Ordre infirmier : 10 années de soins palliatifs en 10 dates !
21 décembre 2006 : publiée le 27 décembre 2006 au JO, la loi instaurant un ordre infirmier est votée en dépit du bon sens et sur la base d’un gros mensonge diffusé par les pros ordre qui affirmaient que 92% de la profession était pour sa création. Les députés de la majorité Chiraquienne ne tiennent pas compte de la volonté des infirmières.
24 avril 2008 : les premières élections ordinales donnent lieu à 13,83% de participation, l’ordre infirmier commence très vite sa descente aux enfers. Il n’est déjà pas possible de voter NON. Une subvention publique de 1,5 millions d’euros est attribuée pour cette consultation. Les dirigeants ordinaux invoquent un sabotage syndical généralisé et la mauvaise gestion du répertoire ADELI pour expliquer ce premier désaveu cinglant.
27 juillet 2008 : les élections ordinales régionales installent – de fait – les chambres régionales disciplinaires. Ces instances vont faire des dégâts très importants dans la profession libérale où plus de 9 dossiers sur 10 qui sont transmis à RESILIENCE ont pour objet des litiges financiers. Du jour au lendemain, des apprentis sorciers du droit rendent la justice comme des tordus avec des pouvoirs quasiment de vie et de mort sur les activités professionnelles les infirmiers inscrits à l’ordre.
25 novembre 2008 : les conseillers nationaux sont élus. La grosse farce ordinale peut commencer. Le 14 janvier 2009, Dominique Le Boeuf est élue « triomphalement » présidente de l’ordre infirmier avec plus de 80% des suffrages de … 50 votants. La Bred/BPCE octroie une ligne de crédit égale à la moitié du budget annuel prévu soit 19 millions d’euros.
23 mars 2010 : madame Le Bœuf et monsieur Borniche sont convoqués par les députés de la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale, le compte rendu publié sur le site parlementaire est affligeant. Le 01 juin 2010, je rencontre à ma demande, madame Le Boeuf contre l’avis des autres conseillers ordinaux, en présence de madame Lanlo conseillère communication. Entretien très instructif qui aura lieu sereinement sur une terrasse parisienne proche du ministère de la Santé. Je titrerai le compte rendu de cette discussion à bâtons rompus de 2 heures « décalage ». Madame Le Boeuf me confirme (et, elle, tiendra parole) que sous sa présidence, aucune infirmière ne sera traînée devant les tribunaux à la demande de l’ordre. Le code débile de déontologie est sagement enfoui dans les douves du ministère de la Santé, son contenu minable de par sa médiocre qualité rédactionnelle et la pauvreté de sa réflexion fait honte à l’ensemble de la profession infirmière.
Juillet 2011 : le 08, la présidente Le Boeuf démissionne. L’ordre infirmier est en faillite. Des dizaines de millions ont été, encaissés, empruntés et dépensés en pures pertes. Le 28 juillet 2011, le vice-président Vasseur qui assurait l’intérim tient 3 semaines et démissionne (la vice-présidente Coves en fait de même) lui aussi tout en envoyant en pleine nuit un fax à l’Elysée pour demander l’intervention du président Sarkozy et éviter la cessation de paiement actée dans l’après-midi (avec une lettre à la banque présidée par monsieur Pérol).
29 juillet 2011 : le 3° vice-président Borniche envoie un mail à 16h22 aux conseillers nationaux, courriel dans lequel il indique « avoir réfléchi longuement et avoir décidé de ne pas abandonner le navire même si l’étape ultime semble être proche. Il déclare assurer l’intérim de la présidence». Monsieur Borniche attribue la gestion de la communication ordinale au directeur juridique de l’ordre. A notre connaissance, aucun vote des conseillers nationaux n’a validé cette auto proclamation de fait. Le président Borniche prolongera donc son mandat jusqu’en novembre 2013.
22 novembre 2011 : le conseil national et les chambres disciplinaires sont prolongés par Décret du Premier ministre Fillon. Le 25 novembre 2011, le tribunal de Commerce de Paris valide le plan de redressement signé avec la banque BPCE. Début 2012, monsieur Borniche envoie sa première convocation à RESILIENCE devant les tribunaux pour injures, à Paris. La deuxième arrive en juillet 2012 pour diffamation, à Marseille. La troisième début 2014 à Paris pour essayer de faire dissoudre le syndicat RESILIENCE sans aucun succès, le TGI de Paris écartant cette éventualité de la procédure.
