profession infirmière : le massacre (dés)organisé !
jamais, les infirmières n'ont été aussi intensément humiliées que ces dernières semaines, sans même qu'elles ne soient informées des enjeux, des magouilles et autres plans foireux qui se trament dans leur dos, pendant qu'elles continuent à bosser comme des connes, à assurer un service de soins à la population toujours plus demandeuse ...
ainsi, la profession est-elle écartelée par ses bourreaux qui, jamais à court d'idée pour la démembrer, tirent de tous côtés pour s'en accaparer les meilleurs morceaux ...
exemples choisis :
convention IDEL, soit disant caduque depuis le 25 juillet 2012 (qu'elle IDEL s'en intéresse de près ou de loin continuant comme une nonne à bosser "la tête dans le guidon", sans même réfléchir ?) et ... renouvelée légalement par tacite reconduction, jusqu'au 25 juillet 2017, selon une lettre que RESILIENCE a reçu hier de la direction de la CNAM après lui avoir - tout simplement - posé la question ...
quand, dans le même temps, les IDEL (vaches à lait) ne cessent - à juste titre - de se plaindre des misères qui leurs sont faites, soit par les cpam, soit par la carpimko ... mais que font les syndicats d'infirmiers libéraux à part se plaindre, par communiqués interposés, des dernières orientations ministérielles en matière de stratégie de Santé Publique ?
répertoire ADELI : fichier informatisé des professionnels de la Santé, géré par les services de l'Etat et du ministère de la Santé, appelé à disparaître au profit du RPPS, fichier très informatisé et sécurisé (very big brother), géré - selon les textes - par les ordres professionnels, enfin ceux qui sont capables d'assumer une telle mission ... RPPS qui n'est accessible qu'aux professionnels de Santé - libéraux ou salariés - adhérents et surtout à jour de cotisation auprès de l'ordre qui les concerne, seul organisme à en délivrer les clefs informatiques en permettant l'accès ... répertoire ADELI qui, selon que l'on soit à Marseille ou ailleurs, est refusé à des IDE au motif qu'ils ne sont pas adhérents à l'ordre infirmier ... on croit rêver ... mais on est bien à ... Marseille, un adhérent à RESILIENCE en ayant fait les frais mardi dernier ...
ordre infirmier : gros foutoir mafieux dont le nombre exact d'adhérents est faussé en permanence, mensonges ordinaux dernièrement dénoncés - simple effet d'annonce (?) - publiquement à deux reprises par la ministre en personne (!), ordre infirmier dont le sort est toujours scellé aux réflexions comateuses, en l'état, d'une commission de députés socialistes à l'Assemblée Nationale, ordre infirmier qui harcèle les maillons faibles de la chaîne IDE avec la complicité de certaines CPAM ou IFSI (IDEL, jeunes diplômés) afin de les racketter au seul profit de la banque à laquelle il doit rembourser la dette (8 millions !) et permettre la main mise sur le fichier ordinal, non sécurisé, très fourni en renseignements personnels et professionnels, une mine d'or pour des financiers et autres publicitaires très friands ...
pénibilité : la ministre, lors d'une interview/vidéo donnée à ActuSoins, expliquant très simplement, avec une évidence confondante, que les infirmières du public (mais que font les syndicats ??) ne sont pas concernées par les futures dispositions sur la prise en compte de la pénibilité au motif que celles qui vont partir à la retraite bénéficient toujours de cet avantage (catégorie B), et, que celles qui entrent ou sont entrées depuis décembre 2010 dans la profession (catégorie A) ont tout le temps de voir venir (ben voyons, on avance à l'aveugle), les pouvoirs publics se pencheront sur leur problème en temps et en heure ... celles qui sont volontairement passées en A (en 2010, fallait réfléchir) et qui ont pris, au minimum cinq années de dur labeur en échange d'une pseudo licence IDE n'ont plus que leurs yeux pour pleurer (les baisées comptez vous !) ...
en résumé, que des décisions/dispositions à effet immédiat, non publiées, prises plus ou moins en dépit du bon sens, dans le dos des infirmières sans, bien évidemment, leur demander leur avis, si tant est qu'elles en aient un à donner, la plupart d'entre elles (600 000 en activité) ne découvrant, qu'après coup, les misères qui leurs sont faîtes que lorsqu'il est trop tard ...
