moutarde a écrit:
@ Monsieur Alain Vilbrod si vous repassez par là… je n’ai pas tout à fait si vous permettez la même lecture que vous des difficultés de l’exercice libéral…
Il est clair que se tourner vers le libéral par défaut n’augure pas d’un exercice professionnel léger et pérenne.
Les conditions de travail à domicile qui incontestablement se dégradent ne tiennent pas au vieillissement de la population mais à l’absence de considération et de reconnaissance y compris sur le plan financier de la part de nos tutelles, du harcèlement des caisses d’assurance maladie, de l’explosion en vol des mutuelles qui pour certaines ont des difficultés à rembourser les soins (1/3 payant) et autres syndicalistes/prescripteurs/élite infirmière auto-proclamée/familles/patients…etc.
Sans oublier bien sûr le manque de moyens, le manque de coordination et la crise économique qui impacte le reste à charge des patients en terme d’accès aux soins et/ou d’environnement personnel.
Les IDEL de + en + sollicité(e)s pour le technique ? Pas si sûr… ou pas partout.
. La diminution des prescriptions de la part des médecins harcelés par les assureurs.
. La promotion de l’auto-soin quelques fois en dépit du bon sens et des règles élémentaires de sécurité.
. Des HAD dont les pouvoirs publics ne contrôlent ni les cahiers des charges, ni les règles d’inclusion des patients et qui sont de + en + en situation de monopole vis à vis des libéraux mais aussi des patients.
Des HAD se livrent à des détournements de clientèle, usent et abusent du système sans vergogne, « cueillent » les patients sur leur lit d’hôpital sans tenir compte de leur consentement libre et éclairé et créent un lien de subordination avec les IDEL via une sous-traitance insupportable.
. Les prestataires de matériel qui font la pluie et le beau temps…
Il va quand même falloir que les syndicats IDEL se préoccupent de ce phénomène qui tend à se généraliser.
. La France n’est pas prête pour la révolution des soins telle que l’annonce Madame Touraine dans sa vision bien trop économique de la prise en charge ambulatoire dans le laps de temps ridiculement court qu’elle voudrait impartir et imposer sans concertation à tous les acteurs du soin tant en structures qu’en ville.
N’oublions pas non plus, l’appétence du secteur social pour l’or gris et les glissements de tâches associés sous couvert de coopérations entre professionnels dit de santé et émergence des « nouveaux » métiers de la santé…
Et bien sûr Les formations OGDPC réduites comme peau de chagrin (2 jours au lieu de 7) et souvent même pas remboursées pour l’année 2013.
Enfin, l’ordre infirmier est un véritable désastre économique, intellectuel, humain… sans fin qui, a fait exploser un peu plus la profession et les liens inter-sectoriels.
Ordre qui se livre à une violente chasse à la sorcière dans un espèce de barroud d’honneur avec des attaques collectives de dénonciation/délation ou plus personnelles et vicieuses vis à vis d’IDEL plus isolé(e)s (déconventionnement/interdiction d’exercer) qui ont valeur de mise à mort sur le plan social…
Ordre qui fonctionne tout au moins en ce qui concerne son pouvoir de nuisance avec un taux d’abstention de 95 % (quatre-vingt-quinze), des cdoi vacants tout ou partie donc innéficients et par voix de conséquence des élections régionales reportées.
Heureusement pour les conseillers nationaux (ré)élus, qu’il y a eu les élections à l’envers après la prorogation par décret ministériel anti démocratique ce qui leur a permis de sauver leurs sièges…
Bref, un truc qui sert à rien sauf à ceux qui s’en servent pour asseoir leur domination ou comme tremplin à des fins personnelles (inter)nationales avec de nombreux cumuls de mandat (syndicaux, ordinaux, associatifs, représentatifs, politiques…etc).
http://www.infirmiers.com/actualites/revue-de-presse/hospitalisation-a-domicile-le-soin-et-le-confort-chez-soi.html
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