Communiqué RESILIENCE : rentrée 2015/2016
30 844 étudiants infirmiers en première année, pour en faire quoi ?
alors que l’arrêté du 3 juillet 2015 fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat d’infirmier au titre de l’année scolaire 2015-2016 autorise 30 844 recrutements en première année pour les études infirmières a été publié dans la chaleur de l’été, ce 08 juillet 2015,
alors que les étudiants(es) de la FNESI (entre autre) passent leurs temps à pleurer sur les réseaux sociaux pour dénoncer le chômage infirmier, tout en allant pavoiser dans les réunions ministérielles, ils sont cette fois (il est vrai en vacances universitaires) bien muets sur les futurs 30844 chômeurs potentiels qui vont entrer dans les IFSI d’ici quelques semaines …
dans le même temps, en cette fin de canicule au cours de laquelle la ministre avait demandé à ce que le nombre de lits disponibles soient maintenus, nonobstant les congés annuels programmés et nombre d’agents déjà partis sur les plages, les personnels en poste suaient plus que de raison dans des services souvent démunis de climatisation, avec des effectifs « normaux » (c’est à dire en sous-effectif chronique) au regard du nombre de postes soignants supprimés et/ou non remplacés sous les présidences Sarkozy et Hollande,
et, toujours dans la chaleur de l’été, un parlementaire pose une question écrite à la ministre – publiée le 14 juillet – pour savoir comment il est possible que, même bardée de diplômes universitaires – une infirmière ne puisse enseigner en IFSI sans avoir suivi le cursus de l’IFCS … autrement dit, comment être nommée cadre de santé sans avoir fait … l’école des cadres …
alors que nous continuons à nous interroger sur les dégâts produits par la réforme des études infirmières mise en place en 2009 et venant de produire sa 4ème promotion de diplômées, alors que nombre d’infirmières ne trouvent pas de travail (tout en en cherchant, si, si !), alors que nombre de retraitées occupent des postes pour pouvoir continuer à survivre puisque leur maigre pension ne leur permet pas de profiter pleinement de leur retraite pourtant bien méritée, n’aurait-il pas été bénéfique de faire une « année blanche » en matière de recrutement et d’en profiter pour purger ce trop-plein ?
dans le même temps, compte tenu du coût élevé de la formation initiale, nous suggérons à madame la ministre de présenter la facture à nos amis suisses et luxembourgeois, entre autre, qui emploient des infirmières françaises formées et prêtes à l’emploi mais financées par les très cons tribuables hexagonaux qui n’en bénéficient même pas !
RESILIENCE – 20 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.
30 844 étudiants infirmiers en première année, pour en faire quoi ?
alors que l’arrêté du 3 juillet 2015 fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat d’infirmier au titre de l’année scolaire 2015-2016 autorise 30 844 recrutements en première année pour les études infirmières a été publié dans la chaleur de l’été, ce 08 juillet 2015,
alors que les étudiants(es) de la FNESI (entre autre) passent leurs temps à pleurer sur les réseaux sociaux pour dénoncer le chômage infirmier, tout en allant pavoiser dans les réunions ministérielles, ils sont cette fois (il est vrai en vacances universitaires) bien muets sur les futurs 30844 chômeurs potentiels qui vont entrer dans les IFSI d’ici quelques semaines …
dans le même temps, en cette fin de canicule au cours de laquelle la ministre avait demandé à ce que le nombre de lits disponibles soient maintenus, nonobstant les congés annuels programmés et nombre d’agents déjà partis sur les plages, les personnels en poste suaient plus que de raison dans des services souvent démunis de climatisation, avec des effectifs « normaux » (c’est à dire en sous-effectif chronique) au regard du nombre de postes soignants supprimés et/ou non remplacés sous les présidences Sarkozy et Hollande,
et, toujours dans la chaleur de l’été, un parlementaire pose une question écrite à la ministre – publiée le 14 juillet – pour savoir comment il est possible que, même bardée de diplômes universitaires – une infirmière ne puisse enseigner en IFSI sans avoir suivi le cursus de l’IFCS … autrement dit, comment être nommée cadre de santé sans avoir fait … l’école des cadres …
alors que nous continuons à nous interroger sur les dégâts produits par la réforme des études infirmières mise en place en 2009 et venant de produire sa 4ème promotion de diplômées, alors que nombre d’infirmières ne trouvent pas de travail (tout en en cherchant, si, si !), alors que nombre de retraitées occupent des postes pour pouvoir continuer à survivre puisque leur maigre pension ne leur permet pas de profiter pleinement de leur retraite pourtant bien méritée, n’aurait-il pas été bénéfique de faire une « année blanche » en matière de recrutement et d’en profiter pour purger ce trop-plein ?
dans le même temps, compte tenu du coût élevé de la formation initiale, nous suggérons à madame la ministre de présenter la facture à nos amis suisses et luxembourgeois, entre autre, qui emploient des infirmières françaises formées et prêtes à l’emploi mais financées par les très cons tribuables hexagonaux qui n’en bénéficient même pas !
RESILIENCE – 20 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.