jamais, les infirmières n'ont été aussi intensément humiliées que ces dernières semaines, sans même qu'elles ne soient informées des enjeux, des magouilles et autres plans foireux qui se trament dans leur dos, pendant qu'elles continuent à bosser comme des connes, à assurer un service de soins à la population toujours plus demandeuse ...
ainsi, la profession est-elle écartelée par ses bourreaux qui, jamais à court d'idée pour la démembrer, tirent de tous côtés pour s'en accaparer les meilleurs morceaux ...
exemples choisis :
convention IDEL, soit disant caduque depuis le 25 juillet 2012 (qu'elle IDEL s'en intéresse de près ou de loin continuant comme une nonne à bosser "la tête dans le guidon", sans même réfléchir ?) et ... renouvelée légalement par tacite reconduction, jusqu'au 25 juillet 2017, selon une lettre que RESILIENCE a reçu hier de la direction de la CNAM après lui avoir - tout simplement - posé la question ...
quand, dans le même temps, les IDEL (vaches à lait) ne cessent - à juste titre - de se plaindre des misères qui leurs sont faites, soit par les cpam, soit par la carpimko ... mais que font les syndicats d'infirmiers libéraux à part se plaindre, par communiqués interposés, des dernières orientations ministérielles en matière de stratégie de Santé Publique ?
répertoire ADELI : fichier informatisé des professionnels de la Santé, géré par les services de l'Etat et du ministère de la Santé, appelé à disparaître au profit du RPPS, fichier très informatisé et sécurisé (very big brother), géré - selon les textes - par les ordres professionnels, enfin ceux qui sont capables d'assumer une telle mission ... RPPS qui n'est accessible qu'aux professionnels de Santé - libéraux ou salariés - adhérents et surtout à jour de cotisation auprès de l'ordre qui les concerne, seul organisme à en délivrer les clefs informatiques en permettant l'accès ... répertoire ADELI qui, selon que l'on soit à Marseille ou ailleurs, est refusé à des IDE au motif qu'ils ne sont pas adhérents à l'ordre infirmier ... on croit rêver ... mais on est bien à ... Marseille, un adhérent à RESILIENCE en ayant fait les frais mardi dernier ...
ordre infirmier : gros foutoir mafieux dont le nombre exact d'adhérents est faussé en permanence, mensonges ordinaux dernièrement dénoncés - simple effet d'annonce (?) - publiquement à deux reprises par la ministre en personne (!), ordre infirmier dont le sort est toujours scellé aux réflexions comateuses, en l'état, d'une commission de députés socialistes à l'Assemblée Nationale, ordre infirmier qui harcèle les maillons faibles de la chaîne IDE avec la complicité de certaines CPAM ou IFSI (IDEL, jeunes diplômés) afin de les racketter au seul profit de la banque à laquelle il doit rembourser la dette (8 millions !) et permettre la main mise sur le fichier ordinal, non sécurisé, très fourni en renseignements personnels et professionnels, une mine d'or pour des financiers et autres publicitaires très friands ...
pénibilité : la ministre, lors d'une interview/vidéo donnée à ActuSoins, expliquant très simplement, avec une évidence confondante, que les infirmières du public (mais que font les syndicats ??) ne sont pas concernées par les futures dispositions sur la prise en compte de la pénibilité au motif que celles qui vont partir à la retraite bénéficient toujours de cet avantage (catégorie B), et, que celles qui entrent ou sont entrées depuis décembre 2010 dans la profession (catégorie A) ont tout le temps de voir venir (ben voyons, on avance à l'aveugle), les pouvoirs publics se pencheront sur leur problème en temps et en heure ... celles qui sont volontairement passées en A (en 2010, fallait réfléchir) et qui ont pris, au minimum cinq années de dur labeur en échange d'une pseudo licence IDE n'ont plus que leurs yeux pour pleurer (les baisées comptez vous !) ...
en résumé, que des décisions/dispositions à effet immédiat, non publiées, prises plus ou moins en dépit du bon sens, dans le dos des infirmières sans, bien évidemment, leur demander leur avis, si tant est qu'elles en aient un à donner, la plupart d'entre elles (600 000 en activité) ne découvrant, qu'après coup, les misères qui leurs sont faîtes que lorsqu'il est trop tard ...