Mise en demeure d'inscription à l'oni

Bonjour,
Je suis infirmière depuis 1996, j'exerce ma profession depuis près de 16 ans maintenant et j'ai vu apparaitre un jour un ordre que je n'ai jamais demandé dont je ne comprends toujours pas l'utilité. Je refuse de faire parti de cette ordre, d'être un mouton à qui on dit quoi et comment pensé, je ne veux pas payer pour un exercer ma profession et cela me révolte d'entendre que j'exerce illicitement mon métier. Comment peut-on dire à des infirmiers (es) qui exercent depuis des années, que maintenant elles sont hors la loi alors qu'elles (ils) ont soigné, pansé, écouté et même encadré des étudiants? ... De plus, depuis son apparition, je n'ai vu aucune action qui pourrait me faire changer d'avis sur son existence. Je suis toujours aussi mal reconnu, aussi mal payée, j'ai vu mes conditions de travail se dégrader au fur à mesure du temps qui passe.
Je résiste depuis plusieurs années au diverses pressions de mon employeur mais aujourd'hui j'ai reçu une lettre recommandée avec AR me mettant en demeure de m'inscrire à l'ONI soulignant bien les peines encourues et j'avoue que je suis soucieuse car autant je pourrais faire face à une perte d'emploi et pourrais travailler dans un autre secteur en attendant que cet ordre soit renié autant je ne pourrais pas faire face à une peine d’emprisonnement et une amende 30000e.
Je vous envoie ce message afin d'avoir quelques ressentis avant de prendre la décision de m'inscrire ou pas

votre employeur est public ou privé ?

Je suis infirmière titulaire de la fonction publique en disponibilité pour élever un enfant de moins de 8 ans et travaillant à temps plein de nuit dans le privé. (Je détaille, je ne sais pas si cela a son importance)

carnet a écrit:Je suis infirmière titulaire de la fonction publique en disponibilité pour élever un enfant de moins de 8 ans et travaillant à temps plein de nuit dans le privé. (Je détaille, je ne sais pas si cela a son importance)

j'ai envoyé un courriel dans votre messagerie personnelle ...

Ne t'inquiète pas, tu ne risques pas grand chose (nous sommes 400000 dans ton cas) ; tu peux dire à ton employeur que ton inscription est en cours et que la réponse est longue à venir ; actuellement l'ordre est dans le collimateur de la ministre et on peut espérer de bonnes nouvelles prochainement.
Ton courrier recommandé ressemble à des menaces qui collent parfaitement aux actions ordinales : peut-être y a-t-il un élu pugnace sur ton lieu de travail qui met la pression à ta direction ? Seringue t'indiquera la meilleure façon de procéder, mais, sois tranquille, les 30000 € d'amende et les 2 ans de prison sont un piètre épouvantail.

A ce jour, y a t il des infirmières qui sont en procédure pour exercice illicite de la profession ? Si un jour, une action est mise en route contre moi (car un jour il y aura peut être un premier s'il y en a pas déjà eu un) quelle ligne de défense pourrais je adopter ?

carnet a écrit:A ce jour, y a t il des infirmières qui sont en procédure  pour exercice illicite de la profession ? Si un jour, une action est mise en route contre moi (car un jour il y aura peut être un premier s'il y en a pas déjà eu un) quelle ligne de défense pourrais je adopter ?

notre site anti ordre infirmier est aussi - très - fréquenté par nos ennemis pro ordre infirmier ... aussi nous avons des idées et des suggestions à te soumettre, pour te venir en aide, mais tu comprendras aisément que nous n'en parlions pas au grand jour ...
aussi, je t'ai envoyé un courriel, merci d'y répondre ...

si tous se passe bien il pete avant les municipales
enfin j espere

Désolé seringatomik, je n'ai pas reçu ton dernier message.

carnet a écrit:Désolé seringatomik, je n'ai pas reçu ton dernier message.

pourtant envoyé ce matin après avoir reçu le tien en MP ... sur le site de RESILIENCE et hier sur ta messagerie neopost.com ...

lorsque je suis allé au ministère au mois de mars dernier et que j'ai parle des menaces du racquette il m'a été clairement dit que toutes les menaces de l'ordre devraient remonter a ce même ministère il me semble que c'était la directrice nationale de L'ARS
mais helas est il possible encore de faire confiance a la parole d'un politique ?

dossier en cours suite à notre conversation de ce matin ... chut, les murs ont des z'oreilles ...