SUJET : SYNDICATS MEDECINS SOINS DE VILLE LIBERAUX PARAMEDICAUX
COOPERATIONS PARLEMENT MINISTERE-SANTE PLANIFICATION CANCER
REMUNERATION ASSURANCE MALADIE
Médecins: l'Unof-CSMF s'oppose à la création d'un métier d'infirmier clinicien
PARIS, 26 mai 2014 (APM) - L'Union nationale des omnipraticiens français (Unof-CSMF) se
dit opposée, dans une lettre d'information électronique diffusée lundi, à la création d'un
nouveau métier d'infirmier clinicien, que la future loi de santé devrait rendre possible.
Le troisième Plan cancer 2014-19, présenté en février, prévoit la création d'un tel métier, qui
serait déployé prioritairement en cancérologie, rappelle-t-on. Le déploiement des premières
formations, de niveau master, est prévu pour la rentrée universitaire 2016 (cf APM
MHRB4004).
Fin mars, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) a dit préparer un article du futur
projet de loi de santé permettant de créer des professions paramédicales de pratique
avancée, incluant notamment les infirmiers. Elle indiquait que cette mesure n'était pas encore
arbitrée par le gouvernement (cf APM NCRCP001).
Les orientations de la future loi de santé doivent être présentées mardi 17 juin par la ministre
des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine (cf APM VGREN005).
L'Unof-CSMF affirme que le texte, qui serait selon lui présenté en conseil des ministres en
juillet, prévoit bien "de mettre en place de nouveaux métiers dans le domaine de la santé, dont
des infirmières cliniciennes". "Il s'agirait de confier à des infirmières libérales des missions
assurées aujourd'hui par les médecins généralistes libéraux, c'est-à-dire des consultations
pour des situations cliniques dites 'simples'", rapporte le syndicat.
"L'idée est bien sûr généreuse puisque les promoteurs d'un tel projet mettent en avant la
valorisation du médecin généraliste, pilier du système de santé, et le fait que ce dernier
devrait se consacrer à des tâches beaucoup plus 'nobles', et donc plus complexes, qui
mettent en avant ses niveaux de compétences", poursuit l'Unof.
Elle considère cependant "que la mise en place d'infirmières cliniciennes constitue un
véritable marché de dupe où l'on dépouillerait le médecin généraliste des consultations dites
'simples' pour ne lui laisser que des consultations complexes rémunérées 23 euros". Elle
demande à Marisol Touraine de "retirer cette proposition de son projet de texte de loi".
Le syndicat rappelle qu'il réclame "depuis un an une réouverture des négociations
conventionnelles afin de revaloriser immédiatement la consultation à 25 euros et la mise en
place d'un C2 [46 euros aujourd'hui et 50 euros en cas de revalorisation du C, NDLR] pour
toutes les consultations de plus en plus complexes et de plus en plus nombreuses" qui sont
"liées au vieillissement d'une population présentant de fréquentes poly-pathologies".
Il regrette que "le gouvernement et l'assurance maladie s'y opposent catégoriquement",
"montrant ainsi le plus grand mépris pour les médecins généralistes et l'acte intellectuel qui
constitue l'essentiel du contenu de leurs consultations". Cela transforme, selon lui, "le secteur
1, en véritable ghetto" et "amène ces médecins, par exemple, à diminuer leur temps de
secrétariat pour faire face à des charges qui ne cessent d'augmenter" alors que les
"secrétaires jouent un rôle de plus en plus important dans la prise en charge [des] patients
APM International - Médecins: l'Unof-CSMF s'oppose à la création d'u... http://www.apmnews.com/print_story.php?numero=248419
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âgés".
