L'ordre infirmier ne représente pas (toutes) les infirmières.
Le 17 février 2015
Une fois de plus, une fois de trop, l'ordre infirmier se trompe dans sa démarche et dans son positionnement en lieu et place des infirmières, libérales notamment. Pour mémoire, le président Borniche, bientôt retraité, et son fidèle secrétaire général Mameri, sont tous deux salariés au sein d'une profession féminine où les libérales sont de plus en plus oubliées... Il eût été plus "con fraternel" d'installer une parité à la bicéphalie ordinale infirmière !
Ce que demandent, avant tout, les infirmières libérales c'est de pouvoir vivre dignement du fruit de leur dur labeur quotidien. Sans être contre une inévitable évolution des pratiques professionnelles, elles exigent, avant toute chose, que l'on cesse par divers subterfuges et autres glissement de tâches de les réduire à la portion congrue de la prise en charge globale du patient. A coup de diffusions ultra médiatisées, non reniées, voire encouragées sinon initiées par l'ordre infirmier quand "on croise au bloc des faux infirmiers", quand on "assassine une infirmière", quand "une infirmière travaille 72 heures/jour et doit plus de 1 500 000 euros à la sécu" ou quand (la liste est très longue) un "étudiant infirmier et chef djihadiste est repéré au bout de 3 ans dans un IFSI parisien" ...
A force de vouloir s'imposer au sein d'une profession forte de plus de 600 000 professionnelles et de plus de 90 000 étudiants, alors que plus de 80% des infirmières en exercice refusent toujours, 8 ans après la publication de la loi du 21/12/2006 au JO, d'adhérer et de cotiser à cet "honni", l'ordre est - une fois de plus, une fois de trop - en décalage total avec les aspirations professionnelles des infirmières. Inévitable quand on passe son temps à harceler ses ouailles pour récupérer des cotisations et qu'en 8 années d'existence, le seul document produit par l'ordre infirmier est un code débile de déontologie qui - heureusement - n'est toujours pas publié au Journal Officiel.
Hugues Dechilly
Le 17 février 2015
Une fois de plus, une fois de trop, l'ordre infirmier se trompe dans sa démarche et dans son positionnement en lieu et place des infirmières, libérales notamment. Pour mémoire, le président Borniche, bientôt retraité, et son fidèle secrétaire général Mameri, sont tous deux salariés au sein d'une profession féminine où les libérales sont de plus en plus oubliées... Il eût été plus "con fraternel" d'installer une parité à la bicéphalie ordinale infirmière !
Ce que demandent, avant tout, les infirmières libérales c'est de pouvoir vivre dignement du fruit de leur dur labeur quotidien. Sans être contre une inévitable évolution des pratiques professionnelles, elles exigent, avant toute chose, que l'on cesse par divers subterfuges et autres glissement de tâches de les réduire à la portion congrue de la prise en charge globale du patient. A coup de diffusions ultra médiatisées, non reniées, voire encouragées sinon initiées par l'ordre infirmier quand "on croise au bloc des faux infirmiers", quand on "assassine une infirmière", quand "une infirmière travaille 72 heures/jour et doit plus de 1 500 000 euros à la sécu" ou quand (la liste est très longue) un "étudiant infirmier et chef djihadiste est repéré au bout de 3 ans dans un IFSI parisien" ...
A force de vouloir s'imposer au sein d'une profession forte de plus de 600 000 professionnelles et de plus de 90 000 étudiants, alors que plus de 80% des infirmières en exercice refusent toujours, 8 ans après la publication de la loi du 21/12/2006 au JO, d'adhérer et de cotiser à cet "honni", l'ordre est - une fois de plus, une fois de trop - en décalage total avec les aspirations professionnelles des infirmières. Inévitable quand on passe son temps à harceler ses ouailles pour récupérer des cotisations et qu'en 8 années d'existence, le seul document produit par l'ordre infirmier est un code débile de déontologie qui - heureusement - n'est toujours pas publié au Journal Officiel.
Hugues Dechilly