moutarde a écrit: Saluons le courage du peuple grec qui s'est dressé contre l'oligarchie européenne qui n'a de cesse de l'humilier, de le mépriser...
et une pensée émue pour ce même peuple grec (et ceux qui suivront...) qui vient de se faire entuber bien profond par la gauche de sa gauche... devant les soupirs soulagés et airs béats de l'eurogroupe ainsi que de François qui nous prévoit la même issue.
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ou comment les grecs sont entrain de se faire entuber par les ... grecs :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/07/09/crise-grecque-les-europeens-ont-recu-les-nouvelles-propositions-sans-en-devoiler-le-contenu_4677682_3214.html
Ce que propose Athènes à ses créanciersRéforme de la TVA
Les nouvelles propositions acceptent un taux normal de TVA à 23 %, notamment dans la restauration (qui jusqu’ici était à 13 %). Un taux réduit à 13 % serait maintenu pour les produits de base, l'électricité et les hôtels, et à 6 % pour les médicaments, livres et places de théâtre.
Réforme des retraites
S'agissant des retraites, Athènes propose de réduire les départs anticipés. Pour cela, le gouvernement compte sur un système de pénalités. Concernant l'âge du départ à la retraite, il est fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 ans de travail et sera relevé graduellement d'ici à 2022. Longtemps opposé à la suppression de l’EKAS, une allocation complémentaire pour les petites retraites, le gouvernement accepte de la réduire progressivement jusqu’à ce qu’elle disparaisse en 2019.
Une fiscalité accrue
Le gouvernement grec accepte de limiter la hausse de la taxe sur les sociétés de 26 à 28 % comme le souhaitent les créanciers, renonçant à la porter à 29 %. Les propositions prévoient également de relever immédiatement les taxes sur les produits de luxe et la publicité à la télévision. Les agriculteurs devraient subir ces nouvelles mesures d'austérité, avec notamment une baisse des subventions sur le diesel. Le gouvernement propose la suppression des avantages fiscaux pour les îles (soit la réduction de 30 % de la TVA appliquée depuis plusieurs années), à commencer par les îles les plus riches et touristiques, comme le souhaitaient les créanciers. Cette suppression va commencer en octobre et sera faite graduellement pour s'achever d'ici la fin 2016, précise le texte.
Privatisations
Les privatisations d’entreprises publiques vont être relancées. Les aéroports régionaux et les ports du Pirée et de Thessalonique sont aussi concernés. Lors de son arrivée au pourvoir Alexis Tsipras avait gelé celles-ci.
Des coupes dans le budget de la défense
La Grèce propose de tailler dans le budget de sa défense, avec des coupes de 300 millions d'euros en deux ans. Il s'agit d'économiser 100 millions d'euros en 2015 et 200 millions d'euros en 2016. Les créanciers suggéraient, eux, une baisse de 400 millions.
Déréglementation de certaines professions
Des réformes pour la déréglementation de certaines professions (ingénieurs, notaires) et du secteur du tourisme sont également prévues.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/07/10/alexis-tsipras-parviendra-t-il-a-faire-accepter-ses-reformes-au-parlement_4678455_3214.html
Alexis Tsipras parviendra-t-il à faire accepter ses réformes au Parlement ?Déjà tard jeudi soir, le ministre de la restructuration de la production, Panayotis Lafazanis s’est exprimé lors d’un congrès sur l’énergie. « Le non du peuple grec au référendum ne peut pas se transformer en un humiliant oui et déboucher sur un nouveau mémorandum [plan d’austérité] », a déclaré le ministre, par ailleurs leader de la plateforme de gauche, un courant situé à l’aile gauche de Syriza. Selon M. Lafazanis la Grèce aurait « d’autres choix » que celui d’un accord « trahissant » le peuple grec.