Avril et octobre 2014 : l’ordre infirmier organise, avec plus de 3 années de retard, le renouvellement du conseil départemental. En avril, moins de 20% de votants des inscrits au tableau ordinal renvoient leur choix. Certains départements se retrouvent avec zéro ou un élu ! En octobre (20% de votants), l’ordre est contraint de revoir sa copie et d’organiser « un second premier » tour qui verra par la même un opportun « regroupement interdépartemental » afin de pallier au manque flagrant de candidats du premier tour et de faire le plein des sièges (fortement revu à la baisse) à pourvoir.
09/10 avril 2015 et suite : dans la nuit du 09 au 10 avril, les députés – sur proposition de madame Annie Le Houerou - en séance et scrutin publics, votent - par 19 voix pour et 10 contre - l’amendement n° 517 visant à supprimer l’ordre infirmier, contre l’avis de madame Touraine ! Une véritable guerre de tranchées commence entre les pros et les contres ordre infirmier. Le secrétaire général de l’ordre – Karim Mameri - insulte les députés de « pieds nickelés », Thierry Amouroux (président de l’ordre 75 et syndicaliste vrp multicarte) rassemble sa dizaine de coquilles vides et lance un appel de la profession « devant l’effroyable vote des parlementaires », le CII écrit aux sénateurs et se mêle de ce qui ne le concerne pas, le Québec y va de son indignation, le Sidiief itou. La CFDT fait honteusement appel aux jardiniers pour gonfler les envois de courriels aux élus nationaux avec le transfert de la Loi Santé au Sénat, via la navette parlementaire. Sur les réseaux sociaux infirmiers, une quasi explosion de joie se répand à la suite de cette nouvelle qui va permettre de cesser cet exercice infirmier illégal permanent concernant plus de 450000 non-inscrits sur les 638248 recensés début 2015 par la DREES.
L’ordre infirmier, énorme gâchis humain et financier, aura surtout servi à diviser une profession qui souffre des conditions qui lui sont faites de l’exercice infirmier libéral ou salarié. La suppression de cet ordre honni sera un moindre mal.
21 décembre 2006 : publiée le 27 décembre 2006 au JO, la loi instaurant un ordre infirmier est votée en dépit du bon sens et sur la base d’un gros mensonge diffusé par les pros ordre qui affirmaient que 92% de la profession était pour sa création. Les députés de la majorité Chiraquienne ne tiennent pas compte de la volonté des infirmières.
24 avril 2008 : les premières élections ordinales donnent lieu à 13,83% de participation, l’ordre infirmier commence très vite sa descente aux enfers. Il n’est déjà pas possible de voter NON. Une subvention publique de 1,5 millions d’euros est attribuée pour cette consultation. Les dirigeants ordinaux invoquent un sabotage syndical généralisé et la mauvaise gestion du répertoire ADELI pour expliquer ce premier désaveu cinglant.
27 juillet 2008 : les élections ordinales régionales installent – de fait – les chambres régionales disciplinaires. Ces instances vont faire des dégâts très importants dans la profession libérale où plus de 9 dossiers sur 10 qui sont transmis à RESILIENCE ont pour objet des litiges financiers. Du jour au lendemain, des apprentis sorciers du droit rendent la justice comme des tordus avec des pouvoirs quasiment de vie et de mort sur les activités professionnelles les infirmiers inscrits à l’ordre.
25 novembre 2008 : les conseillers nationaux sont élus. La grosse farce ordinale peut commencer. Le 14 janvier 2009, Dominique Le Boeuf est élue « triomphalement » présidente de l’ordre infirmier avec plus de 80% des suffrages de … 50 votants. La Bred/BPCE octroie une ligne de crédit égale à la moitié du budget annuel prévu soit 19 millions d’euros.