La création de métiers de santé d'un niveau intermédiaire entre les formations initiales
paramédicales et les études médicales a été préconisée par de nombreux rapports ces
dernières années, s'appuyant sur des exemples étrangers, rappelle-t-on. Notamment, la
mission Hénart-Berland-Cadet a préconisé en février 2011 la mise en place d'une profession
de "paramédical praticien" (cf APM VGOB2002).
nc/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com
NCREQ003 26/05/2014 18:36 ACTU
COOPERATIONS PARLEMENT MINISTERE-SANTE PLANIFICATION CANCER
REMUNERATION ASSURANCE MALADIE
Médecins: l'Unof-CSMF s'oppose à la création d'un métier d'infirmier clinicien
PARIS, 26 mai 2014 (APM) - L'Union nationale des omnipraticiens français (Unof-CSMF) se
dit opposée, dans une lettre d'information électronique diffusée lundi, à la création d'un
nouveau métier d'infirmier clinicien, que la future loi de santé devrait rendre possible.
Le troisième Plan cancer 2014-19, présenté en février, prévoit la création d'un tel métier, qui
serait déployé prioritairement en cancérologie, rappelle-t-on. Le déploiement des premières
formations, de niveau master, est prévu pour la rentrée universitaire 2016 (cf APM
MHRB4004).
Fin mars, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) a dit préparer un article du futur
projet de loi de santé permettant de créer des professions paramédicales de pratique
avancée, incluant notamment les infirmiers. Elle indiquait que cette mesure n'était pas encore
arbitrée par le gouvernement (cf APM NCRCP001).
Les orientations de la future loi de santé doivent être présentées mardi 17 juin par la ministre
des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine (cf APM VGREN005).
L'Unof-CSMF affirme que le texte, qui serait selon lui présenté en conseil des ministres en
juillet, prévoit bien "de mettre en place de nouveaux métiers dans le domaine de la santé, dont
des infirmières cliniciennes". "Il s'agirait de confier à des infirmières libérales des missions
assurées aujourd'hui par les médecins généralistes libéraux, c'est-à-dire des consultations
pour des situations cliniques dites 'simples'", rapporte le syndicat.
"L'idée est bien sûr généreuse puisque les promoteurs d'un tel projet mettent en avant la
valorisation du médecin généraliste, pilier du système de santé, et le fait que ce dernier
devrait se consacrer à des tâches beaucoup plus 'nobles', et donc plus complexes, qui
mettent en avant ses niveaux de compétences", poursuit l'Unof.
Elle considère cependant "que la mise en place d'infirmières cliniciennes constitue un
véritable marché de dupe où l'on dépouillerait le médecin généraliste des consultations dites
'simples' pour ne lui laisser que des consultations complexes rémunérées 23 euros". Elle
demande à Marisol Touraine de "retirer cette proposition de son projet de texte de loi".
Le syndicat rappelle qu'il réclame "depuis un an une réouverture des négociations
conventionnelles afin de revaloriser immédiatement la consultation à 25 euros et la mise en
place d'un C2 [46 euros aujourd'hui et 50 euros en cas de revalorisation du C, NDLR] pour
toutes les consultations de plus en plus complexes et de plus en plus nombreuses" qui sont
"liées au vieillissement d'une population présentant de fréquentes poly-pathologies".
Il regrette que "le gouvernement et l'assurance maladie s'y opposent catégoriquement",
"montrant ainsi le plus grand mépris pour les médecins généralistes et l'acte intellectuel qui
constitue l'essentiel du contenu de leurs consultations". Cela transforme, selon lui, "le secteur
1, en véritable ghetto" et "amène ces médecins, par exemple, à diminuer leur temps de
secrétariat pour faire face à des charges qui ne cessent d'augmenter" alors que les
"secrétaires jouent un rôle de plus en plus important dans la prise en charge [des] patients
APM International - Médecins: l'Unof-CSMF s'oppose à la création d'u... http://www.apmnews.com/print_story.php?numero=248419
1 sur 2 26/05/2014 21:19
âgés".
La création de métiers de santé d'un niveau intermédiaire entre les formations initiales
paramédicales et les études médicales a été préconisée par de nombreux rapports ces
dernières années, s'appuyant sur des exemples étrangers, rappelle-t-on. Notamment, la
mission Hénart-Berland-Cadet a préconisé en février 2011 la mise en place d'une profession
de "paramédical praticien" (cf APM VGOB2002).
nc/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com
NCREQ003 26/05/2014 18:36 ACTU