par fralan Sam 15 Déc 2012 - 12:07
bonjour
ci joint en piece jointe le courrier que je viens d'envoyer à madame la ministre.
je rajouterais que, pour info et aprés avoir entendu des réprésentant à l'ordre infirmier,qu'ils sont peu inquiet de la lévée de l'obligation d'insciption sous prétexte que la présidente du groupe parlementaire sur ce sujet est aussi présidente d'un ordre paramédicale.
à vérifier.il y aurait ici conflit d'intérêt.
voici le courrier
Madame la ministre
Je viens d’apprendre que vous avez reçu les représentants de l’ordre infirmier. Ceux-ci vous ont présenté une vision certainement idyllique de l’évolution de cet ordre.
Je viens juste ici vous apportez mon témoignage, sur la réalité de l’augmentation d’inscriptions à cet instance. En effet faisant moi-même parti comme étudiant d’une institut de formation je tiens à préciser que c’est sous la contrainte que nous sommes obligés de nos inscrire à cet ordre que seulement, je vous le rappelle ,à peine 13% des infirmiers ont voté. La menace est de nous empêcher d’effectuer nos stages et donc de ne pas pouvoir valider nos modules.
Je précise que je ne préfère pas indiquer dans quel institut je me trouve de peur des retombées sur mon parcours d’étudiant. Sachez que cette méthode est commune à l’ensemble des instituts de formation infirmier, que ce soit la formation initiale ou continue.
Une grande majorité des infirmiers présents dans ma promotion sont contre cet ordre qui n’est pas représentatif de notre profession, et pourtant ils sont obligés de s’inscrire pour continuer la formation. De même sur le terrain, dans les services, une grande majorité des infirmiers ont cette lecture et ce rejet de cet ordre.
Pour moi c’est de l’abus de pouvoir et une atteinte à notre liberté individuelle.
Ayez le courage de demander par référendum l’avis à tous les infirmiers de France et vous aurez enfin une véritable vision de l’opinion de notre profession.
Cet ordre ne nous représente pas, alors s’il vous plait, arrêtons de lui demander son avis sur notre profession, ne prenons pas seulement en compte son avis.
J’avoue être de plus particulièrement déçu de votre retournement subit d’opinion vis-à-vis de cet ordre. Encore une promesse de perdue. Il devient de plus en plus difficile pour moi qui suis depuis toujours un homme de gauche de comprendre et de défendre vos actions.
J’espérais ne pas avoir, en votant pour vous en mai dernier, revivre la déception des années 1980, hélas elle semble arriver beaucoup plus vite cette fois-ci !
En espérant que vous me lirez, je vous prie de recevoir, madame la ministre, l’expression de mes respectueuse salutations.