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    Comment une infirmière peut-elle participer au repérage de fragilités chez une personne âgée ?

    seringatomik
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    Comment une infirmière peut-elle participer au repérage de fragilités chez une personne âgée ? Empty Comment une infirmière peut-elle participer au repérage de fragilités chez une personne âgée ?

    Message par seringatomik Ven 18 Oct 2013 - 8:38


    Salon infirmier

    Comment une infirmière peut-elle participer au repérage de fragilités chez une personne âgée ?



    17/10/13 - 19h51 - HOSPIMEDIA |

    L’activité infirmière libérale se saisit du concept de fragilité. Cette notion, généralement utilisée en gériatrie, permet de caractériser des états précédant le basculement dans la dépendance des personnes âgées et nécessitant une prévention adaptée.



    Critères d’évaluation


    Dans sa pratique quotidienne, l’infirmière peut observer la fragilité physique, psychologique et environnementale de la personne, qu’il s’agisse de son patient ou des proches de celui-ci. "Notre plus grand rôle est dans l’appréhension de la fragilité des aidants familiaux au domicile", remarquait Pauline Riquet, infirmière dans l’Ariège, lors d’une intervention au Salon infirmier. Perte d’appétit, perte de poids, état dentaire handicapant l’alimentation, perte d’équilibre, difficultés à se lever ou s’asseoir, épuisement, existence de douleurs chroniques, signes dépressifs, troubles du comportement nocturne, mais aussi difficultés à entretenir des relations sociales ou conflits au sein du foyer peuvent alerter l’infirmier… L’inadaptation du logement peut également représenter un facteur de risque : salle de bain ou cuisine insalubre ou mal aménagée, escaliers, manque d’isolation... Enfin, l’isolement, qu’il soit lié au manque de moyens de transports, à l’accaparement que représente l’aide apportée au proche, le faible nombre de contacts privés physiques ou même téléphoniques (- de 4)…


    Orientation et travail en réseau




    Bref, les signes à observer sont nombreux qui peuvent mener à orienter vers les acteurs de la coordination locale de santé. En premier lieu, le médecin généraliste pour un bilan médical, mais aussi une assistante sociale si certains droits peuvent être mis en place (notamment concernant l’amélioration/adaptation du logement), un dispositif de coordination gérontologique, les solutions de répit, voire les mutuelles ou caisses de retraite qui prennent en charge certains services de support.


    Domaine de compétence infirmier




    Les infirmières peuvent se saisir du concept de fragilité car cette notion est présente dans différents textes réglementant leurs compétences. La convention nationale cite notamment les personnes fragiles et fragilisées. Elle insiste également sur le rôle propre de l’infirmière libérale au domicile, et sur sa place dans les parcours coordonnés de soins. "La nomenclature générale des actes professionnels est en revanche peu adaptée à la participation des infirmières libérales au repérage et à l’accompagnement des personnes âgées fragiles, remarque Pauline Riquet. Nous pouvons néanmoins intervenir dans le cadre d’une séance hebdomadaire de surveillance clinique (AIS 4) prescrite par le médecin, et renouvelable au bout de trois mois…" Cette cotation, précisément définie dans la nomenclature, permet de prendre en charge une visite hebdomadaire de 30 minutes qui recouvre le contrôle des paramètres vitaux, la vérification de l’observance thérapeutique et la planification des traitements, le contrôle des conditions de confort et de sécurité du patient, la tenue d’une fiche de surveillance et de transmission en direction du médecin traitant.

    Prochainement, des dispositifs pilotes devraient être expérimentés par le comité national sur le parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d’autonomie. "Il y a vraiment un rôle à jouer pour les infirmières libérales dans le parcours de santé, mais c’est à nous de proposer nos compétences au système, sans attendre la prescription d’un médecin", conclut Pauline Riquet.




    Sandra Mignot
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