23 mars 2010 : madame Le Bœuf et monsieur Borniche sont convoqués par les députés de la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale, le compte rendu publié sur le site parlementaire est affligeant. Le 01 juin 2010, je rencontre à ma demande, madame Le Boeuf contre l’avis des autres conseillers ordinaux, en présence de madame Lanlo conseillère communication. Entretien très instructif qui aura lieu sereinement sur une terrasse parisienne proche du ministère de la Santé. Je titrerai le compte rendu de cette discussion à bâtons rompus de 2 heures « décalage ». Madame Le Boeuf me confirme (et, elle, tiendra parole) que sous sa présidence, aucune infirmière ne sera traînée devant les tribunaux à la demande de l’ordre. Le code débile de déontologie est sagement enfoui dans les douves du ministère de la Santé, son contenu minable de par sa médiocre qualité rédactionnelle et la pauvreté de sa réflexion fait honte à l’ensemble de la profession infirmière.
Juillet 2011 : le 08, la présidente Le Boeuf démissionne. L’ordre infirmier est en faillite. Des dizaines de millions ont été, encaissés, empruntés et dépensés en pures pertes. Le 28 juillet 2011, le vice-président Vasseur qui assurait l’intérim tient 3 semaines et démissionne (la vice-présidente Coves en fait de même) lui aussi tout en envoyant en pleine nuit un fax à l’Elysée pour demander l’intervention du président Sarkozy et éviter la cessation de paiement actée dans l’après-midi (avec une lettre à la banque présidée par monsieur Pérol).
29 juillet 2011 : le 3° vice-président Borniche envoie un mail à 16h22 aux conseillers nationaux, courriel dans lequel il indique « avoir réfléchi longuement et avoir décidé de ne pas abandonner le navire même si l’étape ultime semble être proche. Il déclare assurer l’intérim de la présidence». Monsieur Borniche attribue la gestion de la communication ordinale au directeur juridique de l’ordre. A notre connaissance, aucun vote des conseillers nationaux n’a validé cette auto proclamation de fait. Le président Borniche prolongera donc son mandat jusqu’en novembre 2013.
22 novembre 2011 : le conseil national et les chambres disciplinaires sont prolongés par Décret du Premier ministre Fillon. Le 25 novembre 2011, le tribunal de Commerce de Paris valide le plan de redressement signé avec la banque BPCE. Début 2012, monsieur Borniche envoie sa première convocation à RESILIENCE devant les tribunaux pour injures, à Paris. La deuxième arrive en juillet 2012 pour diffamation, à Marseille. La troisième début 2014 à Paris pour essayer de faire dissoudre le syndicat RESILIENCE sans aucun succès, le TGI de Paris écartant cette éventualité de la procédure.
Avril et octobre 2014 : l’ordre infirmier organise, avec plus de 3 années de retard, le renouvellement du conseil départemental. En avril, moins de 20% de votants des inscrits au tableau ordinal renvoient leur choix. Certains départements se retrouvent avec zéro ou un élu ! En octobre (20% de votants), l’ordre est contraint de revoir sa copie et d’organiser « un second premier » tour qui verra par la même un opportun « regroupement interdépartemental » afin de pallier au manque flagrant de candidats du premier tour et de faire le plein des sièges (fortement revu à la baisse) à pourvoir.
09/10 avril 2015 et suite : dans la nuit du 09 au 10 avril, les députés – sur proposition de madame Annie Le Houerou - en séance et scrutin publics, votent - par 19 voix pour et 10 contre - l’amendement n° 517 visant à supprimer l’ordre infirmier, contre l’avis de madame Touraine ! Une véritable guerre de tranchées commence entre les pros et les contres ordre infirmier. Le secrétaire général de l’ordre – Karim Mameri - insulte les députés de « pieds nickelés », Thierry Amouroux (président de l’ordre 75 et syndicaliste vrp multicarte) rassemble sa dizaine de coquilles vides et lance un appel de la profession « devant l’effroyable vote des parlementaires », le CII écrit aux sénateurs et se mêle de ce qui ne le concerne pas, le Québec y va de son indignation, le Sidiief itou. La CFDT fait honteusement appel aux jardiniers pour gonfler les envois de courriels aux élus nationaux avec le transfert de la Loi Santé au Sénat, via la navette parlementaire. Sur les réseaux sociaux infirmiers, une quasi explosion de joie se répand à la suite de cette nouvelle qui va permettre de cesser cet exercice infirmier illégal permanent concernant plus de 450000 non-inscrits sur les 638248 recensés début 2015 par la DREES.
L’ordre infirmier, énorme gâchis humain et financier, aura surtout servi à diviser une profession qui souffre des conditions qui lui sont faites de l’exercice infirmier libéral ou salarié. La suppression de cet ordre honni sera un moindre mal.