septembre 2015 pour le même problème à l'occasion des élections aux URPS. Les mêmes personnes sont en cause. Le procureur de la République étant saisi de plusieurs plaintes toujours en cours.
Vous insistez, lamentablement, en écrivant "du contexte budgétaire actuel, et pour le moins surprenante quand on sait qu'un ordre ne coûte rien à la puissance publique ". Faux monsieur le député puisque l'ordre infirmier, inutile, redondant et coûteux fait encore et toujours doublons avec les services du répertoire ADELI. Récemment, une manipulation/comparaison des fichiers sous le secret (ayant fuité), a fait apparaître une différence de 40% en région PACA entre les chiffres diffusés par l'ordre et la réalité. L'ordre, toujours surendetté, abusant des facilités qui sont offertes (avec la permission de qui ?) des salles de réunions du Conseil d'Etat, des tribunaux pour essayer de museler les opposants sans jamais y parvenir, a bénéficié de 1,5 millions d'euros jamais remboursés pour organiser une consultation de la profession en 2008 à laquelle ont participé ... 13,84% des professionnelles infirmières !
Voilà, monsieur le député, quelques raisons supplémentaires parmi beaucoup d'autres de refuser la soumission à la bêtise. Nous saurons nous souvenir, le moment venu, des misères ordinales qui nous ont été infligées depuis plus de 8 années par votre formation politique.
Hugues Dechilly,
infirmier diplômé d'Etat.