Délais d'attente pour une IRM: «La situation est surréaliste en France»

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Délais d'attente pour une IRM: «La situation est surréaliste en France»

Le docteur es assurance maladie explique qu'il faut faire des économies en matière d'imagerie, que les radiologues sont des voleurs (comme les labos, les dentistes, le docteurs, les IDEL, les opticiens...etc, etc, etc) et qu'ils veulent rentabiliser leurs équipements. Les encourage donc à faire les bonnes radios X en particulier pour les membres inférieurs.

lamentable,bien sur si sa femme tombe malade il sera le premier a passer devant tout le monde!!

2014 enregistre les pires délais d'attente depuis 11 ans pour obtenir un examen IRM



08/07/14 - 15h11 - HOSPIMEDIA |


Chaque année depuis onze ans, l'étude (l'édition 2014 est à télécharger ci-contre) réalisée par la société de conseil en économie médicale Cemka-Eval pour Imagerie santé avenir* (Isa) évalue les délais d'attente pour obtenir un examen IRM en France pour un patient relevant d’une situation d’urgence oncologique. Les délais s'allongent en 2014 de 7,2 jours. En moyenne en France, l'attente s'élève ainsi à 37,7 jours "avec des disparités régionales toujours aussi fortes", commente Isa. "Jamais (...) une telle aggravation n’avait été constatée", d'après Isa pour qui 2014 se révèle "la pire année depuis onze ans". Le nouveau Plan cancer 2014-2019 fixe pourtant à 20 jours le délai acceptable pour un IRM.

"Cette année, aucune région à forte densité de mortalité par cancer ne passe sous la barre des 30 jours d’attente à part le Nord-Pas-de-Calais (26,3 jours)", pointe Imagerie santé avenir. La Bretagne, l'Alsace ou encore la Lorraine dépassent les 50 jours d'attente. Un délai qui peut même atteindre 64 jours en Basse-Normandie. D'après l'étude, seules trois régions voient leurs délais baisser de 1 à 2 jours environ : Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). "Ces dernières années, même si le délai moyen stagnait autour de 30 jours, certaines régions, dites dynamiques, montraient des résultats encourageants liés à une politique volontariste d’installation, écrit Isa. Ce n’est plus le cas dans cette dernière étude."

Pour Isa, l'installation de 38 machines supplémentaires en un an "ne peut avoir un impact significatif sur l’activité radiologique et le recours à l’imagerie en coupes non irradiante (IRM)" alors que les "indications de l’IRM croissent chaque année d’environ 6% à 12%". L'association précise qu'environ 60 autres machines sont autorisées et devraient être opérationnelles d’ici quelques mois. Elle estime que pour atteindre les objectifs des différents plans de santé publique et les recommandations de bonne pratique, 150 machines supplémentaires devraient être installées chaque année.

Sandra Jégu

* Association créée en 1999, Imagerie santé avenir (Isa) réunit des professionnels de l’imagerie médicale, des responsables d’une industrie de santé et des acteurs de l’offre de soins.


Sandra Jégu
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chacun ses priorités : on ne peut pas donner/financer directement ou indirectement la classe politique à grands frais, les élus à grands frais, etc ... et en même temps financer des irm et avoir une politique de Santé Publique digne de ce nom ...