avortement ...

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vos avis,

Il existe une dérive réactionnaire inquiétante qui tente de remettre en cause des droits fondamentaux sous des prétextes religieux et "vieille France" : pas réjouissant...

En période de crise les premières à trinquer sont les femmes : retour au foyer, atteintes à leurs droits ...

Nous attendons la sentence Bornichienne sur ce sujet aussi douloureux de la pilule létale. Saint Pieux Didier ?

Art. L. 162-1. - La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée qu'avant la fin de la dixième semaine de grossesse.

Je pense que le PS (dont NVB) au contraire du Roi Midas ne transforme pas en or tout ce qu’il touche… loin s’en faut. Et surtout qu’il ne maîtrise pas les réactions en chaîne des étroits d’esprit et de certains crétins patentés.

Je ne pensais pas que l’on puisse (re) débattre de ce sujet presque 40 ans après l’adoption de la Loi sur l'IVG.

Avant de supprimer un amendement, peut-être aurait-il fallut demander à Mme Veil ce qu’était une situation de détresse en 1975 dans l'esprit de sa Loi et s’interroger/s’intéresser à ce qu’elle peut être en 2014.

Bien sûr la contraception et son accès ont évolué favorablement mais à titre personnel et cela n’engage que moi, je pense qu’une grossesse non désirée est toujours une situation de détresse et pour la femme enceinte, et possiblement pour l’enfant à naître parce que cette détresse peut revêtir plusieurs formes : affective, familiale, matérielle, financière, culturelle, cultuelle…etc.

Par conséquent, je ne vois pas l’intérêt d’amender la loi sur l’IVG qui est et doit rester une avancée et un acquis social en terme de droit des femmes.