http://www.espaceinfirmier.fr/actualites/au-jour-le-jour/articles-d-actualite/150529-pourquoi-supprimer-l-ordre-national-des-infirmiers.html
29/05/2015
"L'ONI n'est pas à la hauteur de ses missions"
Dans une interview exclusive accordée à L’Infirmière magazine, la députée apparentée socialiste Annie Le Houérou, auteure de l’amendement de suppression de l’ordre national des infirmiers dans le cadre du projet de loi de santé, développe ses arguments.
C’est à la suite d’un travail interne au groupe socialiste que les députés du parti ont estimé que l’Ordre, « dont les débuts ont été chaotiques », faisait face à des dérives majeures et avait des difficultés à trouver sa place. « Nous avons estimé que l’Ordre n’était pas à la hauteur [des missions qui lui sont confiées] », soutient la députée des Côtes-d’Armor. D’autant plus que selon elle, ses missions sont déjà remplies ou peuvent l’être, par d’autres organismes tel le Haut Conseil des professions paramédicales. Autre point en défaveur de l’Ordre : « Il ne parvient pas à rassembler la profession infirmière », engendrant de réels problèmes juridiques. Estimant qu’une adhésion facultative « n’avait pas de sens », c’est la suppression définitive qui a été demandée.
L'Interview, menée par Laure Martin, est à lire dans L'Infirmière magazine n°361, daté de juin 2015.
29/05/2015
"L'ONI n'est pas à la hauteur de ses missions"
Dans une interview exclusive accordée à L’Infirmière magazine, la députée apparentée socialiste Annie Le Houérou, auteure de l’amendement de suppression de l’ordre national des infirmiers dans le cadre du projet de loi de santé, développe ses arguments.
C’est à la suite d’un travail interne au groupe socialiste que les députés du parti ont estimé que l’Ordre, « dont les débuts ont été chaotiques », faisait face à des dérives majeures et avait des difficultés à trouver sa place. « Nous avons estimé que l’Ordre n’était pas à la hauteur [des missions qui lui sont confiées] », soutient la députée des Côtes-d’Armor. D’autant plus que selon elle, ses missions sont déjà remplies ou peuvent l’être, par d’autres organismes tel le Haut Conseil des professions paramédicales. Autre point en défaveur de l’Ordre : « Il ne parvient pas à rassembler la profession infirmière », engendrant de réels problèmes juridiques. Estimant qu’une adhésion facultative « n’avait pas de sens », c’est la suppression définitive qui a été demandée.
L'Interview, menée par Laure Martin, est à lire dans L'Infirmière magazine n°361, daté de juin 2015.