le Fhaine exclu, par les autres partis, de la marche républicaine de dimanche en soutien à CHARLIE ...
la blonde vient de l annoncer en direct sur itélé ...
Dernière édition par seringatomik le Jeu 8 Jan 2015 - 20:21, édité 1 fois
infirmiermasqué a écrit:LA seule grosse connerie qu'il ne fallait pas faire car les plus de 25 % de français qui votent FN aux élections sont de facto exclus de ce front républicain pourtant vital pour la bonne suite de cette affaire.
Les politiques français sont vraiment des gros cons.
La blonde ira demain comme les autres à l'Elysée pour répondre à l'invitation du président Hollande.
Elle est pour l'instant très mesurée dans ses réactions depuis hier et ses lieutenant en font de même.
Hollande n'est plus capable de se faire obéir du PS puisque c'est à son initiative que cette marche aura lieu.
Lepen va encore monter mécaniquement dans les sondages et ce n'est plus une branlée mais un raz de marée qui est annoncé en mars et en décembre 2015.
moutarde a écrit:Erreur politique...
seringatomik a écrit:les blabla des professionnels du discours politiques sur les valeurs de la France, sur les possibles erreurs des services de renseignements, depuis 72 heures sont tous aussi gerbatifs les uns que les autres ...
tous les agents spécialisés interrogés depuis 48 heures, tous et pas un ne dit le contraire, crient aux insuffisances de moyens suite aux politiques de réductions des effectifs et des budgets qui ont pour conséquences des véhicules de police qui ressemblent à des épaves ou des filatures qui sont abandonnées faute de personnels suffisants ...
la RGPP mis en place sous sarkozy et poursuivie par hollande est une des causes de cette misérable situation des (im)puissances publiques comme dans la Santé, par ailleurs ...
Actualités Faits divers
Charlie Hebdo : l'étonnante reconversion de l'«émir» des frères Kouachi
Farid Benyettou, l'ex-«émir» de la «filière des Buttes-Chaumont» qui a formé les frères Kouachi à l'idéologie radicale, occupe depuis le mois de décembre un poste d'infirmier stagiaire dans le service des urgences de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.
Dans un contexte d'immense émotion, l'information semble improbable. Farid Benyettou, l'ex-« émir » de la « filière des Buttes-Chaumont » qui a formé les frères Kouachi à l'idéologie radicale, occupe depuis le mois de décembre un poste d'infirmier stagiaire dans le service des urgences de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, l'un des principaux centres hospitaliers ayant accueilli les victimes de la fusillade de « Charlie Hebdo ».
Né le 10 mai 1981, Farid Benyettou était une figure du XIXe arrondissement et de la mosquée Adda'wa, où il n'hésitait pas à prêcher des paroles radicales aux fidèles.
Suivi par les renseignements généraux dès le début des années 2000, qui notent sa proximité avec le Groupe salafiste pour la prédication du combat (GSPC), il rencontre les frères Kouachi, à qui il inculque sa vision radicale de la religion, et en fait ses premiers élèves, qu'il souhaite envoyer mener le jihad en Irak.
En 2005, il est mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », avant d'être condamné -- en compagnie de Chérif Kouachi -- à six ans de prison en 2008 par le tribunal de Paris. Entendu par les enquêteurs dès 2005 sur sa relation avec Farid Benyettou, Chérif Kouachi déclarait devant les enquêteurs à propos des cours coraniques dispensés par son mentor : « J'avais vraiment l'impression que la vérité était là, devant moi, quand il parlait. »
Sorti de prison en 2011, Farid Benyettou s'inscrit l'année suivante à une formation au sein de l'Institut de formation des soins infirmiers (Ifsi), avant d'intégrer au début du mois dernier le service des urgences de la Pitié-Salpêtrière. Selon plusieurs témoignages recueillis auprès du corps médical qui décrivent « un élève studieux et discret », les événements tragiques de ces derniers jours ont crispé le climat dans l'hôpital. A tel point que l'encadrement a pris soin de retirer mercredi soir le planning du service où apparaissait l'emploi du temps du jeune homme, avant de le réafficher en ayant préalablement rayé au crayon ses journées de travail.
Selon ce document, Farid Benyettou ne travaillait pas mercredi et jeudi, mais devait être présent la nuit de vendredi à samedi ainsi que les deux suivantes. « On ne peut pas imaginer que cet homme -- que tout le monde présente comme l'un des principaux mentors des frères Kouachi -- aurait pu accueillir les victimes de ses anciens protégés », s'émeut un médecin de l'hôpital. « Et je ne peux imaginer que la direction de l'AP-HP et celle de l'hôpital n'étaient pas au courant de son passé », ajoute-t-il.
Mais, parmi ses collègues, la stupéfaction est immense, eux qui mettent en avant le règlement lié à l'emploi d'infirmier. « Selon les règles du ministère de la Santé, on ne peut pas prétendre à un poste d'infirmier avec un casier judiciaire chargé. On nous demande d'en produire un vierge dès la première année », s'insurge un collègue d'un service voisin. Selon nos informations, Benyettou ne l'aurait pas produit. Si le ministère de la Santé, qui émet pourtant les diplômes, s'est dessaisi de nos questions en nous dirigeant vers l'AP-HP, la direction des hôpitaux de Paris se justifie. « La situation de cet élève infirmier est régulière et elle est connue, depuis le début de sa scolarité, tant par la direction de l'école où il est scolarisé que des services de police », précise l'AP-HP.
« Les événements dramatiques de cette semaine nous ont conduits à prendre l'initiative, en liaison avec les autorités de police, de ne pas le maintenir dans le planning du service où il terminait son dernier stage. Une condamnation portée sur le casier judiciaire interdit d'être recruté sur un emploi public, mais sans interdire de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d'autres lieux d'exercice que les établissements publics.] »
Faudrait demander à iznogoud qui travaille à l'APHP et qui doit en connaitre toutes les subtilités.moutarde a écrit:Ça veut dire quoi ne pas être maintenu au planning du service en tant qu'élève infirmier (entré en formation il y a 3 ans) ?
De son côté, Karim Mameri, secrétaire général du conseil national de l’ordre des infirmiers, a affirmé à l’AFP que «pour être infirmier, il faut être inscrit à l’ordre des infirmiers. Le conseil décide de l’inscription «en fonction de l’obtention du diplôme, de la moralité et de la probité du candidat», a-t-il précisé.
«Au vu du passé de Farid Benyettou», c’est «impossible qu’il puisse exercer ce métier en France un jour», a-t-il dit.